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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 310

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Cybercriminalité

Article de Alexia Sebag, Eva Carrion

Paru dans la revue Enfance majuscule, n° 5, janvier 2021, pp. 13-41.

Mots clés : Justice-Délinquance, Internet, Addiction, Réseau social, Criminalité, Harcèlement moral, Harcèlement sexuel, Viol, Prévention, Technologie de l'information et de la communication

Le débat contradictoire : source d'affrontement ou outil précieux ?

Article de Jacques Trémintin, François Balta

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 215, janvier 2021, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Débat, Analyse critique, Opinion, Courant de pensée, Savoir, Animation, Accompagnement, Pédagogie, Liberté d'expression, Parole

S'il est essentiel de pouvoir dire à son interlocuteur que l'on n'est pas d'accord avec son opinion, il l'est tout autant de considérer que de telles divergences ne sont pas une anomalie dans les relations humaines, mais une incroyable chance pour elles. Car toute vision unilatérale du monde dans lequel nous vivons enferme l'esprit humain dans une totalité conceptuelle qui mène au totalitarisme. Alors que de la multiplicité des points de vue naît la richesse des connaissances humaines, de la réflexion et de la pensée. Pour s'en convaincre, ce dossier propose au lecteur un petit état des lieux de ce que recouvre le débat contradictoire, pour ensuite tenter d'identifier les bienfaits que son usage procure sur le terrain, tant aux professionnels de l'animation qu'aux publics qu'ils accompagnent.

Comité économique et social : renouer le dialogue

Article de Jean Marc Engelhard, Nadia Rahou

Paru dans la revue Direction(s), n° 193, janvier 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Comité social et économique, Représentant du personnel, Conditions de travail, Sécurité, Risques psychosociaux, Établissement social et médicosocial, Management, Syndicat

Un an déjà que toutes les organisations de plus de onze salariés, disposent d'un comité social et économique (CSE). Souvent encore en phase de rodage en raison de la crise sanitaire, cette nouvelle instance représentative du personnel doit désormais trouver ses marques, tout comme ceux qui la composent, afin de contribuer à dynamiser le dialogue social.
Inciter les structures sociales et médico-sociales à concevoir des modes de management du dialogue social porteurs d'action améliorant les conditions de travail, allant du développement de bonnes pratiques à la négociation d'accords : telle est l'ambition de l'incubateur de comité social et économique créé par l'Uriopss Occitanie.
La fusion des instances représentatives du personnel peut-elle avoir des effets positifs sur le cadre de l'exercice professionnel ? Oui, répond Nadia Rahou, chargée de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) à condition que des moyens suffisants, c'est-à-dire au-delà du légal, soient affectés au comité social et économique.
Les élus du comité social et économique de l'Adapa 54 ont travaillé en étroite collaboration avec la direction pour affronter la crise du Covid-19. Des échanges permanents ont permis d'adapter les protocoles d'intervention aux domiciles en temps réel.
Profiter de la mise en place des comités sociaux et économiques pour dynamiser le dialogue social : telle est l'ambition de l'Iriae Hauts-de-France, qui a accompagné sept structures d'insertion dans cette démarche, en misant sur l'amélioration des conditions de travail.

Aide à domicile : enfin l'heure du big bang ?

Article de Clémence Dellangnol, Alexandra Garabige

Paru dans la revue Direction(s), n° 191, novembre 2020, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Handicap, SAAD, Management, Financement, Reconnaissance, Usure professionnelle, Coordonnateur, Handicap psychique, Autonomie, Association, Équipe, Conditions de travail

La place centrale des services d'aide et de soin à domicile auprès des personnes fragiles n'est plus à démontrer, d'autant plus avec la crise sanitaire. Financement, missions, attractivité... Ses acteurs sont décidés à remettre à plat son modèle, et défendent une vision ambitieuse de leur activité. Les pouvoirs publics suivront-ils le cap ?

Les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) des familles fragiles militent pour une meilleure reconnaissance de leur plus-value. Et font valoir leur rôle dans la prévention de la souffrance psychique et sociale.

Huis clos de l'espace intime, précarité des salariés, sous-représentation des usagers... Si les alertes des acteurs ont aussi peu d'effets, c'est parce que l'intervention à domicile cumule les facteurs d'invisibilité, estime la sociologue Alexandra Garabige. Les services ont tout intérêt à se positionner en coordonnateurs du secteur pour mieux se faire entendre.

