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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La prison, le psychologue et le sujet

Article de Marie Laure Abdelkader, Adeline Chaufer, Stéphanie Germani, Delphine Goetgheluk

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 334, février 2016, pp. 22-59.

Mots clés : Justice-Délinquance, Détenu, Psychologue clinicien, Pratique professionnelle, Soutien psychologique, Étude de cas, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Prison, Inceste, Psychisme, Hôpital, Changement, Devenir, Image de soi, Activité physique, Surveillant de prison, Groupe de parole, Mobilité géographique, Conscience de soi

Les auteurs de ce dossier témoignent tous qu'une pratique clinique et la rencontre du sujet sont possibles au sein de l'univers carcéral, et que c'est bien réellement, pour le coup, la position éthique du psychologue qui est au coeur de leurs interventions.

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Soutien à la parentalité : des relais tissent les liens entre enfants et parents incarcérés

Article de Florence Pagneux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2945, 29 janvier 2016, pp. 26-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Justice-Délinquance, Prison, Relation enfant-parents, Soutien à la parentalité, Action collective, RELAIS ENFANT/PARENTS

Maintenir les liens familiaux malgré l’épreuve de la prison, à travers des visites accompagnées au parloir ou des actions collectives, tel est l’objectif des relais enfants-parents. Pourtant, bien qu’ils facilitent la relation entre un parent incarcéré et son enfant, ces acteurs associatifs manquent de moyens et de visibilité.

Les victimes peuvent-elles parler et agir ? Deux paradoxes à l’ère des citoyens-victimes

Article de Gabriel Gatti, Maria Martinez

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 155-167.

Mots clés : Justice-Délinquance, Victime, Citoyenneté, Parole, Mouvement social, Définition, Espagne

À partir des résultats d’une étude empirique de la figure de la victime dans l’Espagne contemporaine, notre article s’interroge sur les effets de son expansion et de sa concurrence croissante avec la figure qui reste
centrale : celle du citoyen. Citoyen et victime sont antithétiques, et pourtant, selon notre hypothèse, ils sont aujourd’hui étroitement liés, voire fusionnés en une nouvelle figure au traitement complexe – celle du citoyen-victime –, active et passive, revendicative et silencieuse… Le citoyen-victime n’est ni l’un ni l’autre, mais à l’ère actuelle, il est l’un – citoyen – parce qu’il est l’autre – victime. Plusieurs paradoxes traversent le citoyen-victime, en particulier les deux sur lesquels nous allons porter notre attention : celui de la
parole et celui de l’action. Sans prétendre les dénouer, notre objectif est de nous interroger sur les difficultés théoriques et pratiques que rencontre le regard scientifique-social en examinant les formes, quelque peu étranges, de parole et d’action du citoyen-victime.

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Comment devient-on jihadiste ?

Article de Régis Meyran

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 353, janvier 2016, pp. 28-29.

Mots clés : Justice-Délinquance, Islam, Terrorisme, Jeune, Identité sociale

Les terreaux de la terreur

Article de Farhad Khosrokhavar

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 277S, janvier 2016, pp. 24-27.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Fratrie, Banlieue, Idéologie

Le terrorisme jihadiste menace graduellement l'Europe depuis deux décennies. Il se nourrit d'un petit nombre d'ingrédients

Violences sans fin : un réveil en sursaut

Article de Antoine Garapon, Hamit Bozarslan, Carole Desbarats, Olivier Mongin

Paru dans la revue Esprit, n° 421, janvier 2016, pp. 26-91.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Sacré, Mondialisation, État, Urgence, Femme, Pouvoir, Société, Islam, Terrorisme, Territoire, Communauté, Démocratie, Vie politique, Individualisme, Émancipation, Armée, Urbanisation, Technologie, Production, Ibn Khaldun (Abd Ar Rahman), Girard (René), Arendt (Hannah)

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Quelle action psycho-éducative contre la radicalisation violente chez des jeunes judiciarisés ?

Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi

La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.

