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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 41

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Errances en non-lieux et non-lieux de l’errance

Article de Catherine Alcouloumbré

Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 112-118.

Mots clés : Lien social-Précarité, Santé mentale-Souffrance psychique, Errance, Rupture, Psychanalyse, Temps, Corps, Précarité

Psychiatrie hors les murs auprès des plus démunis et création d’un centre indépendant, le capsy, lieu clinique d’écoute et d’accompagnement psychanalytique auprès de jeunes adultes en grande précarité, errances, ruptures, non-droit, non-lieux. Comment « adapter notre technique à ces conditions nouvelles » (Freud) ?
Une approche à travers mécanismes de défense et modalités de négation, clinique du déplacement, effets de distorsions du temps et de l’espace, dimension négative, corps déshabités, états de pseudo-psychose, clivages extrêmes du moi et les modes de subjectivation qui en sont produits.

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Transmission impossible, transmission d’un impossible

Article de Marie Jean Sauret, Marina Portuese

Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 102-107.

Mots clés : Complexe de castration, Généalogie, Lien social, Complexe d'Œdipe, Réel, Psychanalyse, Transmission

On n’est pas humain parce que seulement enfant d’humain, mais parce que chacun refait le pas que l’humanité a effectué pour subvertir son animalité. Le processus d’humanisation implique que chaque humain préserve ce qu’il est d’indéterminé de façon à ce qu’il puisse jouer de sa capacité de création dans la construction du « vivre ensemble ». Pour ce faire, est requise la « fonction paternelle » qui permet à chacun qui y consent de s’inscrire dans une généalogie. Il est impossible à la génération qui transmet les conditions d’exercice de cette fonction de contraindre la génération suivante à l’adopter. La transmission est contingente, singulière. La « modernité » a contrarié ce processus. En réponse s’est inventée la psychanalyse qui maintient à la disposition du sujet encombré les éléments nécessaires à son inscription humaine. Comment se transmettra-t-elle elle-même si elle redouble l’indétermination du sujet ? D’autant que la postmodernité, non contente de s’en prendre à la solution généalogique et, partant, à la névrose, semble chercher à disqualifier la psychanalyse elle-même.

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Travail social et psychanalyse : un projet de recherche à l'Institut Saint-Simon ARSEAA

Article de François Terral

Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 189-195.

Mots clés : Travail social, Recherche, Psychanalyse, Identité professionnelle

Le projet de recherche mené à l'Institut Saint-Simon ARSEAA autour des liens qui existent entre le travail social et la psychanalyse est l'occasion de réfléchir plus globalement à la question de la recherche en travail social. La clarification apportée par la conférence de consensus initiée et portée par la DGCS en 2013 permet de situer tout le sens d'une telle démarche dès lors qu'elle est menée par les acteurs du travail social. Comme objet de recherche, l'articulation du travail social à la psychanalyse forme un champ important à travailler, en ce qu'elle est fondatrice d'une part de l'identité des métiers du travail social.

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Filiation et parentalités aujourd'hui : chronique d'un groupe de travail psychanalytique

Article de François Provansal

Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 74-79.

Mots clés : Psychanalyse, Filiation, Parentalité, Modèle familial

Les transformations dues aux nouvelles parentalités remettent en cause le modèle traditionnel de la filiation dans les sociétés occidentales. L'apport des sciences humaines permet de les repenser pour leur donner une place socialement et juridiquement acceptable par tous. L'écoute analytique des sujets, en but aux processus administratifs qui réécrivent leur filiation, leur permet de sortir de la confusion qu'ils induisent.

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Travail social : le moment de transmettre

Article de Philippe Gaberan, Lin Grimaud, Rémy Puyuelo

Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 11-167.

Mots clés : Travail social, DDASS, Mémoire, Réforme, Décentralisation, Solidarité, Transmission, Valeur sociale, Laïcité, Mythe, Génération, Don, Soin, Psychiatrie infantile, HISTOIRE, Témoignage, Pédagogie, Filiation, Parentalité, Psychanalyse, Culture, Traumatisme, Mort, Intergénérationnel, Parole, Formation professionnelle, Travailleur social, Altérité, Livre, Savoir, Héritage, Théâtre, Insertion sociale, Écriture, Migration, Scolarisation, Enseignement, Psychose

L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…

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Les théories psychanalytiques du couple et leur évolution

Article de Haydée Popper Gurassa, Jean G. Lemaire

Paru dans la revue Dialogue, n° 210, décembre 2015, pp. 11-83.

