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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 84

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Les espaces écoute parents, drôles d’endroits pour une rencontre…

Article de Béatrice Fabre

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 64-70.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Psychanalyse, Consultation, Accueil enfant-parents, Famille, Écoute, Symptôme

À partir de son expérience au sein d’un « espace écoute parents », l’auteure, psychologue à l’École des parents et des éducateurs de Toulouse, présente les concepts qui lui permettent d’orienter par la psychanalyse une pratique de consultations ponctuelles et de proximité sociale et géographique, et d’appréhender les familles d’aujourd’hui, quelle qu’en soit la forme, toujours singulière. Des vignettes cliniques illustreront les effets de la parole et les mises au travail psychique qui peuvent en découler.

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Rencontrer un parent différent : l’expérience des espaces de rencontre pour le maintien des relations enfant-parents

Article de Serge Bedère, Emmanuelle Moraël

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 78-84.

Mots clés : Enfance-Famille, Rencontre, Pathologie, Justice, Maintien du lien, Relation enfant-parents

Qu’un parent bénéficie d’un suivi ou, parce qu’il est hospitalisé, de l’accompagnement d’un soignant à l’espace de rencontre, qu’il n’ait pas de prise en charge ou soit en rupture de soins, que la situation dépende du juge des enfants, d’une mesure AEMO, d’un placement en famille d’accueil mais aussi du juge aux affaires familiales, certains espaces de rencontre mettent en place pour ces parents des modalités d’accueil spécifiques ; d’autres prennent appui sur le collectif pour atténuer les effets de résonance. Il s’agira de témoigner de ces pratiques à partir de celle du premier espace créé : le Point rencontre de Bordeaux.

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« Papa, Maman, bobos… »

Article de Marie Rajablat, Vésiane de Truchis Ramière

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 85-91.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Hospitalisation, Parentalité, Psychiatrie infantile, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Adolescent

L’unité Esquirol est une unité d’hospitalisation à temps complet pour enfants et adolescents. Notre travail inclut une juste et nécessaire proximité avec les familles. Pour ces jeunes patients, famille rime avec famille d’origine, famille recomposée, décomposée, adoption, famille d’accueil, services sociaux, etc. Alors comment transformer l’accueil de ces jeunes et leurs parents en une rencontre nouvelle et créatrice où chacun a une place et où la proximité des êtres devient moins insoutenable ?

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Le SASEP : une aide aux enfants et à la parentalité : retour sur dix ans d’expériences au travers du témoignage de parents

Article de Jean Pierre Pesce, Isabelle Mathieu, Sydney Gaultier

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 71-77.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Accompagnement, Soutien à la parentalité, Parole, Environnement social, Famille

Sur l’initiative du SASEP, des parents évoquent leur expérience de ce dispositif d’accompagnement. Ce texte est construit sur la base de leurs paroles et retrace le parcours conjoint des parents et de leurs enfants. Les modalités de prise en charge du SASEP apparaîtront progressivement au travers de la représentation que les parents en donnent. L’ajustement d’une aide à la parentalité peut ainsi se soutenir de l’expression chez ces parents de leurs attentes et quelquefois de leur désarroi face à des professionnels qui ont pour tâche de les soutenir.

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La fratrie : mythe et réalité

Article de Bertrand Chapuis

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 92-97.

Mots clés : Enfance-Famille, Fratrie, Psychanalyse, Inceste, Complexe d'Œdipe, Mythe, Identité, Psychothérapie, Conscience de soi

Pour que l’enfant devienne un individu responsable, sa psyché doit se construire avec des imagos organisateurs de son narcissisme et de son rapport aux autres. Mal organisés, ces imagos entrent en conflit et renvoient à la clinique de l’infantile, du conjugal, du parental et du familial. Les grands récits sur les origines confèrent aux relations fraternelles horizontales un rôle tout aussi essentiel que les relations verticales transgénérationnelles dans la construction de ces imagos.

