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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Des dispositifs de "contenance volontaire" ?

Article de Frédérique Heintz, Aziliz Leboucher

Paru dans la revue Santé mentale, n° 260, septembre 2021, pp. 68-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Autonomie, Contention, Isolement, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Innovation, Compétence, Projet, Psychiatrie, Éthique, Recherche-action

Né d'une double interrogation soignante et éthique sur les enjeux relatifs aux usages de la contention, ce projet mobilise différentes compétences académiques, professionnelles et expérientielles pour imaginer et tester un dispositif de moindre recours et complémentaire à la contention involontaire. Pour renforcer l'autonomie du sujet pris en soin et faire de ce dispositif un outil de soin capacitaire, nous développons la notion de de contenance volontaire tout au long de la démarche recherche-action. Celle-ci est collaborative depuis ses débuts, impliquant usagers, soignants, directeurs hospitaliers, chercheurs et designers.

Le craving, prédicteur de la rechute

Article de Jean Marc Alexandre, Fuschia Serre, Lucie Fournet, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 32-37.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Alcoolisme, Alcool, Dépendance, Traitement médical, Prévention, Soin, Technologie numérique, Accompagnement

Au cours des deux dernières décennies, les nouvelles connaissances issues de la recherche ont graduellement conduit à une révolution conceptuelle en addictologie, passant d'une approche cloisonnée basée sur les effets des substances à une approche holisitique centrée sur la perte de contrôle dont la conséquence est la rechute, quel que soit l'objet d'addiction. Longtemps perçue comme un échec, la rechute a été replacée comme la manifestation objective et attendue d'une maladie chronique, dont la prise en charge s'effectue sur le long terme avec un objectif réaliste de réduction de la fréquence et de l'intensité. Le meilleur repérage de son principal facteur prédictif, le craving, et de ses déterminants individuels ouvre de nouvelles perspectives pour des soins personnalisés, qualitatifs et efficaces. Dans cet esprit, les nouvelles technologies permettront demain de franchir une étape supplémentaire.

Alcoolodépendance et rechute

Article de Alexandre Baguet

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Alcoolisme, Alcool, Dépendance, Maladie chronique, Suivi médical, Soin, Déni, Prise en charge

L'alcoolodépendance est par essence une maladie chronique hautement récidivante, et la rechute en est un des symptômes, qui devrait donc être considérée non pas comme un échec mais un épisode attendu, au cours duquel le premier objectif est d"éviter la rupture des soins. Cet article appelle ce qu'est l'addiction, les étapes très progressives de son installation (en particulier dans l'alcool), permettant de mieux comprendre comment situer cette rechute dans le parcours du patient et de la prendre en charge fans un dispositif spécialisé aujourd'hui structuré.

"L'hôpital de jour, ma béquille"

Article de Camille Lecame

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 56-60.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Alcool, Alcoolisme, Addiction, Dépendance, Abstinence, Atelier, Thérapie, Équipe pluridisciplinaire, Hôpital de jour, Médiation, Témoignage

L'hospitalisation de jour en addictologie tend à devenir le pivot de la prise en charge hospitalière des patients présentant une dépendance à l'alcool, car elle permet aux personnes prises en charge d'avoir accès à des activités thérapeutiques collectives diversifiées tout en préservant leur insertion sociale et familiale. L'équipe soignante d'une telle structure de soins doit s'efforcer de proposer des programmes thérapeutiques adaptés à chaque patient, en fonction de ses besoins à un moment donné. S'appuyant sur une vignette clinique, l'auteure expose comment le patent, confronté de manière quotidienne au produit de son addiction hors de l'institution mais qui bénéficie d'un cadre thérapeutique structuré et contenant au sein de l'hôpital de jour d'addictologie, acquiert dans ces conditions les outils et stratégies nécessaires pour ne pas rechuter et, de ce fait, maintenir l’abstinence en alcool au long cours.

Approche cognitivo-comportementale de la rechute alcoolique

Article de Emeric Languérand

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 50-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Alcool, Alcoolisme, Dépendance, Comportement, Conduite à risque, Prévention, Soin, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Prise en charge, Trouble du comportement

L'approche cognitivo-comportementale peut-être très efficace dans la prise en charge du patient alcoolodépendant, et notamment de l'épisode de rechute, à condition qu'elle soit finement individualisée et profonde. Il ne s'agit pas d'employer des techniques mais à partir d'une analyse fonctionnelle du comportement problème du patient, de lui proposer des actions sur-mesure, d'en mesurer l'efficacité et de les réadapter. L'auteur présente cette démarche aux différents stades du suivie du patient.

