PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 85, mars 2012.
Mots clés : MECS, Protection de l'enfance, HISTOIRE, Évolution, Changement, Politique sociale, Loi, Droits des usagers, Accompagnement, Pratique éducative, Partenariat, Professionnalisation, Transmission, Équipe pluridisciplinaire, Management
Fidèles à leur histoire, les mecs accueillent les enfants en difficulté familiale et sociale. Les grands internats familialistes ont évolué vers une logique de professionnalisation. Les lois 2002 et 2007 ont orienté les projets d'établissement vers la personnalisation des parcours, la lisibilité des interventions et l'aide à la parentalité. Les mecs sont aujourd'hui en première ligne pour engager un travail de réassurance et de transmission au profit des enfants confiés, en intégrant les interrelations familiales. Leur avenir passe par le management des équipes et le décloisonnement des pratiques. La révolution est en marche !
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 75, septembre 2009, pp. 116-121.
Mots clés : Travail social, Travailleur social, Analyse de la pratique, HISTOIRE, Évolution, Pratique professionnelle, Professionnalisation, Autonomie, Identité professionnelle, Groupe de travail, Management, Institution, SUPERVISION EN TRAVAIL SOCIAL
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 2, pp. 287-314.
Mots clés : Médiation, Travail social, Profession, Statut professionnel, Évolution, Sociologie, Professionnalisation, Régulation sociale, Adaptation, Économie, Marché du travail, Organisation, Institution, Concept, Théorie, Coordination, Coopération internationale
Cet article s'inscrit dans le prolongement des travaux actuels sur les dynamiques de recomposition de l'intervention de l'Etat en matière de régulation des marchés de travail. Centré sur les activités dites de « médiation sociale », il montre qu'après avoir organisé le champ du travail social en professions institutionnalisées les pouvoirs publics, par la délivrance de contrats de travail temporaires, misent implicitement sur la capacité des travailleurs à créer et consolider leurs activités par eux-mêmes. Ce mouvement de stabilisation, retracé dans cet article, se distingue de la « professionnalisation » des métiers classiques du travail social. Loin de rechercher une forme d'autonomie professionnelle, les médiateurs s'ancrent au contraire dans des relations de dépendance où ils prennent différentes formes, se rendent malléables et se recomposent suivant les exigences de leurs interlocuteurs. Cet article se propose de bâtir un cadre conceptuel destiné à rendre compte de dynamiques de plasticité et de malléabilité, et non de fermeture et de clôture. C'est dans cette perspective qu'il importe des concepts issus de la sociologie des formes d'actions réciproques de Simmel, de la sociologie économique et de la sociologie des organisations. Ce faisant, il apporte une contribution aux réflexions actuelles sur les théorisations sociologiques permettant de rendre compte des activités de travail encadrées par l'Etat et paradoxalement malléables.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH), n° 2604, pp. 35-37.
Mots clés : Travail social, Rapport, Évolution, Politique, Politique sociale, Travailleur social, Professionnalisation, Formation, CONSEIL SUPERIEUR DU TRAVAIL SOCIAL