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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Une réalité cachée

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3077, 28 septembre 2018, pp. 6-8.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Santé mentale, Psychiatrie, Adolescent, Enfant, Financement, Établissement social et médicosocial, Droit, Ressources humaines

Du 19 au 21 septembre, Paris accueillait la 22e conférence annuelle du réseau européen des défenseurs des enfants (Enoc) sur le thème « Droits de l’enfant et bien-être, promouvoir la santé mentale ». A cette occasion, le réseau a publié un rapport sur le sujet et des recommandations afin d’améliorer la qualité des soins et de l’accompagnement.

Accueil collectif de mineurs : le mémento réglementation 2018

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série n° 27, mars 2018, pp. 4-94.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration

L'année 2017 a été marquée au niveau réglementaire par la possibilité de "revenir" à la semaine de 4 jours d'école pour les communes qui le souhaitaient. Un choix fait dans la précipitation par de nombreuses collectivités au début de l'été 2017 et qui devrait encore s'étendre à la rentrée 2018. Parallèlement, un arrêté a resserré les conditions de la dérogation pour diriger avec un Bafd un accueil périscolaire accueillant plus de 80 enfants plus de 80 jours par an, en l'assortissant d'un engagement à la professionnalisation.

Dans cette France à deux vitesses qui se dessine sur le plan des temps de l'enfant, gardons la volonté de ne pas vivre, quelle que soit la situation, aucun "retour en arrière". Les élus ont pris conscience grâce à la "réforme des rythmes" de l'importance des temps éducatifs collectifs qui se vivent en dehors de l'école. Alors convainquons-les de ne pas "perdre le mercredi" dans l'éducation des enfants. Appuyons-nous, comme nous y invite le Ministère à travers le "plan mercredis" sur les acquis des PEDT que sont le dialogue entre les acteurs éducatifs, la recherche d'une cohérence entre les différents temps de la semaine et de la journée et surtout la détermination à proposer une offre éducative de qualité.

Dans ce mémento 2018, à côté de l'analyse de ces nouveautés, nous n'oublions pas les colos, pour qui nous avons par exemple ajouté un chapitre sur les séjours à l'étranger. Quel que soit l'accueil collectif de mineurs dans lequel nous nous investissons, rappelons-nous constamment cette évidence : l'intérêt d'une collectivité, celui de chacun de nous et de la société tout entière est de prendre tous les moyens nécessaires pour aider les enfants à grandir, à s'accomplir à travers des moments de jeux et de partage simples et joyeux, et ainsi participer avec confiance à la construction d'un monde plus juste et plus fraternel.

L’anorexie mentale chez les adolescents prépubères

Article de Catherine Doyen

Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 298, septembre-octobre 2017, pp. 34-37.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Anorexie, Adolescent, Enfant, Famille, Psychothérapie, Puberté

L'anorexie mentale chez les jeunes patients prépubères s'inscrit souvent en lien avec des signes cliniques survenus dès le plus jeune âge. Si les thérapeutes proposent des prises en charges somatiques, diététiques ou médicamenteuses, l'approche psychothérapeutique offre, quant à elle, des espaces de parole aux enfants et aux familles.

Une équipe mobile pour adolescents " incasables" : interface de confiance

Article de Stéphanie Maurice

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3004, 31 mars 2017, pp. 30-34.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Jeunesse-Adolescence, Enfant, Adolescent, Trouble du comportement, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Hauts de France

Dans les Hauts-de-France, des professionnels, infirmiers psychiatriques et éducateurs spécialisés, interviennent pour soutenir des travailleurs sociaux de structures confrontées à des jeunes présentant des troubles comportementaux difficiles à gérer.

L'opposition chez l'enfant et l'adolescent : les paradoxes du non

Article de Daniel Marcelli, Jean Pierre Benoit, Annick Le Nestour

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 6-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Adolescent, Enfant, Affirmation de soi, Éducation, Stade anal, Conflit, Mensonge, Anorexie, ITEP, Agressivité, Violence, Narcissisme, Placement, Séparation, Justice des mineurs, Magistrat, Partenariat, Temps, Soin, Droits de l'enfant, Autisme, Psychologie du développement

Au cours de son développement, l’enfant puis l’adolescent est amené à s’opposer à un parent, un cadre, un système, une idéologie, une part de soi ou de l’autre qu’il ne comprend pas. Cette opposition peut être structurante et nécessaire à la subjectivation. Mais elle peut se durcir et devenir un symptôme bruyant qui alerte parents et professionnels. Il apparaît alors primordial de comprendre ce qui la sous-tend. Que vient-elle signifier ? Quelle est sa valeur dans l’économie psychique du sujet ou au sein de la dynamique familiale ? Comment comprendre ses enjeux ? Quand doit-on faire de l’opposition un signal ? Quand constitue-t-elle le signe d’une pathologie en cours ? Et comment l’aborder dans le soin ?