En 2013, l'association havraise Côté cours a complété son offre globale comprenant déjà un Samsah et des habitats partagés avec un SADS, afin de faciliter l'autonomie des personnes handicapées psychiques. Ce en s'appuyant sur des professionnels spécialement formés.

En accordant plus d'autonomie aux équipes, l'association Aide à domicile pour tous de Loire-Atlantique (ADT 44) combine amélioration des conditions de travail et augmentation de la productivité. Des évolutions qui se répercutent sur les salaires des intervenants.

Accès aux soins : quel remède miracle ?

Article de Laetitia Delhon, Alice Casagrande

Paru dans la revue Direction(s), n° 189, septembre 2020, pp. 22-29.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accès aux soins, Précarité, Pauvreté, Prévention sanitaire, Accès aux droits, Formation, Médecin, Relation soignant-soigné, Suivi médical, Solidarité, Education thérapeutique

Si la crise sanitaire a mis en lumière les défaillances de l'accès aux soins des publics vulnérables, le sujet est parfaitement connu du secteur social et médico-social qui en a fait un cheval de bataille. Renforcement de la prévention, meilleur accès aux droits, création de partenariats et innovations... prennent leur place dans un système de santé qui peine toujours à fluidifier les parcours.
Reconnaître le savoir expérientiel des publics, mobiliser la compétence des professionnels du domicile, oeuvrer pour la démocratie sanitaire... Autant d'enjeux pour le secteur qui doit affirmer son rôle, estime Alice Casagrande, présidente de la Commission de promotion de la bientraitance nationale et de la lutte contre la maltraitance.
Dans la métropole lilloise, le Réseau santé solidarité associe depuis 2005 les acteurs hospitaliers et les associations sociales et médico-sociales. Réactivité et coordination permettent d'accompagner efficacement les situations complexes des personnes en difficulté.
Dans le Morbihan, des structures médico-sociales et un hôpital de proximité ont oeuvré ensemble pour faciliter l'accès aux soins des personnes en situation de handicap. Lequel passe par la sensibilisation des soignants comme des patients.

Environnement : s'engager durablement

Article de Pascal Nguyen, Sandra Bertezene

Paru dans la revue Direction(s), n° 188, juillet-août 2020, pp. 16-23.

Mots clés : Travail social : Établissements, Environnement, Développement durable, Établissement social et médicosocial, ESAT, Écologie, Association, Management, Énergie, Pollution, Organisation du travail

A l'instar de tous les acteurs économiques, les établissements et services doivent réduire l'impact de leurs activités sur l'environnement. Si de plus en plus de directions ont intégré le développement durable dans leur stratégie, des freins demeurent. Elles ont un rôle moteur à jour pour entraîner les équipes.

Travailler sur le respect de l'environnement est une bonne entrée en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) selon la professeure de gestion Sandra Bertezene. Pour qui cette démarche ne doit pas être remise en question par la crise sanitaire et ses impacts économiques et sociaux, bien au contraire.

Lorsqu'il s'est agi de s'implanter sur un nouveau site afin de développer ses activités, l'établissement et service d'aide par le travail (Esat) Allaines/Albert (Somme) s'est fixé pour premier objectif de réduire son impact écologique en misant notamment sur l'économie circulaire.

L'association Gapas a créé un poste de chargé de mission Développement durable. L'initiative permet un pilotage de tous les projets de l'organisation dans ce domaine. Un point fort pour conduire une stratégie ambitieuse sur le long terme.

TISSILA : une expérience associative d'intervention sociale en matière de santé infantile et maternelle au Sud-Est du Maroc

Article de Françoise Claron, Laaziza Okmenni

Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 41-50.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé, Enfant, Mère, PMI, Milieu rural, Précarité, Association, Mortalité, Accouchement, Mortalité infantile, Scolarisation, Épidémie, Maroc

L'écriture de cet article à deux, parfois à double voix, est le fruit des échanges, d'une collaboration, d'une découverte et d'une connaissance mutuelle d'à peine quelques mois. Au départ il s'agit d'une réponse à l'appel à contribution du numéro 160 de la revue FORUM consacré tout particulièrement au Maroc.

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CHRS : au carrefour de nombreux défis

Article de Flore Mabilleau, Mauricio Aranda

Paru dans la revue Direction(s), n° 186, mai 2020, pp. 16-23.

