Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 67

Votre recherche : *

Violences faites aux femmes : protéger encore

Article de Flore Mabilleau, Ernestine Ronai

Paru dans la revue Direction(s), n° 202, novembre 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Femme, Hébergement, Prévention, Accompagnement social, Enfant, Association, Victime, Handicap, Prise en charge, Parentalité, Séparation, Droit de visite, Contrôle social, Financement

Les acteurs de terrain saluent les progrès dans la lutte contre les violences conjugales permis par le Grenelle de 2019. Toutefois, des efforts restent à fournir, notamment sur les capacités d'hébergement, la prévention ou encore l'accompagnement des enfants. Pour le secteur, la mobilisation ne doit surtout pas faiblir. Au contraire.

Militante historique de la lutte contre les violences faites aux femmes et actuellement coprésidente de la commission Violences du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), Ernestine Ronai analyse les évolutions et les résultats des politiques publiques en la matière. Elle insiste notamment sur le besoin de formation des intervenants.

Dans le Doubs, le service Altérité accompagne des hommes ayant commis des violences conjugales dans le cadre d'une contrainte judiciaire, mais aussi depuis peu des volontaires. Le but ? Les amener à prendre conscience de leurs actes et ainsi prévenir la récidive.

En cas de violences conjugales, différents dispositifs sont mis en avant pour organiser, après une séparation, le droit de visite du parent agresseur en protégeant mère et enfants.

Aller-vers : prendre les devants

Article de Clémence Dellangnol, Jérôme Guillet

Paru dans la revue Direction(s), n° 201, octobre 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation travailleur social-usager, Non-recours, Accès aux droits, Pratique professionnelle, Management, Prostitution, Marginalité, Exclusion sociale, Accès aux soins, Association, Réduction des risques, Mission locale pour l'emploi, Jeune

C'est le nouveau mantra des pouvoirs publics : aller vers les publics, précéder les demandes pour lutter contre le non-recours et prévenir l'aggravation des situations. Une approche enthousiasmante, propre à revigorer les pratiques professionnelles mais qui suscite de nombreuses interrogations. Avec quels moyens ? Quelles organisations ? Et surtout, aller vers... mais pour aller où ?

Quartiers populaires, festivals, forums participatifs, lotissements... Depuis 20 ans, le chercheur Jérôme Guillet multiplie les interventions dans l'espace public et forme les travailleurs sociaux à l'art "d'inviter et de se faire inviter". Selon lui, l'incitation à "aller vers" doit permettre aux professionnels d'élargir leur répertoire d'action.

A Bordeaux, l'association La Case a créé Poppy, un dispositif d'accompagnement des personnes prostituées. En se rendant directement sur les lieux d'exercice, l'équipe soutient la réduction des risques liés aux pratiques et favorise l'accès aux droits et à la santé.

Dans le cadre d'un vaste programme porté par la mission locale Rhône Sud, l'association Alynea a créé deux postes de conseillère en insertion socioprofessionnelle mobile. Objectif : ramener les jeunes invisibles vers les dispositifs de droit commun.

Equipes de direction : responsables jusqu'où ?

Article de Elise Brissaud, Fabrice Gzil, Jean Yves Delecheneau

Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Direction, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Responsabilité juridique, Management, Service social, Sécurité, Droits des usagers, Communication

La question taraude régulièrement les managers des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Mais la crise sanitaire du Covid-19 lui a donné une nouvelle ampleur. Plainte de familles, mises en demeure d'inspections du travail... La question de la responsabilité juridique des directions est prégnante et son appréhension indispensable.

Pour le philosophe Fabrice Gzil, directeur adjoint de l'Espace de réflexion éthique d'Ile-de-France, la question de la responsabilité managériale doit être appréhendée selon plusieurs principes fondamentaux, comme la nécessaire collégialité des décisions ou encore la protection au service des droits.

Pour se prémunir de toute mise en cause juridique pendant la crise sanitaire, le groupe ACPPA a déployé une politique ambitieuse de suivi des informations et de gestion des réclamations. Objectifs ? Outiller les directeurs et les soutenir dans la résolution des conflits avec les familles.

Si les directeurs et directeurs généraux du secteur sont rarement mis en cause à titre personnel, le risque existe néanmoins. Et les conséquences potentiellement lourdes, explique Jean-Yves Delecheneau, responsable Missions assurances chez Smacl Assurances. Il les invite donc à être vigilants sur les garanties souscrites.

Sexualité des usagers : vers la fin du tabou ?

Article de Aurélie Vion, Joséphine Sauvaire

Paru dans la revue Direction(s), n° 199, juillet-août 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Usager, Établissement social et médicosocial, Intimité, Accompagnement, Prévention, Information sexuelle, Homosexualité, Réfèrent, Handicap, Représentation sociale, Tabou, Assistance sexuelle, Éthique

Autrefois occultée voire carrément interdite, la vie intime des personnes accompagnées par les structures sociales et médico-sociales constitue désormais une liberté fondamentale mieux reconnue. Au-delà du débat sur l'assistance sexuelle qui concentre l'attention médiatique, la mise en oeuvre de ce droit questionne toujours l'organisation institutionnelle, les pratiques et l'éthique professionnelles.