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Indifférenciation sexuelle conjugale et confusion des rôles parentaux chez des sujets toxicomanes sous substitution

Article de Charlène Guéguen, Bernard Golse, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 39-50.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Enfance-Famille, Couple, Toxicomanie, Parentalité, Traitement de substitution, Grossesse, Différenciation sexuelle

Dans la rare littérature dédiée à la dynamique conjugale des sujets toxicomanes, plusieurs particularités sont mises en avant : l’indifférenciation sexuelle, la structure conjugale en triade, mais aussi l’investissement du toxique comme « mythe fondateur » du couple. L’article tend à mettre en évidence, chez des couples sous traitement de substitution, de quelle façon l’accès à la parentalité peut être source de bouleversements intenses, notamment par la réintroduction brutale de la différenciation sexuelle. À partir d’entretiens conjugaux, il a été relevé un vécu corporellement et psychiquement effractant au moment de la naissance du premier enfant. On observe une réorganisation de la dynamique conjugale avec une impossibilité à poursuivre la vie conjugale sur le plan sexuel et une confusion des rôles parentaux.

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Une bisexualité psychique singulière à chaque maternité

Article de Laurence Mathon Tourné, Anne Boisseuil

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 51-64.

Mots clés : Enfance-Famille, Maternité, Parentalité, Bisexualité, Psychisme

Chaque maternité d’une femme est unique et suit un long processus psychique qui la transforme. Chaque maternité est l’objet d’un remaniement psychique et celui de la bisexualité psychique en est un exemple singulier. L’accès à la parentalité est un temps spécifique de l’évolution de la bisexualité psychique d’une femme et le bouleversement de cette dernière participe à singulariser chacune des maternités d’une femme. Nous proposons d’évoquer une bisexualité psychique qui n’est pas figée dans le temps, mais se transforme au cours du développement psychosexuel, évoluant notamment sous la forme d’un fantasme de complétude. Deux cas cliniques viendront expliciter les positions adoptées dans cet article.

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Destins de la sexualité dans la thérapie psychanalytique de couple

Article de Alberto Eiguer

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 79-92.

Mots clés : Enfance-Famille, Sexualité, Psychanalyse, Thérapie de couple, Contre-transfert

Aujourd’hui, le thérapeute psychanalytique de couple (tpc) ne se réfère que rarement dans sa pratique au sexuel et à la sexualité. L’auteur étudie cette évolution en proposant deux hypothèses. Les orientations théoriques les plus répandues parmi les tpc auraient-elles une influence sur la difficulté à intégrer le sexuel et les troubles sexuels du couple dans l’analyse des cas ? La spécificité de ce cadre, un couple/un analyste, n’y joue-t-elle pas un certain rôle ? L’auteur rappelle le travail d’auto-analyse du thérapeute en soulignant que pour comprendre les dynamismes en jeu on doit entendre le cadre comme développant un espace psychique inédit, un chaudron néogroupal. Trois exemples cliniques illustrent ces idées.

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Ce qui se joue entre les parents et leur enfant à travers le rituel et l’histoire de la « petite souris »

Article de Hélène Compoint

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 105-115.

Mots clés : Enfance-Famille, Anxiété, Relation enfant-parents, Rite, Complexe de castration, Culture

À partir d’une enquête de l’ethnologue Julie Delalande (2009) portant à la fois sur la pratique dans de nombreux pays de rituels liés à la perte des dents de lait et sur les croyances des élèves en France de la grande section de maternelle jusqu’en ce1, l’auteure propose d’analyser ce qui se joue entre les parents et l’enfant à travers le rituel et l’histoire de la « petite souris ». L’auteur postule que ceux-ci ont une fonction culturelle qui rend transitionnelle l’expérience d’une perte pour l’enfant et qui lui permet de vivre des éprouvés de « merveilleuse inquiétante étrangeté » alors que la perte des dents de lait pourrait lui rappeler des angoisses archaïques de morcellement, des désirs cannibaliques, des angoisses de castration. L’analyse comparative des rituels selon les pays à propos de la chute des dents de lait permet de dégager ce qu’il y a de spécifique au rituel de la « petite souris » : la question de la sublimation de l’analité en famille contre le retour d’angoisses archaïques et de castration.

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Eloge de l'ennui

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École

Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.

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