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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Précarité alimentaire en France en 2021

Paru dans la revue Alimentation, santé et petit budget, n° 92, novembre 2021, 6 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Alimentation, Cuisine, Précarité, Statistiques, Aide alimentaire, Action sociale, Bordeaux

Actualités;
Focus : Insécurité alimentaire et apports nutritionnels chez l’enfant et l’adolescent(e);
Sur le terrain : Des repas anti-gaspi et solidaires à Bordeaux.

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Bénévole : un métier impossible ?

Article de Jacques Bineau

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 97-109.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Aide à domicile, Approche historique, Association, Autorité, Bénévolat, Compétence, Conditions de travail, Coopération, Démocratie, Dépendance, Étude de cas, Expérience, Implication personnelle, Intériorisation, Organisation du travail, Professionnalisation, Psychosociologie, Travail

Bien que l’action bénévole soit ignorée ou largement méconnue dans nos sociétés, elle n’en est pas moins réelle. L’exercice de son métier de psychosociologue a amené l’auteur à intervenir dans le secteur de l’action sociale et à accompagner acteurs et structures dans des moments de crise et dans la longue durée. Les bénévoles sont soumis à des tensions sur différents registres : psychiquement, ils sont partagés entre la gratuité de leur engagement et leurs intérêts propres, les relations avec les salariés sont délicates, particulièrement dans le rôle d’employeur, les références démocratiques laissées de côté dans la conduite de l’organisation ouvrent la porte à une gestion technocratique dans laquelle les finalités institutionnelles du projet d’action peuvent être oubliées. Ces difficultés peuvent décourager le bénévole et le cantonner à un rôle de second où il peut être instrumentalisé, mais ces obstacles peuvent aussi être surmontés. L’intervention psychosociologique peut aider le bénévole à s’autoriser de sa propre pensée, à développer son autonomie d’action, à accepter d’exercer l’autorité qui lui revient dans un rôle de dirigeant démocrate.

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Évolution libérale du social et domination des compétences

Article de Marlène Marty

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 16-23.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Action sociale, Compétence professionnelle, Diplôme, Référentiel, Réforme, Formation, Modèle

Cette contribution se propose de discuter le double processus de libéralisation de l’action sociale et de référentialisation des compétences dans les dernières réformes des Diplômes d’État en travail social. Nous prendrons appui sur les travaux consacrés à cette thématique dans la littérature spécialisée et sur notre expérience de formatrice dans plusieurs EFTS au cours des dix dernières années.

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Actualité de l’hospitalisation de jour

Article de Arnaud Vallet, E. Carvalho, C. Jacques, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2021, pp. 1-95.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital de jour, Organisation, Pratique professionnelle, Désinstitutionnalisation, Politique sociale, Action sociale

Ne nous dérobons pas aux questions délicates.
Les Hôpitaux de jour sont aujourd’hui interrogés sur leur organisation, leurs pratiques, leurs objectifs, leurs outils de soin. Avec les décrets de 86, ils se sont installés comme des dispositifs essentiels à la politique de secteur. Vecteurs de la désinstitutionalisation, ils ont maillé les territoires, installé des espaces tremplins, assuré une présence dans la cité, accueilli quiconque s’y présentait. Ils ont souvent dû faire face aux incompréhensions, aux méfiances des voisinages. Ils ont dû se faire petits, discrets. On l’a oublié, à l’heure où la thématique de la santé mentale se banalise, et s’impose tous les jours un peu plus dans le débat public.
Depuis une dizaine d’années, pourtant, ils ont du mal à faire valoir leur importance dans les parcours des personnes vivant avec des troubles psychiques. Ils sont soupçonnés d’avoir déplacé « l’institution », considérée comme pouvant induire une dépendance du système de soins, d’avoir privilégié un occupationnel routinier, comme s’ils ne croyaient pas au rétablissement individuel. On interroge leurs méthodes de soins, vues comme trop immobiles, trop floues, trop collectives. On leur impose des « benchmarks ». Peut-être certains se sont-ils aussi un peu refermés sur eux-mêmes.
Et, pour finir, la pandémie a montré qu’ils n’étaient pas les passages obligés de la sortie d’hospitalisation, ou du maintien du soin. Que le modèle un peu protecteur qu’ils épousaient encore ne correspondait plus forcément aux attentes des usagers.
L’interrogation est donc sérieuse, même s’il serait absurde de conclure à l’inutilité de ces structures, éléments-clés de la psychiatrie dans la Cité. Ne pas confondre le contenant et le contenu.
Trois questions, en réalité, se posent. Et les réponses coulent d’elles-mêmes.
Les HDJ ont-ils un avenir ? Oui, bien sûr, à condition d’évoluer vers une meilleure réponse aux besoins de soins. Mais de quelle nature sont-ils ? C’est toute la chaîne des parcours qui est ici concernée, et pas seulement les centres de jour.
Vers quelle offre de soins doivent-ils se diriger ? Vers davantage d’accompagnement individuel, de développement du lien, de propositions de programmes structurés, d’utilisation des outils d’évaluation, et de réhabilitation psychosociale.
Comment doivent-ils évoluer ? Vers davantage de souplesse, d’accueil, de présence dans la cité, avec les CATTP, les CMP, les équipes mobiles, dans un souci d’actions articulées, pour une psychiatrie véritablement citoyenne, communautaire, fière d’aller vers la population, et de proposer des réponses aux souffrances de la société.

