PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH - cahier 2 - les numéros juridiques, n° 3237, décembre 2021, pp. 3-88.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Exclusion sociale, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Protection de l'enfance, Famille, Personne âgée, Mineur non accompagné, Soutien à la parentalité, Isolement, SDF, Immigré, SIAO, Hébergement, Éducation, Formation, Emploi, Banque, Action sociale, Aide sociale, Accès aux droits, Exclusion numérique, DALO (Droit au logement opposable)
Les multiples formes de précarité pèsent encore plus sur des publics déjà fragilisés. Multiplicité qui nécessite une approche multidimensionnelle, voire pluridisciplinaire, ce qui implique de développer la transversalité. Ce numéro fait le point sur les dispositifs légaux existants contre la précarité et leur mise en œuvre.
Ouvert fin 2002 dans le nord de Paris, le centre Georgette Agutte accueille des femmes en situation de grande précarité, avec ou sans enfant. Ce centre d'hébergement temporaire est avant tout un espace d'insertion dans lequel elles se reconstruisent et retrouvent accès à leurs droits. Mais il est aussi un lieu particulièrement chaleureux de rencontres, d'échanges et d'entraide entre ses bénéficiaires. Une belle initiative portée par la Société Philanthropique, l'une des plus anciennes structures associatives en France.
En France, l’actuel système de catégorisation des personnes sans-domicile, auquel se réfèrent les acteurs du secteur de l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion (le secteur AHI) présente plusieurs biais épistémologiques qui impactent négativement l’action sociale à destination des populations SDF. L’objet de cet article est donc, dans un premier temps, de déconstruire les catégories utilisées par le secteur AHI, afin d’appréhender leurs fondements, leurs principales limites et leurs conséquences sur la qualité de l’aide portée aux personnes sans-domicile. Dans un second temps, cet article présentera les intérêts et quelques aspects de la typologie développée dans le cadre de ma thèse, afin de proposer un nouveau système de catégorisation des populations sans-domicile qui soit plus opérationnel que celui actuellement utilisé.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 295, juillet 2021, pp. 38-39.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Éducateur de jeunes enfants, Femme, SDF, Grossesse, Accueil de jour, Hébergement, Naissance, Exclusion sociale, Périnatalité
L'éducateur de jeunes enfants exerçant en accueil de jour pour personnes en situation d'exclusion joue un rôle important auprès des femmes enceintes vivant dans la rue. Sa spécificité de travailleur social spécialiste du jeune enfant et du lien avec ses parents, lui permet de proposer un espace sécure facilitant la rencontre avec ces femmes en errance. Lorsque cela fonctionne, qu'une relation de confiance parvient à âtre tissée, la mère peut se poser quelque temps et créer un lien fort et stable avec son bébé.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 115-122.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Assistant de service social, SDF, Accueil d'urgence, Logement, Intégration, Exclusion sociale
Cet article rend compte d’une étude réalisée en 2014 sur le rôle de la médiation dans l’accès au logement d’urgence des SDF. La médiation est un nouveau métier de l’intervention sociale. Elle est basée sur la communication et la neutralité d’un tiers impartial et intermédiaire entre deux personnes en conflit ou entre une personne et une institution. Mais le médiateur est aussi sollicité en dehors de conflits visibles lorsqu’un individu est confronté à une transformation de son mode de vie. Son rôle est de l’accompagner dans ses démarches ou actes de la vie sociale pour lutter contre l’exclusion. L’article analyse une variante de la médiation axée sur l’accompagnement social en termes de relation d’aide. Les résultats empiriques montrent que cette médiation peu connue correspond à une logique d’intégration sociale par le logement.
Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 83-88.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Recherche, Coopération, Participation, SDF, Savoir, Vulnérabilité, Expérience, Exclusion sociale, Estime de soi
Les dispositifs participatifs se sont progressivement imposés au sein des politiques publiques, y compris lorsqu'elles concernent des publics particulièrement vulnérables. Face à ce que d'aucuns nomment cette nouvelle "injonction", force est de constater que cette participation rencontre de nombreux obstacles. Dans cet article, nous exposons en quoi certains principes de la recherche collaborative peuvent contribuer à soulever certains de ces obstacles.
