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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 84

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Du national au local : les réponses s’organisent

Article de Léa Gislais, Hugo Brunon, Hélène Colson, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du développement social urbain, n° 75, janvier-juin 2022, pp. 20-32.

Mots clés : Territoire-Logement, Politique de la ville, Quartier prioritaire, Exclusion numérique, Accompagnement, Exclusion sociale, Technologie numérique, Insertion professionnelle

Dossier composé de sept articles :

- La stratégie nationale pour un numérique inclusif : quelles déclinaisons pour les quartiers politique de la ville ?
- La Métropole de Lyon, territoire pilote du déploiement des conseillers numériques France Services
- Conseiller numérique : le couteau suisse de l’accompagnement au numérique !
- La technologie et les pratiques évoluent… la médiation numérique aussi !
- Le développement du pouvoir d’agir numérique : une réponse aux problématiques d’insertion socioprofessionnelle ?
- Lever les freins au numérique : un atout pour les femmes en recherche d’emploi
- Le numérique pour l’accès à l’emploi : parole à une collectivité

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Numérique, emploi, quartiers prioritaires : quand les inégalités se croisent

Article de Fabien Granjon, Philippe Archias, Richard Nordier, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du développement social urbain, n° 75, janvier-juin 2022, pp. 6-18.

Mots clés : Territoire-Logement, Politique de la ville, Quartier prioritaire, Exclusion numérique, Accompagnement, Exclusion sociale, Recherche d'emploi, Technologie numérique

Dossier composé de six articles :

- Inégalités sociales-numériques : décryptage sociologique
- Les habitants des quartiers prioritaires ne sont pas des exclus du numérique
- Les pratiques numériques de recherche d’emploi des habitant·e·s des quartiers populaires
- Recherche d’emploi dans les quartiers populaires clermontois : une dématérialisation, mais à quel prix ?
- La stratégie numérique de Pôle emploi au service du parcours d’un demandeur d’emploi
- Pour une transformation numérique inclusive des TPE-PME

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Le mal-logement au prisme du genre. Le genre, un facteur de vulnérabilité et un impensé dans les stratégies de lutte contre le mal-logement

Article de Pauline Mouton, Romane Gadé, Adèle Perrin Wolanski, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 241, janvier-mars 2022, pp. 2-97.

Mots clés : Territoire-Logement, Inégalité, Discrimination, Genre, Femme, LGBT, Logement, Logement social, Vulnérabilité, Politique, Politique sociale, Famille monoparentale, Propriété, Rupture, Séparation, Pension alimentaire, Violence conjugale, Vieillissement, Veuvage, SDF, Prostitution, Bidonville, Hébergement, Hébergement temporaire, Maternité, Mixité, Travail ménager, Isolement, Politique de la ville

Ce numéro de Recherche sociale trouve son origine dans le constat, partagé entre différents membres de l’équipe de FORS-Recherche sociale, selon lequel le thème des inégalités de genre face au logement restait, en France, relativement peu abordé dans les différentes publications sur les publics défavorisés, et rarement frontalement, alors même que d’autres pays s’en étaient déjà emparé […]. Forts du constat qu’il n’y avait pas (encore) d’acteurs clairement identifiés dans la prise en charge de la thématique du genre en référence au mal-logement, ni sur le plan de l’expertise, ni sur celui de l’interpellation dans le champ précis de la lutte contre l’exclusion, nous avons proposé à la Fondation Abbé-Pierre de se saisir de cette question et de nous confier la réalisation d’une enquête, pour son rapport annuel 2023.
Si le choix de cette thématique pour le rapport de la Fondation ne posait aucun problème sur le fond, il est apparu finalement que l’analyse du mal-logement « au prisme du genre » posaient deux difficultés, principalement. La première difficulté qu’il a fallu dépasser a été celle du sentiment de redite. En effet, depuis 1996, date de parution du premier rapport sur l’état du mal-logement en France, la question des inégalités homme/femme, des discriminations ou des spécificités de traitement liées au genre avait été régulièrement abordée que ce soit dans des chapitres concernant les SDF, les enfants, les isolés, les familles monoparentales et les séniors.
La seconde difficulté résidait dans l’idée que les hommes pouvaient aussi parfois apparaître discriminés dans leur accès au logement, comme cela peut être le cas pour les isolés sans domicile qui peuvent être ressentis comme moins prioritaires qu’une femme seule ou qu’une mère isolée, pour l’obtention d’un hébergement ou d’un logement, et demeurer sans solution. Le véritable clivage apparaissait alors moins celui du genre que celui du niveau des ressources.
Pour prévenir ce type d’oppositions et dépasser ces deux difficultés, l’approche qui a été choisie a été de rendre visibles les mécanismes qui fragilisent les femmes dans leurs rapports au logement. « Rendre visibles » car ce qu’a révélé notre enquête c’est bien que le fait de genre était une réalité qui demeurait fortement invisibilisée, particulièrement en ce qui concerne les conditions de logement mais aussi les discriminations vis-à-vis du logement (qui concerne les femmes mais aussi les personnes LGBTQ+).

