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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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"Papa a fait une grosse bêtise" : à propos du suivi thérapeutique d'une fratrie co-victime d'un double meurtre intrafamilial

Article de Flaviana Maroja Cox, David Martinez, Laura Duprey, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 227-239.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Homicide, Femme, Mère, Enfant, Mort, Psychothérapie, Violence conjugale

Cet article décrit le processus thérapeutique d’une fratrie de trois enfants de cinq ans, trois ans et demi et deux ans et demi, hospitalisés puis suivis en consultations de pédopsychiatrie au décours du meurtre de leur mère et de leur grand-mère par leur père, dont ils ont été témoins. La perte d’une mère dans ce contexte est probablement le traumatisme le plus terrible auquel un enfant puisse être confronté. Nous analysons également les mouvements psychiques des enfants doublement confrontés au traumatisme et à la perte de trois figures d’attachement primordiales. Enfin, dans cette situation singulière, nous nous intéressons à ce qui se joue dans la rencontre entre les enfants endeuillés et les thérapeutes, au cours d’une psychothérapie qui se déroule au sein d’un hôpital.

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Santé mentale des mères et des enfants de familles sans logement en Île-de-France.

Article de M. Roze, S. Vandentorren, M. Melchior

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 7, novembre 2019, pp. 313-318.

Mots clés : Enfance-Famille, SDF, Femme, Enfant, Santé mentale, Précarité, État dépressif, Stress, Souffrance psychique, Ile de France

L’augmentation du nombre de familles sans logement en Île-de-France interroge la nécessité de mieux les connaître pour adapter la prise en charge à leurs besoins. L’objectif de cet article est d’étudier les facteurs associés à la santé mentale de ces mères et ces enfants.

Restaurer la fonction maternelle blessée par la guerre et l’exil. Fragments de thérapie transculturelle

Article de C. Giacobi, S. Brechet, M. Fumagalli, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 7, novembre 2019, pp. 328-334.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Parentalité, Exil, Femme, Mère, Interculturel, Corps, Migration, Traumatisme, Guerre

Si la littérature concernant la difficulté de devenir parent dans un pays qui n’est pas le sien est désormais riche, les données concernant l’impact de la migration ou du traumatisme psychologique sur un processus de parentalité déjà engagé sont moins nombreuses. Cet article propose d’explorer la façon dont la parentalité peut être mise à mal par des événements traumatiques tels que la guerre et l’exil.

Sexualité et anorexie mentale (II)

Article de Pablo Votadoro, Aurélie Letranchant, Isabelle Nicolas

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 58, n° 2, avril-juin 2019, pp. 92-134.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement alimentaire, Jouissance, Anorexie, Femme, Grossesse, Maternité, Changement, Corps, Homosexualité, Adolescent, Genre

Dossier composé de 5 articles :
- Jours sans fin, la jouissance anorexique
- Anorexie mentale, grossesse et maternité ? Le corps enfantant
- De l'expérience de la grossesse chez des femmes ayant souffert de troubles des conduites alimentaires : une étude qualitative
- Anorexie masculine à l'adolescence : intégration des variations de la bisexualité psychique
- De l'expérience de l'homosexualité dans une maladie a-sexuellement transmissible : à partir de la rencontre clinique avec des adolescentes souffrant de troubles alimentaires

Les ressources de la proximité. Capital d’autochtonie et engagements locaux des jeunes femmes d’origine populaire et rurale

Article de Sofia Aouani, Sophie Orange, Fanny Renard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 167-189.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Femme, Classe sociale, Milieu rural, Insertion professionnelle, Revenu, Territoire

Cet article propose de mobiliser le concept de « capital d’autochtonie » pour éclairer les formes de soutien et les types de ressources sur lesquels s’appuient les jeunes femmes d’origine populaire et rurale dans leur accès à l’âge adulte. Le capital d’autochtonie va permettre à ces jeunes femmes de compenser l’absence ou la faiblesse des capitaux culturels et/ou économiques nécessaires à l’insertion professionnelle ou à l’accès à la propriété. En venant combler les décalages entre les titres scolaires et les postes occupés, ou encore en contribuant à offrir aux jeunes femmes des marges de liberté et de résistance face à l’assignation domestique au sein du couple ou aux rapports hiérarchiques dans l’emploi, les ressources locales apparaissent comme des conditions de possibilité de la conciliation entre différents impératifs sociaux qui pèsent sur ces jeunes femmes, et notamment les normes de l’emploi et de la maternité. Mais, s’il permet de pallier l’absence ou la faiblesse des capitaux centraux dans l’accès à certains marchés (emploi, immobilier, matrimonial, etc.), le capital d’autochtonie ne permet pas de compenser intégralement ce déficit.

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Demande d'asile des femmes étrangères : la femme est-elle l'égal des hommes ?