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Accueils collectifs de mineurs : le mémento réglementation 2017

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série 26, mars 2017, pp. 3-94.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Sécurité, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration

Au grand jeu de Meccano réglementaire, l'année 2016 a resserré quelques boulons : incapacités pénales accrues pour certaines condamnations, rétablissement de l'autorisation de sortie du territoire pour les mineurs, obligation de port du casque à vélo jusqu'à 12 ans. Elle en a aussi desserré quelques autres : pérennisation des mesures dérogatoires à la suite de l'évaluation de la réforme des rythmes, simplification de l'architecture des Bpjeps...

Comme d'habitude, certains trouveront ces boulons trop serrés, et d'autres pas assez. Rappelons donc quelques évidences à ceux qui s'inquiètent ou s'indignent. L'Etat ne nous décharge pas de notre responsabilité d'organisateur, de directeur ou d'animateur au prétexte que notre Accueil collectif de mineurs est déclaré.

Appliquer les taux d'encadrement réglementaires ne suffit que s'ils nous permettent d'assurer ainsi, dans notre contexte, la sécurité des mineurs que nous accueillons. A cet égard, les organisateurs devraient prêter attention aux difficultés que leur font remonter ceux qui sont au plus près des enfants, sans attendre qu'un accident grave ait lieu.

Respecter à la lettre les fiches d'activités physiques ne nous autorise pas plus à faire n'importe quoi sur le plan éducatif sans tenir compte des besoins des enfants. Laissons donc la réglementation à la place limitée qui est la sienne : une ouverture de possibles, un cadre minimaliste fixé par l'Etat, au nom de sa mission de protection des mineurs, cadre à l'intérieur duquel peuvent et doivent s'exercer notre liberté et notre responsabilité.

Puisse ce nouveau mémento, en rendant plus accessibles des textes parfois difficiles à décoder, contribuer à vous permettre de toujours mieux remplir votre mission éducative : aider les enfants à grandir en vivant collectivement des moments simples et heureux, et veiller sur eux avec l'attention qu'ils méritent.

Publier un journal avec des jeunes

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 175, janvier 2017, pp. 42-53.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Journal, Accueil collectif de mineurs, Jeune, Enfant, Adolescent, Identité, Citoyenneté, Opinion, Liberté d'expression, Pédagogie, Animation, Expression écrite

Réaliser un journal amène les enfants (à partir de 8 ans) et les ados à mieux comprendre ce que sont et comment fonctionnent les médias, avec l'idée de les accompagner dans la construction de leur identité citoyenne et de leur faire éprouver ce qu'est la liberté d'opinion. C'est un outil pédagogique indissociable de la démocratie.

C'est également un projet d'animation d'envergure qu'il faut mener en équipe et en gardant toujours à l'esprit le fait que cette activité n'est pas une simple somme d'apprentissages formels et scolaires.

On ajoutera que, pour avoir une véritable portée pédagogique, un journal doit être à l'image des jeunes, conçu en fonction de leurs centres d'intérêt, et avoir de vrais lecteurs réagissant avec l'équipe rédactionnelle.

Enfants en Cada - Un accueil à soigner

Article de Katia Rouff Fiorenzi, Olivier Jegou

Paru dans la revue Lien social, n° 1193, 13 au 26 octobre 2016, pp. 24-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Enfant, Immigré, Exil, CMP, Espace transitionnel, Adolescent, Parents, École, Formation, Intervention sociale, Primo Levi (Centre), Brou sur Chantereine

Victimes de la violence et de la guerre, les enfants qui vivent en centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) ont besoin d’écoute et de soutien. Les équipes en ont-elles les moyens ?
Enfants en Cada • Un accueil soigné.
Reportage • La vie, un drôle de jeu.
Chaque mercredi, le centre d’accueil de demandeurs d'asile (Cada) Nord -77 à Brou-sur-Chatereine (Seine-et-Marne) propose un espace aux enfants et aux adolescents. Objectif : s'amuser et "déposer" son vécu émotionnel.
Le paradoxe d’un accueil spécifique (entretien avec Olivier Jégou, AS).
Au Centre Primo Lévi, Olivier Jegou co-anime, en duo un psychologue, des formations proposées aux intervenants sociaux qui travaillent auprès des demandeurs d'asile, notamment en Cada.

Vivre avec ses émotions

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 172, octobre 2016, pp. 42-55.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Émotion, Psychologie, Enfant, Adolescent, Apprentissage, Activité, Empathie, Projet

Les émotions sont éphémères : elles ne durent que quelques secondes, rarement plus d'une minute... mais elles ont des expressions psychologiques et physiques intenses, encore plus lorsqu'il s'agit des enfants bien souvent incapables de les comprendre. Les émotions sont essentielles : elles influent sur nos décisions et nous donnent des clés pour nous comprendre et comprendre les autres.

Ainsi pourquoi ne pas accompagner les enfants de votre structure dans leur apprentissage émotionnel, leur proposer, à la manière de ce que nous présentons dans les pages suivantes, des activités mais aussi des outils pour identifier et exprimer les émotions qui les agitent ?

Eloge de l'ennui

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École

Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.

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