Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 49

Votre recherche : *

Comment combattre la solitude en établissement ?

Article de Alexandra Marquet, Véronique Gerbelot, Yves Cougoule, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 10, juillet-août 2017, pp. 7-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Isolement, Lien social, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Risque, Prévention, Animation sociale, Animateur, Activité, Bien-être, Travail d'équipe, Inclusion, MONALISA

S'isoler, être seul, se sentir seul... à chaque terme, une situation bien différente. Si l'isolement social se définit par une absence de lien social, en revanche la solitude est un sentiment subjectif que l'on peut ressentir même en étant entouré. En établissement, les personnes accompagnées, qu'elles soient en situation de handicap ou âgées, peuvent évidemment souffrir de solitude (qui n'est pas l'apanage du seul domicile) malgré les interactions et la présence quotidienne des équipes. La solitude choisie doit être respectée, toutefois les professionnels doivent être vigilants pour justement éviter que certaines personnes ne s'enfoncent dans une solitude pesante voire dangereuse... pouvant conduire à des idées suicidaires ou, plus grave, à un passage à l'acte, sachant que les personnes vulnérables sont particulièrement exposées.
Les professionnels ne peuvent évidemment pas apporter une réponse à chaque situation. Ces réponses sont plurielles compte tenu de l'histoire de vie de la personne, de ses habitudes, de son caractère, de son handicap, de sa dépendance. (...)
Le combat contre la solitude demande du temps, mais aussi un travail en équipe au sens large : professionnels, bénévoles, services civiques, équipes citoyennes. Tous doivent travailler main dans la main pour permettre à chaque personne de trouver sa place, d'être considérée et ainsi de ne pas se sentir seule ou isolée.
Rencontres intergénérationnelles, présence des animaux de compagnie, sorties quotidiennes, les initiatives sont nombreuses et ont toutes le même objectif : le bien-être de la personne accompagnée.

Développement durable : tous concernés, tous engagés !

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Jérôme Pellissier, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 9, mai-juin 2017, pp. 8-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, Développement durable, Écologie, Environnement, Personne âgée, Vieillissement, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Bien-être, Jardinage, Citoyenneté, Responsabilité, Pratique professionnelle, Lien social, Intergénérationnel, Territoire, Transmission, Usager, Équipe, Inclusion

Aujourd'hui plus que jamais, les établissements médico-sociaux ne peuvent plus ignorer le développement durable et ses composantes : préservation de l'environnement, justice sociale ou encore progrès économique. D'ailleurs de nombreuses structures sont d'ores et déjà engagées avec la volonté d'apporter un mieux-être à leurs résidents, usagers, aux familles mais aussi à leurs agents. (...) Seules les actions collectives peuvent changer les pratiques et les habitudes. C'est ainsi que la réussite pourra être effective et que les contraintes environnementales se transformeront en une vraie dynamique, une autre façon de voir les choses et de travailler. Ce meilleur confort des résidents et des agents passe par un environnement plus sain, la création d'un jardin thérapeutique, une restauration de produits locaux et non traités, des opérations de recyclage... Force est de constater que les aînés ont beaucoup à nous apprendre, alors en s'appuyant sur leurs connaissances, ils se sentiront valorisés et retrouveront l'envie de se projeter dans l'avenir. C'est aussi le cas des équipes qui contribuent aux changements des pratiques en mettant leur savoir-faire et leur passion écologiques au service de l'établissement. Valorisation, bien-être, ouverture, éco-citoyenneté... Le cercle vertueux du développement durable dépasse les seules questions écologiques pour un secteur médico-social plus en phase avec la société actuelle et ses préoccupations.