Article de Catherine Dekeuwer, Yoann Jeanselme, Tiphaine Lacaze
Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 171-182.
Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Exclusion sociale, Accompagnement social, Insertion sociale, Éthique, Consentement, Contrainte, Étude de cas, Samu social
Les situations rencontrées par les professionnels sur le terrain du sans-abrisme sont d’une complexité majeure : difficulté de penser une inclusion dans un système en crise économique et sociale, normalisation du travail social d’aller vers, exercice des droits de l’usager en contexte contraint… Comment, au-delà des dilemmes et impasses qui se posent aux professionnels et aux personnes accompagnées, amener une ressource de pensée adaptée à la singularité de chaque situation et laissant vivace le désir d’agir avec l’autre et pour l’autre ? Cet article, au travers d’une étude de cas qui met en jeu les notions juridiques de consentement et de contrainte de la personne, met en avant les apports d’une réflexion éthique collégiale.
Manger ou se nourrir, occupe une place fondamentale dans l’ensemble des actes sociaux les plus ordinaires. C’est même un marquage social déterminant qui touche à des domaines comme l’identité, l’altérité, la culture, l’art, la religion. Ainsi, manger dans la rue, lorsqu’on est une personne sans-abri, oblige à une réflexion qui redéfinit anthropologiquement une pratique sociale qui en principe s’inscrit dans une forme de rite de commensalité. Dès lors, que veut dire partager un repas ? Que veut dire manger seul ? Que veut dire la convivialité ?
La question des personnes âgées de la rue n’apparaît pas comme centrale, que ce soit dans les études ou dans le discours public, peu s’en faut : ce sont plutôt les « jeunes en errance » qui focalisent l’attention des chercheurs et des politiques. Pourtant l’absence de domicile correspond à l’une des formes les plus extrêmes de la précarité, dans un monde contemporain de plus en plus urbanisé, comme vient d’ailleurs de le révéler de façon saillante et crue la crise sanitaire inédite liée au Covid-19. Qui plus est, lorsqu’on est âgé.
Alors, comment vivent les sans-domicile vieillissants au quotidien ? Comment ce vieillissement influence-t-il, voire détermine-t-il, les possibilités d’action au jour le jour ? Et que peut vouloir dire « se réinsérer » pour des sans-abri de 60 ou 70 ans en proie à une logique d’abandon de soi ? Quelles institutions médico-sociales accueillent les personnes vieillissantes ayant un parcours de rue et comment les prennent-elles en charge ? Et puis, de fait, la question de la projection identitaire se pose différemment à 70 ans... Ainsi, la logique de « projet de vie » ne peut pas s’appliquer dans les mêmes termes qu’au début ou au mitan de la vie.
Ainsi, à travers les différentes contributions qui forment ce dossier, Retraite et société souhaite rappeler les particularités de ces sans-abri que l’âge discrimine au quotidien et exclut le plus souvent des possibilités existantes de réinsertion.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 341, novembre 2020, pp. 31-35.
Mots clés : Enfance-Famille, Précarité, SDF, PMI, Puéricultrice, Exclusion sociale, Enfance en danger, Sage-femme, Accès aux soins, Grossesse, Paris
La lutte contre la grande exclusion et la précarité des enfants et de leurs parents au sein de la capitale fait partie du quotidien de l’infirmière puéricultrice du service parisien de protection maternelle et infantile chargée d’aller vers eux. La prise en charge de cette population fragile se décline selon cinq axes majeurs : une articulation constante entre le binôme puéricultrice - sage-femme travaillant “hors les murs”, le service de PMI et les partenaires ; les permanences dans les espaces solidarité insertion familles ; une collaboration étroite entre collègues ; une prise en charge par des ateliers proposés aux familles, ainsi que la participation à des maraudes en collaboration avec l’Unité d’assistance aux sans-abri.