Chargée de mission Lutte contre les discriminations à la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) d'Ile-de-France, Joséphine Sauvaire a réalisé une étude sur l'accompagnement des personnes LGBTIQ dans les structures d'hébergement de la région. Selon elle, l'orientation sexuelle et l'identité de genre mériteraient d'être mieux prises en compte pour améliorer le soutien des personnes accueillies.

Toutes les structures du champ du handicap de la Croix-Rouge française disposent d'un référent Vie intime, affective et sexuelle. Portée au niveau national, la démarche vise à faire évoluer les pratiques. Zoom sur la maison d'accueil spécialisée (MAS) de Lillers dans le Pas-de-Calais.

La maison d'enfant à caractère social (Mecs) La Grande Chaume, à Avallon (Yonne), fait appel aux professionnels formés aux violences sexuelles du groupement associatif Cithéa. Ceux-ci organisent des activités collectives thérapeutiques auprès des jeunes.

Ressources humaines : le digital étend sa toile

Article de JeanMarc Engelhard, Christelle Merciari, Vincent Mandinaud

Paru dans la revue Direction(s), n° 198, juin 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ressources humaines, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Formation, Internet, Informatique, Télétravail, Établissement social et médicosocial, Management, Organisme de formation, OPCA

Les RH 3.0 ? Dans certains secteurs, c'est déjà une réalité. Dans le social et le médico-social, la transformation numérique se concentre sur le dossier usager informatisé (DUI). Mais de plus en plus d'organisations déploient des solutions destinées à optimiser la gestion des ressources humaines, de la signature en ligne des contrats de travail au suivi des carrières en passant par la formation en distanciel.

Numériser la gestion du personnel tout en renforçant un lien avec celui-ci, telle est la démarche dans laquelle est engagée la Fondation Lenval, établie à Nice (Alpes-Maritimes), qui intervient dans le champ de la santé mentale des enfants et des adolescents. Décryptage avec Christelle Merciari, la directrice des ressources humaines.

Chargé de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), Vincent Mandinaud a piloté une action sur les conditions d'usage des outils numériques dans les organisations de travail dans le cadre du plan national Santé Environnement. Il s'interroge sur les vertus prêtées au digital dans l'univers du travail, notamment dans les process RH.

Décidé à engager la transformation numérique de ses ressources humaines, l'association Le Moulin Vert a opté pour un SIRH aux multiples fonctionnalités. Pour le configurer, les directions fonctionnelles ainsi que des représentants des établissements ont été embarqué dans le projet.

Distanciel, blended ou mobile learning, classes virutelles... Les organismes de formation vivent eux aussi une petite révolution numérique. Un changement de pratiques auquel le secteur s'adapte à un rythme qui s'est accéléré avec la crise sanitaire.

Impact social : au service des valeurs

Article de Clémence Dellangnol

Paru dans la revue Direction(s), n° 197, mai 2021, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Contrat à impact social, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Indicateur, Management, ASE, Accompagnement, Jeune majeur, Solidarité, Valeur, Accès aux soins, Emploi, Insertion sociale, Précarité, Insertion professionnelle

Elle est souvent perçue comme un énième avatar d'une obsession de la mesure et de la performance des organisations. Pourtant, l'évaluation d'impact social peut être un formidable outil de défense des modèles et des missions du secteur social et médico-social. A condition d'en modeler soi-même les objectifs, les outils et les indicateurs.
Lancées à titre expérimental par Apprentis d'Auteuil, les Toulines ont fait l'objet d'une évaluation d'impact en 2018. Grâce à ses résultats positifs, ce programme d'accompagnement de jeunes majeurs sortant de l'aide sociale à l'enfance a pu tripler le nombre de ses établissements.
L'évaluation d'impact social du Réseau Apreva positionne les garages solidaires comme un maillon de l'accès à l'emploi pour les publics précaires. Elle souligne leur contribution à une meilleure qualité de vie en facilitant l'accès à la vie sociale et aux soins.

Gouvernance : quelles ARS demain ?

Article de Laëtitia Delhon, Gaël Coron

Paru dans la revue Direction(s), n° 196, avril 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Santé-Santé publique, ARS, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Santé publique, Territoire, Financement, Coopération, Addiction, Autonomie

Créées en avril 2010, les agences régionales de santé (ARS) sont mises à l'épreuve par la crise sanitaire. Critiquées par certains acteurs du secteur médico-social qui décrient leur rigidité technocratique et leur éloignement des territoires, elles sont amenées à se transformer. Mais comment ? Si les pistes sont nombreuses, la simplification n'est pas une mince affaire.

Enseignant chercheur à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Gaël Coron invite à considérer l'action des ARS à l'égard du secteur médico-social à l'aune des politiques européennes et des transformations de l'action publique. Si leur reconfiguration est probable, la solution miracle n'existe pas.