Toucher autrement pour mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Capucine Ludwig, Aude Dagonneau, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 25, avril-juin 2017, pp. 11-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Métiers, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Toucher, Accompagnement, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Consentement, Soin, Soins corporels, Corps, Respect, Psychomotricité, Relation, Déficience cognitive, Art-thérapie, Vulnérabilité, Dépendance

Le toucher fait partie du quotidien des soignants et des personnes souffrant de troubles cognitifs : dès le matin lors de la toilette, puis lorsqu'il s'agit de les accompagner d'une pièce à l'autre ou encore de les aider au cours des repas. Pendant longtemps, ce toucher enseigné était avant tout technique. Mais le changement des cultures et des pratiques professionnelles a permis de voir émerger un toucher relationnel. L'objectif est de rassurer les personnes vulnérables en établissant un contact avec la volonté d'atténuer les troubles du comportement. Que ce soit à domicile ou en institution, la règle est la même : observer la personne avant de poser ses mains sur son corps, associer le regard au toucher mais toujours, au préalable, décrypter les codes pour savoir si consentement il y a.

Comment respecter les rythmes de la personne ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Agnès Vitrou, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 24, janvier-mars 2017, pp. 11-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Rythme, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Adaptation, Temps, Équipe soignante, Aide à domicile, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Souffrance, Maltraitance, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015

Même si le respect du rythme de la personne accompagnée est un droit, on constate qu'il s'oppose souvent au rythme des professionnels intervenant à domicile ou en institution. Pourtant, gagner en qualité passe par l'écoute des usagers et l'individualisation des accompagnements selon les rythmes de vie de chacun.

L'alimentation au coeur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Cécile Bacchini, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 9-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Cuisine, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Plaisir, Aidant familial, Équipe soignante, Autonomie, EHPAD, Goût

Aujourd'hui dans les institutions, le plaisir de manger doit être une priorité pour tous. La loi de 2002 mais aussi le Conseil national de l'alimentation rappellent que l'alimentation doit être compatible avec les attentes des personnes qui y vivent, ce qui signifie que le projet de restauration doit comporter deux éléments essentiels : le désir et le plaisir. Ce plaisir de manger, que ce soit à domicile ou en établissement, doit être au cœur de l'accompagnement. C'est d'ailleurs l'enjeu face à des personnes vieillissantes, sujettes aux troubles de déglutition, aux modifications du comportement à table, aux déambulations, à une satiété rapide et durable, à une anorexie ou à des usures qui conduisent à un risque élevé de dénutrition et au syndrome de glissement.
Pour justement redonner l'envie aux personnes âgées, les aidants qu'ils soient professionnels ou familiaux ont un rôle important à jouer. Les repas ne doivent pas se limiter à des aliments, sans goût, ni texture. L'enjeu est de redonner sa place à la personne, son rôle en l'associant et en favorisant son autonomie... C'est aussi pour ces raisons que de plus en plus d'établissements misent sur des ateliers culinaires et sur des repas thérapeutiques avec la volonté de créer une ambiance chaleureuse porteuse d'échanges... Face aux situations multiples, les professionnels doivent toujours observer pour identifier le problème, trouver la solution adaptée et ensuite personnaliser l'accompagnement et donc le repas.

La mobilité au coeur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 33-34.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accueil de jour, Vieillissement, Personne âgée, Expérimentation, Maintien à domicile, Accompagnement, Aidant familial, Équipe soignante, Maine et Loire

Depuis 2012, un accueil de jour itinérant a vu le jour dans le Maine et Loire. Créé par Marina Baconnais, aide médico-psychologique, et Lydie Picard, aide-soignante, ce dispositif expérimental accompagne des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés dans des lieux neutres, à l'image d'un club. En imaginant cette structure atypique, l'objectif était aussi de lever les freins liés à l'absence de mobilité des personnes âgées mais aussi de favoriser le maintien à domicile dans de bonnes conditions.

Le rapport au corps : quelles sont les bonnes pratiques ?