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Les « geysers », entre émeute et expérimentation : les timides débuts politiques de la ville récréative

Article de Alain Vulbeau

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 26, automne 2021.

Mots clés : Territoire-Logement, Jeunesse-Adolescence, Jeune, Milieu urbain, Eau, Crise, Jeu, Politique, Habilitation, Expérimentation, Banlieue

Cet article a pour objet les « geysers » de la canicule de juillet 2015. Ces phénomènes causés par l’ouverture « sauvage » des bouches d’incendie dans des villes de la banlieue parisienne ont été traités par les pouvoirs publics comme des sortes d’émeutes. Le texte rend compte également d’une expérimentation conduite pendant l’été 2016 rendant légale et sans risque l’ouverture des bouches d’incendie. Ce texte est l’occasion d’une réflexion sur l’habilitation des jeunes comme acteurs politiques, rendue en partie possible par l’emploi d’un cadre théorique articulant les concepts d’expérimentation, de maîtrise d’usage et de ville récréative.

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L’habitat inclusif, une alternative pour les personnes âgées ou handicapées. Retour sur l’expérience menée dans le département du Gard

Article de Lola Nimeskern, Alix Brouillon, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 240, octobre-novembre 2021, pp. 4-91.

Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, Personne âgée, Personne handicapée, Typologie, Dépendance, Besoin, Témoignage, Inclusion, Projet, Collectivité territoriale, Association, Animation, Espace, Habitat inclusif, Gard

Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.

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Ce que l'écologie fait à la politique

Article de Benoît Guillou, Simon Persico, Caterina Sarffati, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 382, juin 2021, pp. 19-65.

Mots clés : Territoire-Logement, Écologie, Environnement, Politique, Santé publique, Urbanisme, Milieu urbain, Pollution

Reconnaissons-le, écologie et politique ne font pas toujours bon ménage ! La prise en compte des enjeux écologiques dans l’action politique et dans l’organisation sociale reste lente, difficile et parfois décourageante face à la gravité des enjeux. Comment se fait-il que la France, pays hôte de la COP21, ait à nouveau manqué l’objectif qu’elle s’était fixé pour 2019, réduisant ses émissions de 0,9 % au lieu des 1,5 % visés ? Le Haut conseil pour le climat le souligne dans son rapport 2020 : « Les actions climatiques de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux ni des objectifs qu’elle s’est donnés. »

Jeunes et désobéissants

Article de Christian Mellon

Paru dans la revue Projet, n° 382, juin 2021, pp. 43-45.

Mots clés : Territoire-Logement, Jeune, Contestation, Environnement, Écologie, Militantisme, Implication personnelle, Citoyenneté

Face aux inerties gouvernementales dans la lutte contre le dérèglement climatique, les jeunes multiplient les actions de désobéissance civile. Refus de la politique ou nouvelle forme de l’engagement citoyen ?

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Le charme discret de la mixité : comment attirer des ménages bourgeois dans les écoquartiers

Article de Marie Piganiol

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 238, juin 2021, pp. 56-81.

