PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2016, pp. 29-31.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anxiété, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Technologie
La réalité virtuelle consiste à simuler de manière immersive un environnement irréel via un ensemble de matériel technologique. En psychiatrie, elle peut être utilisée au cours de thérapie par exposition à la réalité virtuelle, sur le modèle des expositions réalisées dans le cadre de thérapies cognitivo-comportementales. Le TERV qui a aujourd'hui fait la preuve de ses bénéfices ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2016, pp. 18-21.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Recherche, Génétique, Hérédité, Milieu naturel
Si la notion d'épigénétique est ancienne, on peut la définir aujourd'hui comme le domaine scientifique qui étudie tous les changements ou facteurs qui ne sont pas codés par la séquence ADN mais qui vont modifier l'expression génétique. Cet article fait le point sur les avancées récentes et les perspectives en psychiatrie.
Selon la HAS, la conciliation médicamenteuse est un processus formalisé qui prend en compte, lors d'une nouvelle prescription, tous les médicaments pris ou à prendre par le patient. Il s'agit de prévenir les erreurs médicamenteuses, en particulier aux moments stratégiques de l'entrée et de la sortie d'une hospitalisation. Les auteurs font le point sur la mise en place de cette conciliation, qui doit associer les différents acteurs du soin.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2967, 1er juillet 2016, pp. 18-22.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Autisme, Hôpital psychiatrique, Éducation spécialisée, Pluridisciplinarité, La Rochelle
Deux éducateurs d'une structure associative spécialisée dans l'accompagnement des adultes autistes interviennent quatre jours par semaine au sein d'une unité de l'hôpital Marius-Lacroix de la Rochelle. Un partenariat original qui renforce les liens entre sanitaire et médico-social.
Article de Alice Titia Rizzi, Nora Bouaziz, Sophie Maley, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 5-47.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Interculturel, Ethnopsychanalyse, Enfant de migrant, Mutisme, Dessin, Culture, Anthropologie, COTE D'IVOIRE
ROBINSON, Les silences du cartographe. Monographie d’un enfant présentant un mutisme secondaire dans une famille migrante originaire de Côte d’Ivoire. À travers la monographie d’un enfant de parents migrants qui présente un mutisme secondaire, les auteurs proposent un regard original sur la prise en charge de ces enfants dits « singuliers ». Des théories étiologiques – culturelles, biomédicales ou psychopathologiques – donnent du sens à la singularité de ces enfants. La consultation transculturelle est un espace où ces différentes dimensions se tissent dans la co-construction d’un sens partagé permettant de mieux accueillir la singularité de ces enfants « venus d’ailleurs ». Dans une situation groupale, il est difficile pour tout enfant de prendre la parole. Le dispositif transculturel offre alors à l’enfant la possibilité de s’exprimer avec l’aide d’un cothérapeute qui l’accompagne dans le jeu, notamment le dessin. Objet médiateur, le dessin nous donne à voir l’évolution de la construction imaginaire de l’enfant alors qu’il se nourrit des paroles dites en séances. Ainsi, cette prise en charge a permis d’accompagner Robinson dans sa découverte du monde, comme le montrent ses dessins de cartes.
Article de Claire Viardot, Alice Titia Rizzi, Jonathan Lachal, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 173-207.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Écriture, Adolescent, Émotion, Hospitalisation, Corps, Groupe thérapeutique, Analyse de contenu, Méthodologie
Groupe d’écriture thérapeutique pour patients hospitalisés dans une maison des adolescents. Cet article s’intéresse à un groupe thérapeutique d’écriture émotionnelle destiné à des adolescents hospitalisés. Nous avons analysé les productions de 131 patients sur une durée de six mois. Notre méthode est qualitative, utilisant l’« interpretative phenomenological analysis ». Explorant les récits d’expériences des patients et la manière dont ils écrivent et décrivent leurs émotions, nos résultats permettent de rendre compte de l’évolution de leur narrativité. L’hôpital et le temps d’hospitalisation sont utilisés comme des moyens de médiation dans la recherche du semblable et du différent. Les écrits nous montrent les différentes tentatives de maitrise émotionnelle ou à l’inverse les débordements qui sont l’un comme l’autre à comprendre comme une lutte contre la dépendance affective et l’impossible indépendance. La place du corps et ce qu’il représente pour le patient est centrale dans la description du vécu émotionnel au cours de l’hospitalisation. Enfin, les investissements et contre investissements groupaux nous éclairent sur la manière dont les patients abordent le temps de soin. Ces résultats nous permettent de saisir comment se rejoue le processus de séparation-individuation pour l’adolescent, au cours de l’hospitalisation, et comment le groupe d’écriture permet la mise en place d’un processus thérapeutique par le traitement des émotions.
Article de Marion Feldman, Malika Mansouri, Paola Revue, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 291-307.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, HISTOIRE, Psychologie clinique, Identité, Enfant, Devenir, Traumatisme, Récit de vie, Psychopathologie, Transmission, ALGERIE, INDOCHINE, GUERRE D'ALGERIE, 1939-1945
Partant d’une analyse approfondie de trois recherches en psychologie clinique sur l’impact de l’histoire collective sur la construction individuelle, cet article propose une réflexion permettant de prendre en considération les aspects relatifs aux affiliations dans la prise en charge des jeunes patients. La première étude concerne le vécu singulier et le devenir adulte des enfants juifs cachés pendant l’Occupation. La deuxième recherche porte sur les enjeux de la construction identitaire chez les descendants des ex-rapatriés d’Indochine. La troisième montre l’impact du colonial sur la construction psychique des sujets adolescents de filiation algérienne. Tous les sujets rencontrés dans ces trois recherches souffrent d’un ébranlement de leur historicité. Le dénominateur commun réside dans le fait que la violence de l’histoire, au sens des événements de la grande histoire, conduit à une éjection des familles, des individus, de leur enveloppe culturelle, de leur place, soit des éléments similaires qui relèvent potentiellement d’une psychopathologie des affiliations. L’article propose de penser à une clinique des affiliations suggérant de considérer l’histoire collective des patients et d’accorder un espace de pensée à la transmission des héritages familiaux et collectifs.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 209, juin 2016, pp. 14-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Témoignage, Soin
Dans la maladie psychique, le processus de rétablissement vise à permettre à la personne malade de devenir acteur de sa vie, en tenant compte de ses valeurs et de ses ressources. Dans cet accompagnement, la relation de confiance est indispensable en particulier pour échanger et ajuster les interventions au projet de la personne. Un patient et une infirmière témoignent ici chacun de leur place de l'importance de la confiance dans le parcours.