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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Trouble de l’oralité alimentaire du prématuré : pour un travail pluridisciplinaire en libéral

Article de Justine Veyssière, Morgane Le Peintre

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 31-35.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prématurité, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Pluridisciplinarité, Développement sensoriel, Prise en charge, Orthophoniste, Psychomotricien

Du fait de leur bagage neurologique immature et de leurs premières expériences sensorielles plutôt négatives, les bébés nés prématurément sont plus à risque de développer des troubles de l’oralité alimentaire (TOA). Le travail précoce et pluridisciplinaire est donc primordial pour mener à bien ces prises en charge. Un dispositif de travail pluridisciplinaire spécifique et complémentaire peut permettre d'accompagner au mieux ces enfants prématurés souffrant de TOA.

Un groupe de travail parents-soignants sur les troubles de l’oralité alimentaire

Article de Véronique Leblanc

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 29-30.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Association, Groupe de travail, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Parents, Information, Pluridisciplinarité, Outil, Prévention, Goût, Jeu

Le groupe Miam-Miam est né dans l’espoir de réunir des parents et des soignants de toutes fonctions et de différentes régions, confrontés au quotidien aux troubles de l’oralité alimentaire des enfants. L’association a pour objectifs de partager et d’échanger les connaissances, expériences et outils pour mieux faire connaître, prendre en soins et prévenir ces troubles.

L’oralité chez le nouveau-né et son rôle dans le développement psychique de l’enfant

Article de Lisa Ouss

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 24-28.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prématurité, Sexualité infantile, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Psychanalyse, Attachement, Développement cognitif, Psychopathologie

La notion d’oralité est complexe. Si la construction des compétences et de fonctions orales de la bouche, organe ouvert sur l’extérieur et l’intérieur, est plus aisée à décrire, leur implication dans la construction psychique est encore spéculative et dépend de la façon dont nous construisons nos modèles du développement. L’oralité des psychanalystes est ainsi indissociable des théories de la sexualité infantile et de l’attachement. Les incidences de ces notions sont développées en soulignant la part respective de la réalité de l’oralité instrumentale et des dimensions psychiques ou émotionnelles. Les avatars de l’oralité sur le plan psychopathologique sont abordés, en questionnant les catégories diagnostiques actuelles. D’une meilleure caractérisation des troubles de l’oralité alimentaire vers des propositions d’accompagnement, le chemin reste long mais passera nécessairement par une démarche de compatibilité entre approches et disciplines.

Le soutien à l’oralité en service de néonatalogie

Article de Coralie Martin

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 18-23.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prévention, Soin, Développement sensoriel, Alimentation, Trouble du comportement alimentaire, Puéricultrice, Famille, Stimulation, Goût, Sens, Soutien à la parentalité

Le soutien à l’oralité est longtemps resté au second plan dans les services de néonatalogie. Pourtant, des aversions alimentaires et des troubles de l’oralité avec un impact très lourd sur la vie de l’enfant peuvent apparaître. Comment faire en sorte que l’alimentation des enfants les plus vulnérables devienne un plaisir ? Retour d’expérience d’une puéricultrice, référente en oralité, qui travaille sur la prévention des dystimulations orales en néonatalogie, en lien avec la famille.

Une préoccupation parentale hypocondriaque primaire

Article de Romuald Jean Dit Pannel, Rose Angélique Belot, Christelle Viodé, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 33-50.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Parents, Crèche, Hypocondrie

Les auteurs, chercheurs et praticiens dans le champ de la périnatalité et de la petite enfance, proposent un rappel de diverses conceptualisations psychopathologiques, cliniques et psychanalytiques de l’hypocondrie. Ils soulignent le caractère ordinaire de l’hypocondrie notamment dans la rencontre des (devenant) père et mère avec leur embryon, fœtus puis bébé. Ils font ainsi l’hypothèse d’une préoccupation parentale hypocondriaque primaire. Trois vignettes cliniques issues d’un travail de psychologues en crèche permettent de l’illustrer. Par ailleurs, ils mettent en évidence la manière dont les membres d’un groupe professionnel, ici d’une crèche, peuvent proposer un véritable accueil et traitement des préoccupations hypocondriaques des parents.

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Plus-value de la puéricultrice hospitalière

Article de Emilie Courtois, Mathilde Le Garf, Françoise Zammit, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 342, décembre 2020, pp. 11-33.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puéricultrice, Hôpital, Individualisation, Équipe soignante, Enfant malade, Compétence professionnelle, Coordination, Hospitalisation, Pédiatrie, Nourrisson, Consultation médicale, Parentalité, Pédagogie, Réduction des risques, Jeu

Si un doute subsistait sur la plus-value de la puéricultrice en milieu hospitalier, la lecture de ce dossier devrait le lever. Prendre le leadership au sein d'un service de soins, monter un projet sur l'optimisation du parcours de soins des enfants avec une hospitalisation programmée, mener des consultations auprès d'enfants et de parents, mettre en place une formation pour prévenir les événements indésirables en service de néonatalogie, former ses collègues aux soins de développement des nouveau-nés en passant par le jeu, etc. sont autant d'exemples qui confirment les bénéfices apportés par la puéricultrice hospitalière.