Mots clés : Lien social-Précarité, CHRS, SDF, Précarité, Pauvreté, Accompagnement social, CPOM, Réinsertion sociale, Exclusion sociale, Empowerment, Posture professionnelle, Addiction, Dignité

Mettre à l'abri et accompagner un public sans domicile nombreux aux besoins de plus en plus complexes, trouver des places dans des dispositifs saturés... Les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) doivent relever plusieurs challenges, dont celui d'intégrer la stratégie du Logement d'abord. Se réinventer imposera de desserrer l'étau financier, en particulier après l'épidémie de Covid-19.

Mauricio Aranda, chercheur associé de l'Institut des sciences sociales du politique, au CNRS, et du réseau de recherche "Aux frontières du sans-abrisme, a soutenu, en 2019, une thèse sur l'histoire de l'hébergement social des sans-abri. Il revient sur la genèse et l'évolution des CHRS.

En adoptant une approche "axée rétablissement" en 2018, le centre d'hébergement et de réinsertion sociale Buzenval (Paris 19e) a revu son organisation institutionnelle, ainsi que la posture professionnelle de ses travailleurs sociaux.

Le centre d'hébergement et de réinsertion sociale hors les murs de l'association Visa, à Lille (Nord), permet à des personnes sans domicile de devenir locataires de droit commun, tout en bénéficiant d'un accompagnement social renforcé. Un dispositif dont le déploiement est freiné en raison du manque de logements disponibles.

Jeunesse : où va la justice des mineurs ?

Article de Justine Canonne, Hélène Chéronnet

Paru dans la revue Direction(s), n° 185, avril 2020, pp. 22-29.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Prévention de la délinquance, Délinquance juvénile, Juge des enfants, Répression, Réforme, PJJ, Service civique volontaire, Autonomie, Insertion sociale, Estime de soi

Systématisation de la réponse pénale, alignement du droit des mineurs sur celui des majeurs, recours accru à l'enfermement... Depuis les années 2000, une logique plus coercitive gagne du terrain sur les principes fondateurs de la justice des enfants. Et la réforme de l'ordonnance de février 1945, applicable en octobre 2020, semble confirmer la tendance. Au grand dam des professionnels.

L'impératif de performance qui a irrigué les politiques publiques depuis les années 2000 n'a pas épargné la justice des mineurs, explique la sociologue Hélène Chéronnet. Un secteur où il a entraîné un bouleversement des pratiques et des identités professionnelles au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse comme de l'institution judiciaire.

A Meaux (Seine-et-Marne), le Fil d'Ariane mise sur l'autonomie des jeunes franciliens placés sous protection judiciaire. Ce dispositif, qui articule logement individualisé et accompagnement soutenu, vise tant la restauration de l'estime de soi que l'insertion dans le cadre d'un projet professionnel.

Télémédecine : connexion en cours

Article de Laëtitia Delhon, Virginie Drecq, Christian Huart, Jean-Philippe Cobbaut

Paru dans la revue Direction(s), n° 180, novembre 2019, pp. 22-29.

Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire, Accès aux soins, Éthique, Relation soignant-soigné, Consultation, MAS, Autisme, Épilepsie, Milieu rural, EHPAD, Gériatrie, Santé, Télémédecine

Face aux besoins sur les territoires, les projets de télémédecine se développent dans le secteur social et médico-social. Bénéfices attendus ? L'amélioration des parcours et de l'accès aux soins des personnes accompagnées. Mais l'essaimage de cette pratique médicale à distance, qui facilite le décloisonnement, nécessite un engagement fort des acteurs qui rencontrent encore quelques freins.

Juriste et philosophe, Jean-Philippe Cobbaut a cofondé la chaire Droit et Ethique de la santé numérique de l'unité de recherche Ethics à l'université catholique de Lille. Il invite à réfléchir aux enjeux juridiques et éthiques de la nouvelle relation médicale induite par la télémédecine.

Dans l'Indre, une maison d'accueil spécialisée (MAS) a lancé dès 2012 un dispositif de téléconsultation pour ses 24 résidents en situation d'autisme et d'épilepsie. Une réponse de soins indispensable dans ce territoire rural où les spécialistes médicaux se font rares.

En Ile-de-France, 15 Ehpad participent au projet de télémédecine Geriatrix piloté par le service de gériatrie ambulatoire de l'hôpital Emile Roux. Ce dispositif permet de sécuriser le parcours des résidents et le travail des soignants dans les établissements.