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La démarche du Référent de parcours conjuguée au DPA : de l'opportunité d'une contractualisation Etat-Département

Article de Damian Moore, Denis Caraye

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 35-44.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Réfèrent, Pauvreté, Département, Action sociale, Accompagnement social, Expérimentation, Exclusion sociale, Coopération, Pratique professionnelle, Environnement social, Territoire

Cet article porte sur l'engagement d'un Conseil Départemental dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté à travers l'exemple du Tarn-et-Garonne. En dépassant les interrogations relatives à la libre administration des collectivités territoriales, le Conseil Départemental du Tarn-et-Garonne a fait le choix de considérer ce dispositif contractuel comme une opportunité de repenser l'approche du travail et de construire un projet de service pour l'action sociale territorialisée. Dans ce cadre, cet article précise les modalités de mise en œuvre, sur le territoire départemental, de la démarche de référent de parcours ainsi que de l'approche en développement du pouvoir d'agir.

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Les concepts. Empowerment : pouvoir de tous les possibles ou possibilité de pouvoir(s). De quelle réalité parle-t-on ?

Article de Adeline Lavigne

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 7-18.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Concept, Autorité, Autonomie, Action sociale, Travail social

L’empowerment est un concept émergeant couramment usité dans les discours. Cependant, quel(s) contour(s) donnons-nous à ce concept ? Quelle(s) réalité(s) évoquons-nous ? Sommes-nous, tacitement, collégialement, en accord sur son acception, sur sa définition ? Et, de ce fait, lui conférons-nous la même réalité ? Qu’entendons-nous donc par empowerment, et, par conséquence, qu’est-ce que cela engage et implique ?

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La joie : outil de l’action sociale ?

Article de Ricardo Cherenti

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 89-91.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Action sociale, Identité, Adaptation, Société, Plaisir, Travailleur social, Désir

Au cours de son évolution, et plus particulièrement depuis les années 80, notre société a perdu ses grands stabilisateurs, qu’ils soient culturels, spirituel, économiques ou sociaux. Au point que certains ont pu parler d’une société devenue « liquide » . On peut soulever qu’autrefois, dès qu’un sujet s’écartait des normes sociales, les institutions publiques intervenaient pour le ramener dans un environnement stable, cadrant et, à certains égards, réconfortant, où le collectif, certes normatif, donnait « le » sens de la vie. Dans ces conditions, il était particulièrement difficile au sujet de pouvoir dire « je » car il était englué dans la communauté dont il lui était impossible de s’extraire. L’action sociale faisait alors office d’intégrateur performant car elle permettait de conserver l’individu dans le giron collectif. Le travailleur social y puisait également le sens de son travail. Tout était relativement clair. Ce n’est désormais plus le cas. Dorénavant, l’individu est tenu de s’inventer en permanence un « je » sans l’appui du collectif.

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Questionnements et enjeux pour les travailleurs sociaux : milieu engagé, entre Pouvoir d’Agir et neutralité politique. L’exemple des centres sociaux

Article de André Decamp

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 80-88.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Centre social, Politique, Professionnalisation, Action sociale, Militantisme

Peut-on allier neutralité politique et pouvoir d’agir ? Quelle posture adopter pour un responsable de centre social, en évitant influence environnementale, économique, sociale ? Le « pouvoir d’agir » des structures sociales devient incompatible avec la rentabilité et la dépendance financière. Populations, militants, intervenants et interactions humaines en sont impactés. Il devient illusoire de concrétiser le « pouvoir d’agir » en « puissance d’agir ».

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Des centres sociaux pour quelle justice sociale ? Les projets et leurs horizons normatifs

Article de Régis Cortesero

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 42-49.

Mots clés : Lien social-Précarité, Centre social, Éducation populaire, Action sociale, Justice, Référentiel, Empowerment

Les centres sociaux visent la justice sociale. Leurs orientations vers la justice s’explicitent dans les projets qui règlent leur action et les référentiels qui les nourrissent. Toutes les conceptions de la justice ne répondent cependant pas avec la même intensité à la vocation des centres sociaux d’accroître la participation et le pouvoir d’agir des personnes et des groupes. L’approche épistémique, qui promeut la parité de participation, c’est-à-dire la capacité égale des différents groupes sociaux à construire et défendre leur point de vue, apparaît la plus cohérente avec cette vocation.

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L'artisanat de l'analyse de la pratique face aux mutations actuelles du travail social. De l'emprise transférentielle au risque de la fétichisation

Article de Julien Payet, Sarah Gomez

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 251-263.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Aliénation, Analyse de la pratique, Approche clinique, Changement, Désinstitutionnalisation, Emprise, Expérience, Institution, Intervention sociale, Organisation sociale, Pratique professionnelle, SESSAD, Témoignage, Vie institutionnelle

Les fantasmes de toute-puissance et d’impuissance traversent les métiers de l’aide. Face à ces risques d’emprise du professionnel sur l’usager et ses dérives potentiellement fétichisées, le dispositif « analyse de la pratique » peut répéter ces mouvements aliénants et favoriser un dessaisissement créatif. Cet article présente une figuration possible de ces enjeux au travers de trois représentations ; partisan, artison et artisan, et les articule aux effets désinstitutionnalisants actuels du champ social. Ceux-ci entraînent des distorsions qui instituent une forme d’emprise transférentielle, isolant le professionnel dans un rôle d’expert, illusoirement savant, inféodé aux « bonnes pratiques professionnelles ». Cet article soutient l’idée que le bricolage artisanal en analyse de la pratique offre un réarrimage au collectif, favorise le travail de culture ainsi qu’une maîtrise suffisante d’un art professionnel réflexif.

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