PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 39-50.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Adolescent, Approche clinique, Développement, Estime de soi, Étude de cas, Image de soi, ITEP, Moi, Pluridisciplinarité, Souffrance psychique, Traumatisme, Travail d'équipe, Violence
Cet article porte sur l’approche transdisciplinaire au sein du travail d’équipe dans l’accompagnement d’adolescents aux parcours de vie difficiles. Ceux-ci sont rencontrés au sein d’une institution qui est un itep (institut thérapeutique éducatif et pédagogique). La réflexion émerge de la rencontre clinique d’un jeune et de l’observation des liens à l’équipe qui l’accompagne. Sont abordés les caractéristiques, les logiques et les effets d’un accompagnement transdisciplinaire pour ces adolescents. La diffraction transférentielle et la polyphonie groupale soutiennent les processus de remembrance, pour les jeunes comme pour les professionnels, dans l’espoir de retisser et réparer l’histoire « maudite » de ces adolescents.
Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 42-50.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, MECS, Adolescent, Théâtre, Traumatisme, Émotion, Créativité, Confiance
Quand ce petit rien qu’est le « jeu théâtral » autorise le déplacement des « je » de gamins ayant vécu des événements traumatiques graves au cours de leur très courte histoire de vie.
Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 33-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Traumatisme, Symptôme, Écoute, Accompagnement, Image de soi, Relation travailleur social-usager, ITEP, Réussite scolaire, Adolescent
Quand les petits riens d’un accompagnement au quotidien viennent combler des manques à être dans les histoires de vie de personnes salement abîmées par les circonstances de leur présence au monde.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 86, 2020, pp. 114-124.
Mots clés : Adolescent, Mineur non accompagné, Traumatisme, Isolement, Langage, Souffrance
De nombreux mineurs non accompagnés traversent des expériences traumatiques susceptibles de se répéter. À l’appui de plusieurs séquences cliniques et de quelques détours littéraires, il sera question, dans ce travail, de prendre en compte les dommages psychiques de ces situations périlleuses et des impasses qui en découlent. Dans quelle langue va pouvoir s’effectuer la traduction ? Un langage bien au-delà des mots. Le langage du corps sera exploré. Et spécialement, la place toute particulière du phénomène douloureux sera envisagée. Ensuite, en prenant en compte la dimension des impasses intersubjectives consécutives à l’expérience traumatique, nous essayerons dans une dernière partie, d’entrevoir les possibilités de dégagement.
Article de Annamaria Chiara Santini, Amira Yahiaoui, Marie Aude Piot
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 86, 2020, pp. 101-113.
Mots clés : Adolescent, Exil, Langue, Traumatisme, Mineur non accompagné, Accueil, Interprétariat
La crise pubertaire, propre au passage de l’enfance à l’âge adulte, entre en collision avec les événements traumatiques vécus par les adolescents exilés. Ces entrechoquements du fantasme avec la réalité laissent ces adolescents dans un après-coup indicible. Un risque de mélancolisation apparaît alors d’autant plus vivement que le manque de moyens, lié à l’absence de traducteur dans les institutions accueillantes, empêche la tiercéisation et plonge le sujet adolescent dans une fixation à son héritage traumatique. Face à cette clinique, des pistes de réflexion chez les professionnels, comme chez les sujets concernés, sont ici proposées pour trouver un point d’ancrage dans et par la « pulsion de traduire » pensée comme un moyen de résistance et de puissance d’agir.
Article de Omar Guerrero, Olivia Farkas, Dalila Rezzoug, Marie Rose Moroet al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 86, 2020, pp. 9-135.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement de la personne et identité, Langue, Altérité, Traumatisme, Langue maternelle, Migration, Exil, Bilinguisme, Identité culturelle, Orthophonie, Trouble du langage, Adolescent, Mineur non accompagné, Isolement
Les langues sont au carrefour de plusieurs questions essentielles concernant la migration, à la fois comme marque, comme obstacle mais aussi comme support du lien pérenne aux origines. Si dans la population mondiale le bilinguisme est plus fréquent que le monolinguisme, l’intégration paraît souvent imposer la mise à l’écart de « l’autre » langue. Comment penser la pluralité des langues ? Comment penser en plusieurs langues ?
Ce numéro aborde les questions posées par la pratique auprès des enfants et adolescents migrants ou issus de la migration : la langue comme support de transmission et de construction identitaire ; les risques et enjeux du passage d’une langue à une autre dans la pratique professionnelle, notamment pour les enfants placés en situation d’interprète de leurs parents ; les discriminations liées à la langue.
Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 50-57.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Adolescent, Phobie, Traumatisme, Dessin, Corps, Puberté, Cinéma
À partir d’un cas clinique, l’auteur aborde la question de l’image à l’adolescence sous l’angle du négatif, c’est-à-dire telle qu’elle suscite inquiétante étrangeté, phobie et réactivation traumatique. Ce « refus » de l’image, figure inversée de l’addiction, met en lumière un vide mélancoliforme et la porosité des limites qui lui est inhérente. Il révèle aussi l’intensité de la lutte contre le pulsionnel pubertaire et la difficulté du lâcher-prise qui en résulte.
Lesdits « radicalisés » ne sont pas exceptionnels. Ce sont principalement des adolescents dont la complexité des trajectoires individuelles et familiales peut entraver la nécessaire séparation d’avec l’enfance pour se construire un devenir adulte. La clinique nous fait découvrir la multiplicité des stratégies possibles de l’adolescent prisonnier de ce dilemme. L’article analyse le cas d’une jeune fille aux prises d’un héritage familial traumatique et de sa propre régression archaïque, qui tente une séparation physique avec le vœu inconscient de parvenir à se séparer enfin psychiquement. Mais les séparations physiques, même radicales, ne favorisent, au contraire, que séparation sans séparation.
Article de Perrine Cheval, Olivier Peyroux, Nadia Beddiar, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 74, mars 2019, pp. 24-126.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Droit d'asile, Enfant, Mineur, Adolescent, Mineur isolé étranger, Représentation sociale, Prise en charge, Traumatisme
Enfants « réfugiés », avec ou sans leur famille : ils sont environ 10 000 en France. Si tous ne sont pas pris en charge par la PJJ, un enjeu est là, bien présent. Et c’est ce qu’affirme la circulaire du 25 janvier 2016 dont les aspects juridique et sanitaire sont importants. Comme le sont aussi, au niveau de la protection de l’enfance, les situations en rapport avec la traite des êtres humains. Ce numéro ambitionne donc, avant tout, de donner des outils et de partager des expériences sur les interventions judiciaires et éducatives qui sont menées. Sans oublier les problématiques spécifiques que l’on observe à Mayotte, en Guyane et sur l’ensemble du territoire ultra-marin.