Mots clés : Territoire-Logement, Quartier, Classe sociale, Bourgeoisie, Mixité sociale, Logement social, Paris

Les écoquartiers, en vogue dans les villes françaises depuis la fin des années 2000, présentent la spécificité d’être à la fois socialement mixtes et habités par une part substantielle de ménages bourgeois. Ceux-ci y occupent des logements onéreux entourés d’habitat social, alors que d’ordinaire, ils redoutent leur proximité et préfèrent l’entre-soi des quartiers cossus. Comment expliquer ce paradoxe ? Enquêtant sur la fabrique concrète d’un écoquartier parisien, cet article analyse les ressorts politiques et économiques d’une mixité inhabituelle. L’argument proposé est qu’en focalisant la politique de mixité sur le logement social, les élus abandonnent le peuplement des logements privés aux promoteurs. Privilégiant des logements haut de gamme, jugés plus lucratifs, les promoteurs ont ciblé les ménages les plus solvables, conduisant les urbanistes et les architectes à ajuster le quartier à ces habitants peu familiers de la mixité. Ces derniers ont rendu la mixité discrète à l’intérieur du quartier et travaillé au caractère distinctif des espaces publics et privés, conformément aux aspirations des classes supérieures.

La loi Solidarité et renouvellement urbain, vingt ans après. Retour sur son origine, son article 55, sa portée et son actualité

Article de Thibault Tellier, Florence Lerique, Didier Desponds, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 238, avril-juin 2021, pp. 5-98.

Mots clés : Territoire-Logement, Loi, Habitat, Urbanisme, Logement social, Approche historique, Politique de la ville, Milieu urbain, Mixité sociale, Bilan, Évaluation, Bailleur, SRU (Loi), Fondation Abbé Pierre, Nantes

"[...] L’un des principes que nous pouvons retenir de cette loi est qu’elle a introduit dans les politiques publiques la notion d’un repère national et quantifiable à atteindre : avec la loi SRU, partout en France, les communes doivent atteindre la proportion de 20 à 25 % de logements sociaux sur leur territoire. La loi SRU a fait en sorte que la production de logement social soit une norme nationale et que cette norme fasse abstraction de toutes les contingences locales, ce qui constitue l’un des facteurs de réussite de cette loi. L’instauration d’un seuil à atteindre a permis de construire un récit autour de la construction de logement social et a permis, parce qu’il s’agissait d’une norme imposée par l’État, d’aider les élus à s’abstraire des réticences qu’ils pouvaient parfois rencontrer localement. [...]

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Mise en œuvre de politiques municipales jeunesse et sports : quand les "jeunes-vieux" dans les quartiers deviennent une catégorie d’action publique officieuse et émergente

Article de Coralie Lessard

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 25, printemps 2021.

Mots clés : Territoire-Logement, Jeune, Quartier, Politique de la ville, Commune, Laïcité, Équipement sportif, Contrôle social, Classe d'âge

Dans un contexte sociétal fait de politiques publiques gouvernementales vigilantes face au risque de radicalisation, cet article s’interroge sur la nature et les modalités de l’action publique municipale auprès des "jeunes" et des "moins jeunes" dans les quartiers comme groupes cibles particuliers. Sont abordés l’émergence et le traitement de la catégorie informelle des "jeunes-vieux" dans le cadre spécifique de services municipaux jeunesse et sports alors même que les missions traditionnelles de ces services n’ont pas forcément vocation à les prendre en charge. La problématique s’étend à la fois sur la redéfinition des frontières de l’action de ces services et sur les modalités d’encadrement de jeunesses perçues comme indésirables, tout en permettant de discuter de la pertinence des mesures entreprises. Des formes de contrôle social des "jeunes-vieux" qui dérangent et qui font peur dans les quartiers sont rendues possibles, car la démarche n’est pas incompatible avec les attentes immédiates de ce public en matière de loisirs. Dans ce cadre, l’effectivité des politiques sociosportives étudiées est questionnée.