Mots clés : Psychanalyse, Thérapie de couple, Inconscient, Groupe d'appartenance, Deuil, EHPAD, Institution, Mort, Soin, Couple, Gériatrie, Rire, Humour, Rêve, Filiation, Identité, Rencontre, Amour, Réseau d'information et de communication, Relation familiale, Thérapie familiale

Dans ce numéro seront abordées les évolutions cliniques et théoriques que traverse le travail psychanalytique en couple et notamment les thérapies de couple : évolution de leurs conditions de réalisation, de leurs motivations, formes nouvelles des relations amoureuses contemporaines, aide à la séparation, à la reprise de relations entre « ex », inhibitions sexuelles, familles « recomposées »... Ces évolutions nécessitent le développement de concepts spécifiques, originairement liés à l’intrapsychique, aux phénomènes groupaux et familiaux et leur extension : pathologie psychotique, processus identitaires inconscients, conflits du Moi et du Nous, ruptures, reprises, phénomènes d’emprise, passages à l’acte. Ce numéro traitera des bouleversements anthropologiques contemporains, souvent liés à une temporalité nouvelle modifiant la notion de durée. Le travail approfondi qui s’impose parfois en cure conjointe permettra de faire saisir les dimensions méthodologiques d’interventions thérapeutiques psychanalytiques, dans le cadre d’un transfert partagé entre les dimensions individuelles ou groupales.

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Le travail avec le couple en institution gériatrique

Article de Pierre Marie Charazac

Paru dans la revue Dialogue, n° 210, décembre 2015, pp. 21-32.

Mots clés : Couple, Personne âgée, EHPAD, Deuil, Mort, Institution, Psychanalyse

A partir de son expérience de psychiatre attaché en EHPAD, l'auteur commence par analyser les difficultés qu'ont les équipes gériatriques à travailler avec les couples sur la base du besoin de se protéger de l'excitation suscitée par couple réel et couple fantasmatique, puis du point de vue de l'exclusion du tiers absent, en, en opposant la permanence physique attendue des soignants à la présence symbolique du conjoint. Confrontant les modalités du deuil dans le couple et l'institution, il fait l'hypothèse que le couple serait porteur de ce que l'institution a besoin de se dissimuler pour survivre, le premier étant apte à traiter symboliquement l'absence et la mort tandis que la seconde tend à les ignorer ou à les conjurer.

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Evolutions théoriques et méthodologiques des thérapies psychanalytiques en couple

Article de Jean G. Lemaire

Paru dans la revue Dialogue, n° 210, décembre 2015, pp. 11-20.

Mots clés : Thérapie de couple, Psychanalyse, Inconscient, Identité, Groupe d'appartenance

Les thérapies psychanalytiques auprès des couples apportent un bénéfice thérapeutique personnel à chacun des patients et, souvent, à leur lien douloureux ambivalent, comme en témoigne une méta-analyse comparative des approches thérapeutiques anciennes ou contemporaines. Une compréhension psychanalytique plus groupale s'impose aujourd'hui pour mieux saisir les problématiques identitaires mises en jeu par les processus inconscients qui structurent tout groupe humain, mais aussi la spécificité groupale transgénérationnelle des familles et des couples, laquelle donne à leur vie émotionnelle et affective une si grande intensité.

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« Chibani-a-s » : vivre dignement ici et là-bas

Article de Samah Chaaban, Hakima Saadi

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 87-92.

Mots clés : Contrôle social, Équipe pluridisciplinaire, Psychanalyse, Immigration, Exil, Lien social, Conditions de vie, Accompagnement social, Habitat

Les Chibani-a-s (« anciens » en arabe dialectal), arrivés en France dans le contexte de la décolonisation, ont été nombreux à travailler en tant qu’ouvriers. Éloignés de leur famille, ils ont été logés dans des foyers de travailleurs immigrés. Aujourd’hui, confrontés à la question de rester ou de partir malgré un logement précaire, certains de ces retraités immigrés témoignent de la dégradation de leurs conditions de vie : difficulté d’accès aux soins, aux droits, réponse de l’institution inadaptée et stigmatisante.
L’une des problématiques repérée est le contrôle social, mais elle ne peut être traitée sans questionner ce qu’est « l’habiter » pour les Chibani-a-s. La « Case de santé », centre de santé associatif à Toulouse, a mis en place un accompagnement médico-psychosocial spécifique adressé aux Chibani-a-s. Un espace collectif, « El Zamane », a été créé, lieu d’échanges, de convivialité et de récits de leur parcours, ainsi que de leur histoire. À travers les réflexions qui ont alors émergé, les espaces collectifs peuvent être perçus comme des outils de renforcement du lien social, d’émergence de la parole afin de se réapproprier le sens de leur existence, de leurs choix personnels, la défense de leurs droits. Du côté des professionnels, cet outil peut permettre de questionner la manière de développer le lien, d’accueillir, de laisser place aux attentes de l’Autre.

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Les enseignements d’une pratique «à la frontière» : la résistance du psychanalyste

Article de Bertrand Piret

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 82-86.

Mots clés : Résistance, Psychanalyse, Exclusion sociale, Désir, Demande, Contre-transfert

Au-delà des difficultés liées à la clinique considérée du côté des patients (de leurs symptômes ou de leur absence de symptômes), la pratique « à la frontière » auprès des populations dites exclues soulève des résistances qui concernent directement les professionnels, à commencer par les psychanalystes. Quelles que soient les rationalisations, il est bien difficile de ne pas repérer à l’œuvre un évitement du transfert, une recherche inappropriée de jouissance à travers sa pratique, une interprétation erronée de la demande et une conception trop étroite du désir de l’analyste.

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