Créées en 2016 pour piloter les actions de prévention de la perte d'autonomie sur les territoires, les conférences des financeurs rassemblent départements, ARS et de nombreux acteurs. Un outil apprécié en Seine-Maritime pour son fonctionnement et ses résultats concrets.

La création des ARS a modifié la relation avec les associations du champ de l'addictologie. Exemple en Bretagne où des programmes sont lancés malgré un financement faible et complexe.

Politiques jeunesse : révolution à mener

Article de Carole Eyben, Camille Peugny

Paru dans la revue Direction(s), n° 195, mars 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Politique sociale, Crise économique, Autonomie, Protection sociale, ASE, Accompagnement social, CCAS, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Formation professionnelle, Étudiant, Logement

Les conséquences tant sanitaires qu'économiques et sociales de l'épidémie de Covid-19 sont telles qu'elles rendent inévitables une transformation structurelle des politiques publiques à destination des jeunes, notamment les plus vulnérables. Au-delà des mesures d'urgence, c'est la condition, selon les professionnels, pour qu'ils puissent accompagner ces publics vers l'autonomie.
La crise révèle les limites des politiques publiques en direction de la jeunesse qui, au lieu de permettre leur émancipation, reproduisent les inégalités entre générations, constate Camille Peugny, professeur de sociologie à l'université Versailles-Saint-Quentin. Selon lui, il faudrait que l'Etat encadre plus fortement l'accès à l'âge adulte.
Déployé par le CCAS de Carvin (Pas-de-Calais), le programme Nouvel objectif emploi aide des jeunes hors des radars du droit commun afin de les insérer durablement dans une formation ou un travail.
Pour répondre à une demande croissante de logements étudiants à prix contenus, l'association Amli accueille ce nouveau public depuis 2018 dans deux résidences sociales en Ile-de-France.

Entreprises sociales inclusives : maintenant ou jamais

Article de Justine Canonne, Brigitte Klinkert, Thibaut Guilluy

Paru dans la revue Direction(s), n° 194, février 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise adaptée, Crise économique, Travailleur handicapé, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Exclusion sociale, Précarité, Pauvreté, Management, Territoire, Inclusion, Saône et Loire, Allier

Les entreprises sociales inclusives sont en première ligne pour accompagner les publics les plus éloignés de l'emploi dans cette période de crise. Une crise économique et sociale dont elles subissent aussi elles-mêmes les effets. Malgré les mesures exceptionnelles de soutien déployées à leur attention en 2020, auront-elles les moyens de concrétiser toutes les attentes placées en elles ?

Les entreprises sociales inclusives, celles de l'IAE en tête, font aujourd'hui figures de fantassins pour soutenir les publics en difficulté. Pour les y aider, l'appui de l'Etat sera maintenu en 2021, promet Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion.

Rendre le monde de l'entreprise plus inclusif est possible, avec l'appui des structures sociales ad hoc, soutient Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l'Emploi et à l'Engagement des entreprises. En misant sur de nouveaux partenariats.

En Saône-et-Loire, l'association des PEP 71 a bâti un projet expérimental d'appui à trois structures de l'insertion par l'activité économique (SIAE) : une infirmière y intervient pour soutenir les salariés en parcours atteints de troubles psychiques.

A Montluçon (Allier), l'entreprise adaptée Recycléa est pionnière dans l'expérimentation de CDD Tremplin. Dans ce cadre, elle mutualise une chargée de relations Entreprises avec des structures d'insertion du territoire.

Comité économique et social : renouer le dialogue

Article de Jean Marc Engelhard, Nadia Rahou

Paru dans la revue Direction(s), n° 193, janvier 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Comité social et économique, Représentant du personnel, Conditions de travail, Sécurité, Risques psychosociaux, Établissement social et médicosocial, Management, Syndicat

Un an déjà que toutes les organisations de plus de onze salariés, disposent d'un comité social et économique (CSE). Souvent encore en phase de rodage en raison de la crise sanitaire, cette nouvelle instance représentative du personnel doit désormais trouver ses marques, tout comme ceux qui la composent, afin de contribuer à dynamiser le dialogue social.
Inciter les structures sociales et médico-sociales à concevoir des modes de management du dialogue social porteurs d'action améliorant les conditions de travail, allant du développement de bonnes pratiques à la négociation d'accords : telle est l'ambition de l'incubateur de comité social et économique créé par l'Uriopss Occitanie.
La fusion des instances représentatives du personnel peut-elle avoir des effets positifs sur le cadre de l'exercice professionnel ? Oui, répond Nadia Rahou, chargée de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) à condition que des moyens suffisants, c'est-à-dire au-delà du légal, soient affectés au comité social et économique.
Les élus du comité social et économique de l'Adapa 54 ont travaillé en étroite collaboration avec la direction pour affronter la crise du Covid-19. Des échanges permanents ont permis d'adapter les protocoles d'intervention aux domiciles en temps réel.
Profiter de la mise en place des comités sociaux et économiques pour dynamiser le dialogue social : telle est l'ambition de l'Iriae Hauts-de-France, qui a accompagné sept structures d'insertion dans cette démarche, en misant sur l'amélioration des conditions de travail.