Article de Claire Mestre

Paru dans la revue L'Autre, vol. 20, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 41-50.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Crime sexuel, Inégalité, Violence, Exil, Femme, Droit d'asile, Maltraitance, Pouvoir, Statut social

De la pensée de Françoise Héritier sont nés des concepts permettant de comprendre ce qui traverse toutes les violences faites aux femmes, de la violence domestique à la violence culturelle et sociale. « La valence différentielle des sexes » (1996) éclaire de façon abrupte l’inégalité des femmes face aux hommes. Mais avant ce concept, celui de « butoir de la pensée » (Ibid.).
Son œuvre nourrit le combat de ceux et celles qui luttent contre l’inégalité homme/femme, mais elle a également alimenté des débats contradictoires avec ceux et celles qui ont fait du féminisme une philosophie, une pensée et des pratiques en lutte, une politique. Le butoir de la pensée a été interprété comme « le différent qui fonde la pensée »1, ce à partir de quoi l’humanité se pense. S’il lui est reproché de ne pas avoir historicisé sa pensée, on peut dire que la valence différentielle des sexes fait histoire en cheminant dans la pensée de ceux-celles qui observent comment la hiérarchie des sexes est la charpente de domaines très différents.

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Les trajectoires des femmes sans domicile à travers le prisme du genre : entre vulnérabilité et protection

Article de Marie Loison Leruste, Gwenaëlle Perrier

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 1, mars 2019, pp. 77-110.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Femme, Vulnérabilité, Genre, Interaction, Exclusion sociale, Violence, Statut social, Sécurité, Institution, Sociologie

Moins nombreuses que les hommes sans domicile, moins souvent évoquées dans la littérature académique portant sur l’exclusion ou sur le genre, moins repérables dans les représentations sociales et très peu souvent sans-abri, les femmes sans domicile sont relativement invisibles. Cet article combine des analyses qualitatives et quantitatives pour comprendre, dans une perspective de genre, les trajectoires de ces femmes et leur prise en charge institutionnelle. Les femmes sans domicile sont exposées à des formes spécifiques de violences, structurantes dans leurs trajectoires de vie, mais bénéficient également de formes de protection particulières via une prise en charge institutionnelle différente de celle des hommes. Ces violences et ces formes de protection sont fondées sur le genre, qui constitue donc à la fois un facteur de vulnérabilité et de protection pour les femmes sans domicile.

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Parentalité et addiction à l'alcool

Article de Isabelle Tamian

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 4, 2019, pp. 61-75.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Parentalité, Alcool, Alcoolisme, Femme, Périnatalité, Grossesse, Parents, Enfant, Souffrance psychique, Rôle, Attachement, Parentification, Psychologie du développement, Carence familiale

Après avoir envisagé l’évolution de la notion polysémique de parentalité et tenté de définir sa spécificité, il s’agit de considérer les dysfonctionnements engendrés par un parent dans l’exercice de sa fonction parentale lors d’une addiction à l’alcool. La souffrance psychique d’un enfant de parent alcoolodépendant peut s’illustrer à travers la prise de rôles qui viennent manifester des perturbations dans leur développement psycho-affectif et démontrer la mise en place d’une codépendance devant des situations de carences parentales.

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Violence intra-communautaire : le cas des immigrés nigérians à Athènes

Article de Georges Papaioannou

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 91-99.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Violence, Communauté, Migration, Immigré, Femme, Prostitution, Famille, Niger, Grèce

Dans cet article, nous prenons comme principe que la violence peut exister au sein des membres d’une même famille et se reproduire dans des groupes étroitement liés, comme dans une communauté d’immigrés. À travers l’exemple des Nigérians qui habitent à Athènes, nous montrons que la violence intra-communautaire pousse les individus à adopter des comportements abusifs, comme la prostitution. Dans ce contexte social de la violence, on induit que celle issue des membres d’une famille est la plus difficile à vivre et à éviter.

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Du travail social à l’intervention sociale : quand le sens fondamental de la prise en charge du corps vulnérable affirme les complémentarités professionnelles et éloigne du corporatisme

Article de Gisèle Dambuyant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 49-58.

Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, SDF, Corps, Violence, Travail social, Relation travailleur social-usager, Identité, Soins esthétiques

Parmi les personnes les plus violentées dans la société française contemporaine, on peut citer les femmes sans-abri. Ces conditions d’existences génèrent une exposition permanente aux risques et à la violence sous toutes ses formes : climatique, physique, symbolique, sexuelle. Dès lors, on peut élaborer, dans ces contextes, une violence holistique. Rapidement et inexorablement, la personne est atteinte et violentée dans son intégrité globale donnant lieu à des interventions professionnelles. Si la prise en charge médicale reste possible et rapide, notamment en cas d’urgence vitale, la prise en charge sociale apparaît difficile, voire impossible, particulièrement tant que ces femmes résideront dans l’espace public. Comment imaginer des interventions sociales plus adaptées évitant le découragement professionnel ? Imaginer, dès la première rencontre, un parcours d’espaces différenciés et des pratiques complémentaires permet d’envisager une prise en charge globale de ces corps de femmes violentées. Ainsi, on peut conceptualiser un parcours de « soins sociaux » pour aller vers… la reconstruction identitaire.

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