Une stratégie de prévention de la radicalisation violente des jeunes

Article de Katrin Euer, Anke Van Vossole, Anne Groenen, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 89-107.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Prévention, Intégrisme, Violence, Jeune, Risque, Formation, Formateur

Dans cet article, nous commentons les résultats d’une enquête menée dans le
cadre du projet Stresaviora. Ce projet a été mis en œuvre pour offrir un coup de pouce à des jeunes vulnérables, de sorte qu’ils soient de taille à lutter contre la radicalisation violente. Il présente trois approches pertinentes, permettant d’observer la radicalisation depuis un point de vue renouvelé. De plus, il analyse des pratiques prometteuses évaluées (inter) nationalement pour empêcher la radicalisation. Enfin, le projet a permis de faire des recommandations concrètes qui ont contribué au développement des outils de résilience Bounce pour les jeunes, leur environnement social et les acteurs de terrain. Il ressort des résultats de cette enquête que la méthode doit être intégrale et intégrée et doit se concentrer sur l’approche positive des jeunes, dans laquelle les motivations positives qui jouent un rôle dans leur vie doivent être utilisées et augmentées.

Déchéance : à propos du projet de révision constitutionnelle concernant les binationaux condamnés pour terrorisme - Du sentiment renforcé d’être différent

Article de Jean Luc Rongé

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 9-17.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Législation, Réforme, Nationalité, Guerre

Le premier ministre justifie le projet de loi de révision constitutionnelle relatif à l’état d’urgence et la déchéance de nationalité des « binationaux » condamnés pour des « actes de terrorisme » par la formule « Nous sommes en guerre ». S’il est vrai que la France est en guerre sur des théâtres extérieurs (Mali, Syrie, Irak...), le « front intérieur » est, lui, sous la menace « d’actes de guerre » commis par des individus se réclamant de telle ou telle mouvance « islamiste radicale et guerrière ».
Avant d’aborder la question de la »binationalité » pouvant justifier la déchéance de la nationalité française et les conséquences pouvant affecter plus de trois millions de citoyens, il convient d’examiner le texte qui devrait être soumis aux deux chambres du Parlement avant d’être soumis à l’approbation du Congrès rassemblant députés et sénateurs aux trois cinquièmes de leurs voix.

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Une sanitarisation du pénal ? La mobilisation de la maladie dans des procès pénaux

Article de Lara Mahi

Paru dans la revue Revue française de sociologie, tome 56, n° 4, octobre-décembre 2015, pp. 697-733.

Mots clés : Justice-Délinquance, Procès, Justice, Juridiction pénale, Décision de justice, Maladie, Soin, Santé, Individualisation

Cet article interroge l’intégration d’une approche sanitaire dans les décisions judiciaires à travers l’analyse des procédés par lesquels justiciables, magistrats et avocats mobilisent des événements de santé au cours de procès pénaux. À partir d’observations conduites pendant un an dans les trois sections d’une chambre de comparution immédiate et de la constitution d’une base de données issue de ces observations (n = 290), nous montrons que la maladie est un registre d’exploration pour les magistrats qui, poursuivant une logique d’individualisation de la peine, incitent les justiciables à révéler un « problème de santé ». Ceux qui révèlent être malades sont ensuite systématiquement questionnés sur leur engagement dans une prise en charge médicale. Les analyses de régression font apparaître que cette dernière détermine fortement la sanction pénale. Les justiciables engagés dans une démarche de soins sont « protégés » de la prison tandis que ceux qui ne se soignent pas y sont plus souvent directement conduits à l’issue de leur procès. Ces résultats et l’analyse des procédés argumentatifs par lesquels ces « problèmes de santé » sont mobilisés au cours des débats d’audience mettent en évidence les attentes à partir desquelles les juges construisent leurs décisions, qui prennent la forme de trois impératifs normatifs pesant sur l’ensemble des justiciables et conduisant à une surincarcération des plus désaffiliés d’entre eux, parmi lesquels les malades qui ne se soignent pas.

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