La prosodie de l'enfant à l'interface de la musique et de la parole

Article de Karine Martel, Chantal Caracci, Marie Thérèse Le Normand

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 451-473.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fœtus, Nourrisson, Acquisition du langage, Musique, Parole, Rythme, Psychologie du développement

La musique et la parole sont des signaux sonores complexes, basés sur les mêmes configurations acoustiques que sont la durée, l’intensité et la hauteur, qui suivent plusieurs niveaux d’organisation : la morphologie, la phonologie, la sémantique, la syntaxe et la pragmatique pour la parole ; le rythme, la mélodie, et l’harmonie pour la musique. L’une des composantes les plus saillantes de la musique est sa dimension mélodique, résultant d’un ensemble de variations de « hauteur » sonore – corrélat perceptif de la fréquence – intervenant au fur et à mesure qu’un morceau se déroule. De même, pour la parole, l’une des composantes les plus saillantes est la mélodie qui, combinée au tempo et au timbre de la voix, forme une véritable partition musicale. En nous appuyant sur les données de la littérature, nous nous demanderons dans quelle mesure ces deux systèmes de communication, parole et musique, s’appuient sur des phénomènes prosodiques communs, partagés ou distincts que perçoit le bébé dans le milieu utérin et au cours de son développement. Dès le 3e trimestre de grossesse, le fœtus est déjà capable de percevoir des rythmes qui reposent sur une organisation temporelle très régulière s’apparentant à ceux de la musique. Ensuite, le nouveau-né présente des capacités de perception de la parole relatives à des indices communs à la musique tels que l’accentuation, le rythme, le débit et les pauses. Parallèlement, le langage que les adultes adressent au bébé aide le nourrisson non seulement à parfaire ses connaissances sur les formes prosodiques du babillage, des mots et des phrases de sa langue maternelle mais aussi à exprimer ses émotions dans les aspects pragmatiques du langage.

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L'introduction des textures dans la période de diversification alimentaire en France

Article de Leslie Lemarchand, Mélanie Carnault, Sophie Kern

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 527-548.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Prévention sanitaire, Nourrisson, Apprentissage précoce, Comportement alimentaire

Les recommandations de santé publique concernant l’ordre et l’âge d’introduction des textures au cours de la période de diversification alimentaire ne sont pas toujours précises et les connaissances sur l’application des préconisations sont peu documentées scientifiquement. La création du questionnaire « Inventaire des Conduites Alimentaires – ICA » pour lequel plus de 800 réponses ont été recueillies et analysées nous a permis de rendre compte des pratiques alimentaires mises en place dans les foyers français au stade de la diversification alimentaire. Deux résultats majeurs ressortent de cette étude. Le premier concerne les âges d’introduction (âge auquel un comportement émerge au sein de la population) et de consommation courante (âge auquel un comportement est observé chez plus de 75 % de l’échantillon) qui, en lien avec le développement des habiletés oro-motrices, varient selon les textures : les textures liquides et mixées sont introduites avant 4 mois alors que les autres textures le sont à partir de 5 mois. Par ailleurs, la chronologie suivante est observée pour les âges de consommation courante : la texture mixée est consommée par plus de 75 % des enfants à 6 mois, les liquides à 8 mois, les semi-solides à 10 mois et les solides à 14 mois. Le deuxième résultat confirme l’existence d’une fenêtre temporelle optimale pour l’introduction des aliments complémentaires qui se situerait autour de 10 mois.

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La consultation de puéricultrice

Article de Charles Eury, Sébastien Colson, Sandrine Mayen Rodrigues, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 339, août-septembre 2020, pp. 13-32.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puériculture, Puéricultrice, PMI, Consultation, Pratique professionnelle, Diagnostic, Inégalité, Enfant, Prévention, Coordination, Pluridisciplinarité, Suivi médical, Hôpital, Nourrisson

Les consultations de puéricultrice constituent une réalité aujourd'hui bien ancrée sur le territoire national. Pouvant prendre des formes diverses, elles s'exercent encore principalement dans les services de protection maternelle et infantile, où les puéricultrices bénéficient d'une autonomie suffisante pour développer une démarche de consultation formalisée. Le secteur hospitalier voit également s'accroître ce type de dispositif avec, à la clé, un parcours de soins fluidifié et un accompagnement des familles renforcé. Véritable mise en œuvre des compétences spécifiques de la spécialité de puéricultrice, ces consultations doivent désormais être reconnues et valorisées au niveau national. Nous vous proposons un tour d'horizon des pratiques actuelles et des évolutions futures.

Calmer les pleurs fréquents du nouveau-né avec l’ostéopathie

Article de Nadia Zerrouki

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 339, août-septembre 2020, pp. 34-37.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Pleurs, Médecine alternative, Anatomie, Motricité, Périnatalité

Les pleurs fréquents et inexpliqués du nouveau-né sont mis en lumière avec un cas de consultation d’ostéopathie. Le raisonnement et le travail de l’ostéopathe, par l’intermédiaire de la physiologie et de l’anatomie du nouveau-né, vont permettre de comprendre comment le thérapeute agit pour déterminer l’origine des pleurs et soulager les tensions. Grâce à la collaboration entre professionnels de santé de la petite enfance, les nouveau-nés sont pris en charge efficacement en ostéopathie dès les premiers jours de vie. Ce travail est primordial, afin de déterminer et de restaurer la mobilité globale du corps.