Les médicaments de l'alcoolodépendance

Article de François Paille

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 46-48.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Alcool, Alcoolisme, Dépendance, Addiction, Abstinence, Traitement médical, Médicament, Risque

Dans l'alcoolodépendance, les interventions psychosociales sont la base du traitement. Cependant, les médicaments peuvent constituer une aide intéressante. Différentes molécules sont indiquées suivant que le patient s'inscrit dans le choix d'une abstinence ou d'une réduction de sa consommation, qui diminue déjà les dommages liés à la consommation. Les résultats obtenus avec les traitement existants montrent l'importance de poursuivre la recherche sur la personnalisation des traitements et sur des molécules plus actives.

L'impact somatique de l'alcool

Article de Hélène Donnadieu Rigole

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 40-45.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Thérapie, Alcool, Alcoolisme, Addiction, Dépendance, Morbidité, Soin, Traitement médical, Maladie psychosomatique, Pathologie

Après avoir défini les seuils d'un consommation excessive d'alcool et les mécanismes d'action de l'alcool dans l'organisme, l'auteur décrit les principales complications somatiques liées à la consommation d'alcool : pathologies cancéreuses, complications cardiovasculaires et maladie alcoolique du foie.

Addiction aux écrans, où en est-on ?

Article de Jean Marc Alexandre, Mathieu Boudard, Christophe Rassis, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 16-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Concept, Recherche, Prise en charge, Soin, Trouble du comportement, Technologie numérique, Adolescent

L'hypothèse d'une "addiction aux écrans" est aujourd'hui une préoccupation sociétale importante. Cette expression est régulièrement entendue pour désigner un usage important d'écrans. Cette approche quantitative s'avère en réalité insuffisante pour un diagnostic d'addiction, selon la définition de cette maladie, qu'il s'agisse de substances ou de comportements. "L'addiction aux écrans" n'est actuellement pas reconnue dans les nomenclatures diagnostiques et fait l'objet de recherches. Les données du laboratoire Sanpsy CNRS 3413 montrent qu'en population générale, une proportion importante d’usagers rencontre des problèmes liés aux écrans. Toutefois, la prévalence des personnes dont les pratiques pourraient être qualifiées "d’addiction aux écrans" est largement plus minoritaire. Pour ces personnes, une prise en charge spécifique de l'addiction semble indiquée. Davantage de recherches sont nécessaires pour continuer de caractériser ce phénomène, ses facteurs de risques, son évolution clinique sa prise en charge.

"Je ne sais plus quoi faire pour mon fils"

Article de Anne Laure Drainville, Shadya Monteiro, Shyhrete Rexhaj

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 68-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Aidant familial, Étude de cas, Trouble du comportement, Psychopathologie, Famille, Relation interpersonnelle, Souffrance psychique, Récit de vie, Trouble bipolaire

Le programme Ensemble est une intervention précoce, individuelle et brève (5 séances), qui propose aux aidants de retrouver un équilibre et un mieux être dans leur vie personnelle. Il dispose d'une large palette d'outils pour aider les aidants à mieux se situer dans la relation à leur proche, à tenir compte de leurs propres besoins et ressources. Le cas de Xavier, 70 ans, retraité, père de Martin, la quarantaine, qui souffre d'une trouble bipolaire depuis une vingtaine d'années.

"A l'espace enfants, je passe du temps avec maman"

Article de Frédérique Van Leuven, Stéphanie Tanghe

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 58-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement, Accompagnement, Accueil, Consultation, Famille, Groupe de parole, Hospitalisation, Médiation, Relation enfant-parents, Parentalité, Trouble bipolaire

Cet article présente différents dispositifs permettant de prendre en compte et de soutenir la parentalité tout au long d'une hospitalisation en psychiatrie. Il décrit une structure très concrète d'accueil pour les enfants, l'Espace enfants, sur laquelle viennent s'étayer aussi bien des groupes de soutien que des consultations familiales.