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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 86

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Les étudiants et leurs parents face à l’exercice d’activités rémunérées en cours d’études : quatre portraits de familles

Article de Vanessa Pinto, Tristan Poullaouec, Camille Trémeau

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 97-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Jeune, Aide financière, Parents, Classe sociale, Emploi, Insertion professionnelle, Valeur sociale, Famille monoparentale

En France, dans un contexte où l’obtention d’un diplôme est nécessaire pour accéder à un emploi qualifié et où les injonctions à l’entraide intergénérationnelle sont très fortes, les études font l’objet d’une mobilisation parentale importante, notamment sur le plan financier. À partir d’une enquête par entretiens auprès de 50 enquêtés – des étudiants et leurs parents ayant répondu à l’enquête nationale sur les ressources des jeunes –, l’article analyse comment se décline cette aide parentale selon les milieux sociaux, comment la participation de l’étudiant au financement de ses études est conçue et quels sens sont donnés aux études et à l’emploi étudiant. À travers quatre portraits de familles socialement diversifiées, il tente ainsi de replacer au sein de l’économie globale des rapports familiaux les études et les activités rémunérées des enfants et de les éclairer par la trajectoire de chacun des parents, leurs rapports au travail et les valeurs transmises à leurs enfants. Les familles adhèrent donc de manière très inégale en fonction de leurs trajectoires et de leurs ressources à la vision, promue par certains discours publics, du travail étudiant comme solution au financement des études et à l’insertion professionnelle des diplômés.

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D’une politique de défamilialisation à des pratiques de refamilialisation : les ressources des jeunes saisies par la Garantie jeunes

Article de Julie Couronné, Marie Loison Leruste, François Sarfati

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 79-96.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Revenu, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Prestation sociale, Mission locale pour l'emploi, Famille, Aide sociale, Individualisation, Pauvreté

À partir d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales, cet article analyse les représentations et les usages de l’allocation mensuelle versée dans le cadre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination des « jeunes Neets vulnérables ». Le propos porte à la fois sur les positions et sur les pratiques des acteur·trices, qu’il s’agisse des professionnel·les (conseiller·es d’insertion et directions de mission locale) ou des destinataires.
La Garantie jeunes relève du principe d’activation et les ressources économiques versées dans son cadre sont un encouragement à la mise en action des destinataires. L’article met en évidence une tension entre défamilialisation et refamilialisation qui caractérise l’usage que font les jeunes de l’allocation. Alors que ce dispositif est construit sur le principe de la défamilialisation de l’aide sociale, son appropriation par les jeunes révèle au contraire un usage familial très fort, dévoilant ainsi des « transferts familiaux inversés ». Néanmoins, l’allocation qu’ils et elles perçoivent à titre individuel, les conforte aussi comme individus. Individus en capacité de contribuer au collectif familial.

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Où va la politique de jeunesse en France ?

Article de Tom Chevalier, Sébastien Grobon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 53-77.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Crise économique, Jeune, Vulnérabilité, Économie politique, Réforme, Inégalité, RSA, Formation, Citoyenneté, Europe

La crise économique a accru les difficultés économiques et sociales des jeunes, et plus particulièrement de ceux qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation (Neets). Afin de prévenir et accompagner ces situations de vulnérabilité, plusieurs réformes ont été mises en place ces dernières années et sont également projetées dans de nombreux rapports. Dans cet article, nous présentons un état des lieux problématisé de ces propositions et réformes à la lumière de l’analyse comparée des régimes d’État-providence et de leurs effets sur les inégalités entre jeunes. Dans un premier temps, nous présentons une typologie des régimes d’accompagnement des jeunes vulnérables en Europe, tout en soulignant les obstacles au changement de l’action publique. Dans un second temps, nous mobilisons ce cadre théorique afin d’identifier trois « trajectoires de réformes » renvoyant à trois stratégies distinctes de lutte contre les inégalités : une trajectoire d’actualisation du régime existant visant d’abord à lutter contre la pauvreté des jeunes ; une trajectoire de dualisation des politiques de jeunesse se focalisant sur une redistribution monétaire verticale entre les familles ; et une trajectoire de changement de régime afin de promouvoir un droit à la formation tout au long de la vie dans la perspective d’une stratégie d’investissement social.

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Comment se composent les ressources des jeunes ? Le dossier illustré par l’enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ)

Article de Mickaël Portela, Emilie Raynaud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 23-52.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Revenu, Jeune, Enquête, Insertion professionnelle, Étudiant, Prestation sociale, Aide financière, Parents

Fin 2012, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) décident conjointement de mener une enquête sur les ressources des jeunes, afin de combler les difficultés de mesure des revenus des jeunes adultes de moins de 25 ans. [...]