Article de Alexandra Marquet, Marcel Nuss, Cécile Bacchini, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 7-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Corps, Image du corps, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Soins corporels, Équipe soignante, Massage, Toucher, Sexualité, Intimité, Activité physique, EHPAD, Pratique professionnelle

De bons techniciens. C'est l'objectif des formations qui permettent d'apprendre à effectuer des soins comme une toilette... Quid de la réflexion et de la philosophie de l'éthique, qui auraient toutefois toute leur place pour aider ensuite les professionnels à nourrir leur réflexion et à mieux appréhender le rapport au corps, forcément central dans les interventions quotidiennes. C'est donc en établissement que les interrogations se posent face à des problématiques bien réelles : le refus de se doucher pour un résident, une demande pour inviter une personne à dormir. Quelles réponses trouver ? Sur le terrain, l'intimité est au cœur de l'accompagnement, que ce soit pour la toilette, mais aussi pour les questions autour de la sexualité. Si désormais le sujet n'est pas tabou, en revanche la question de l'effectivité des droits est loin d'être réglée... Le moteur de chaque action reste le bien-être des personnes accompagnées. Le savoir-être est central pour des cultures professionnelles qui ont profondément évolué au cours des dernières années. La notion de plaisir est désormais acquise. Ce rapport au corps passe par des massages, des touchers relationnels... qui permettent de communiquer, d'entrer en contact lorsqu'une personne ne parle plus ou tout simplement de créer un lien pour des personnes vieillissantes ou handicapées qui n'ont pas ou plus l'habitude d'être touchées, tout simplement... non pas pour un soin, mais pour un instant de chaleur humaine.

Les professionnels à l'épreuve du corps

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 8-10.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Corps, Image du corps, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Hygiène, Soins corporels, Équipe soignante, Sexualité

Le rapport au corps est quotidien dans l'accompagnement des personnes handicapées ou vieillissantes. Au-delà de la technicité acquise en formation, le savoir-être, l'Humanitude, l'approche pédagogique Montessori ne sont pas nouveaux mais ont permis de créer une nouvelle culture professionnelle. Massages, touchers relationnels, bains balnéo sont autant d'outils qui permettent de créer un lien et une proximité étroite entre les soignants et les résidents. Reste à trouver un bon équilibre pour ne pas mettre en difficulté les personnels souvent démunis, ni les personnes aidées.

Les animaux en institution

Article de Alexandra Marquet, Anne Chervet, Stefane Hedont Hartmann, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 21, avril-juin 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Animal, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, État dépressif, Thérapie, Mémoire, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Lien social, Zoothérapie

Depuis quelques années, certains établissements autorisent les résidents à conserver leur animal de compagnie lors de leur entrée dans l'institution ; d'autres privilégient un animal de mascotte et des structures font appel ponctuellement à des animaux venant de l'extérieur pour des activités conduites par des experts en lien avec les animateurs. L'EHPAD, qui souhaite mettre en place ce type de thérapie, doit bien réfléchir en équipe à ce projet qui est un véritable engagement, car l'animal est un être vivant dont il faudra toujours s'occuper. Du côté des bienfaits, ils ne sont plus à démontrer tant aux niveaux social, affectif que cognitif. L'animal familier est un facilitateur de lien social pour des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Il favorise le souvenir d'expériences passées, souvent liées d'ailleurs aux animaux. On parle alors de réminiscence.

L'EHPAD des personnes en situation de grande précarité

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 2, mars-avril 2016, pp. 35-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Précarité, SDF, Adulte en difficulté, Accompagnement, Pratique professionnelle, Addiction, Alcoolisme, Projet d'établissement, Agressivité, Animation, Lien social, Socialisation, Règlement intérieur, Adaptation, Formation, Équipe soignante, Vulnérabilité, Association L'Escale, La Rochelle

L'association L'Escale a créé il y a cinq ans un EHPAD à La Rochelle qui a la particularité d'accueillir des personnes désocialisées ayant connu la rue. L'objectif est de proposer un lieu de vie pour sécuriser ce public particulièrement vulnérable et souvent atteint de multipathologies. Dans cet établissement, les professionnels ont dû adapter leurs pratiques pour accompagner ces anciens SDF souffrant d'addiction pour la plupart et dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 65 ans.