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Avant-propos

Article de Nicolas Charles, Mickaël Portela, Emilie Raynaud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 5-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Revenu, Insertion professionnelle, Étudiant, Famille, Aide financière, Économie politique, Individualisme

Les jeunes en France sont confrontés depuis maintenant plus de 40 ans à une dégradation continue de leur situation et conditions d’emploi (Peugny et Van de Velde, 2016), à des difficultés structurelles d’insertion sur le marché du travail et, plus largement, d’insertion sociale. Sur le marché du travail, les difficultés rencontrées par les jeunes sont de deux ordres : d’une part, des obstacles pour accéder à un premier emploi et, d’autre part, des difficultés à obtenir un contrat à durée indéterminée (CDI). L’enquête Génération du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CÉREQ) montre que seulement quatre jeunes entrés sur le marché du travail en 2013 sur dix n’ont pas connu d’épisode de chômage au cours des trois années suivant la fin de leurs études (CÉREQ, 2017). Dans cette même enquête, on observe également que quatre jeunes sur dix sortis en 2013 du système éducatif occupent en 2016 un emploi à durée indéterminée, tandis que trois sur dix sont au chômage ou inactifs. Par rapport à l’ensemble de la population, les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont moins souvent en emploi. Quand ils sont en emploi, 47 % des jeunes sortis de formation initiale sont employés sous des contrats temporaires (contrat à durée déterminée, intérim), contre 15 % de l’ensemble de la population (Minni et Galtier, 2017). L’obtention d’un emploi, et plus encore d’un emploi stable, apparaît pourtant comme une condition nécessaire à la stabilité de la vie professionnelle, et plus largement à l’insertion sociale de ces jeunes, comme l’accès à un logement autonome (Portela et Dezenaire, 2014). [...]

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"Je voudrais que les jeunes se rencontrent et se mélangent"

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 199, mai 2019, pp. 34-39.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Animation, Besoin, Communication, Relation, Interaction, Pédagogie

Une des quêtes récurrentes des animateurs jeunesse est de permettre à "leurs jeunes" de se rencontrer, de se "mélanger". Ceci les amène à beaucoup réfléchir à propos de ce qui empêche ceci d'advenir, à créer des expériences... Plus ou moins heureuses. Faut-il poursuivre cette intention et si oui comment faire ?

L'information jeunesse : une socialisation citoyenne pour tous les jeunes ?

Article de Isabelle Danic

Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 27-44.

Mots clés : Lien social-Précarité, Jeunesse-Adolescence, Jeune, Participation, Citoyenneté, Militantisme, Bénévolat

L’étude d’un centre régional d’information jeunesse visant à « promouvoir [la] participation [des jeunes] comme membres actifs dans la société » révèle la mise en œuvre concomitante de plusieurs dispositifs de participation qui peuvent être envisagés comme formation à différents registres de citoyenneté. En venant s’informer, en étant accompagnés dans leurs projets et en participant aux actions proposées, de nombreux jeunes développent une citoyenneté juridique et civile. À côté de ces opportunités explicitement proposées à tous, l’institution repère et incite les jeunes qui leur semblent aptes à s’investir dans sa gouvernance. Cette socialisation à la citoyenneté politique est ainsi structurée socialement : les jeunes qui s’impliquent ont un niveau d’instruction et souvent une première expérience citoyenne qui leur permet d’intégrer la fonction d’administrateur.

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Jeunesses "de rue" et à la rue

Article de Francis Lebon, Thomas Sauvadet, Gérard Mauger, et al.

Paru dans la revue Agora, n° 83, 2019, pp. 43-124.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Quartier, Rue, Errance, Lieu de vie, Technologie numérique, Identité, Hôtel social, Sociabilité

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Armée/jeunesse : vocations, engagement et deuxième chance

Article de Laurent Besse, Christel Coton, Julie Verger, et al.

Paru dans la revue Agora, n° 82, 2019, pp. 41-142.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Armée, Motivation, Vocation, Formation

Tout au long du XXe siècle, l’armée s’est imposée comme une institution quasiment incontournable pour les jeunes Français. Aujourd’hui, si le service militaire a disparu de l’horizon des jeunesses masculines, l’armée reste une institution largement présente dans l’espace des possibles professionnels d’un nombre important de jeunes hommes et femmes : avec plus de 20 000 recrutements annuels, l’armée attire et retient des jeunes de profils sociaux et scolaires variés. Qui sont ces jeunes aujourd’hui volontaires pour rejoindre les rangs de l’institution ? Quelles sont les perspectives professionnelles et le format des « carrières » militaires des soldats et de leurs cadres ? Par ailleurs, l’armée participe aussi aux politiques d’insertion avec le service militaire adapté outremer ou le récent service militaire volontaire. Ce numéro d’Agora dresse un tableau inédit des jeunes engagés aujourd’hui (leur régime de formation, d’emploi et d’encadrement), mais aussi des ambitions tout à la fois professionnelles, morales et symboliques que nourrit l’institution à l’égard de certaines classes de « jeunes ».

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Jeunes et engagements au travail : une génération asyndicale ?

Article de Sophie Beroud, Camille Dupuy, Marcus Kahmann, et al.

Paru dans la revue Agora, n° 82, 2019, pp. 7-25.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Travail-Emploi, Travail, Jeune, Salarié, Motivation, Syndicalisme

Les jeunes continuent à s’engager mais, parmi leurs engagements, le syndicalisme et la représentation du personnel sont peu répandus. À partir d’une enquête quantitative et qualitative sur les trajectoires d’engagement et d’apprentissage de l’activité syndicale des jeunes travailleurs, nous rendons compte des facteurs et des processus qui conduisent les jeunes à peu se rapprocher des syndicats. Nous remettons en cause l’idée reçue d’un désamour de la jeune génération envers les organisations syndicales pour montrer au contraire que les jeunes croient encore à l’action collective au travail mais sont pour partie « empêchés » d’y prendre part. Nous montrons alors quelles sont les conditions requises pour qu’un jeune travailleur franchisse ce cap en dessinant trois figures type du jeune engagé au travail.

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