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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 53

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Créativité et santé mentale

Article de Nathalie Marty Aoustin, Françoise Galinon, Bernard Royer de Véricourt, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2022, pp. 3-71.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Relation soignant-soigné, Créativité, Travail, Accompagnement, Projet professionnel, Réinsertion professionnelle, Art-thérapie

"...Vous allez découvrir dans ce numéro des lieux inventifs, des alliances professionnels & pair-aidants, des tissages institutionnels qui associent les politiques, les proches, l’environnement… Certains textes envisagent ce qui est à l’œuvre dans la fracture psychotique, et cette créativité nécessaire de chaque jour. Il est question aussi des ancêtres des GEM, de ces associations fruit d’une grande créativité, au tout début d’une révolution, vers un mouvement d’empowerment qui a toute sa place aujourd’hui. Dans ce numéro donc, on parle de jouer, de créer ensemble. On y travaille l’insertion. On y sent toute la dynamique des tissages qui accompagnent le rétablissement...."

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Trace/traces

Article de Magalie Bousquet

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 116-117.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hospitalisation, Hôpital psychiatrique, Jeune, Mémoire, Dossier, Repère, Relation soignant-soigné

Réflexions sur le dispositif de la trace, proposition offerte à tous les adolescents de l’UCHA en fin d’hospitalisation. Ce rituel est au service des patients mais également de l’équipe, pour marquer une fin mais aussi un nouveau début.

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Du consentement

Article de Joseph Mornet, Michel David, Michel Lecarpentier, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2021, pp. 8-111.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Consentement, Culpabilité, Contention, Contrainte, Relation soignant-soigné, Isolement, Influence sociale, Soin, Justice

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne.

L’article L.1111-4 du code de la santé publique précise : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Il faut expliquer et parfois convaincre en restant vigilant sur le pouvoir d’influence.

Qu’en est-il pour la santé mentale, en particulier pour la psychiatrie ? La difficulté survient quand la personne se met en danger. Un conflit se manifeste alors entre deux modalités de la liberté : celle de continuer à être et celle d’aller et de venir. Les fondateurs de la psychiatrie au XIXe siècle ont choisi de supprimer cette dernière, du moins temporairement, sans obtenir nécessairement le consentement. En a résulté la loi du 30 juin 1838.

Après la Deuxième Guerre mondiale et au cours des années 1960, l’internement psychiatrique a progressivement décru. Cela a fait que certains, dans l’effervescence de mai 1968, ont pu espérer sa totale abolition. Il a fallu attendre 1990 pour une réforme. Elle maintient le régime de privation de liberté, tout en inversant son application : de règle en 1838, il devient seulement d’exception en 1990. Par contre, à partir de la loi de 2011 apparaissent des soins sans consentement étendus à l’ambulatoire.

Le dernier rapport du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) s’inquiète du recours croissant aux pratiques dépourvues de consentement, avec isolement et contention. Pour les réduire, la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2021 a adopté en son article 84 des mesures jugées inapplicables par les professionnels et nombre d’associations militantes sur le terrain. Outre l’absence de concertation, elles dénoncent le manque de moyens, en amont pour éviter les soins sans consentement et, en aval, pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

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Accueil et clinique de crise : conceptualisation d'un processus au coeur des soins en santé mentale

Article de Mathilde Meriaux, Stephan Hendrick, Jennifer Denis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 3, septembre 2021, pp. 225-245.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Santé mentale, Accueil, Relation soignant-soigné, Rencontre, Recherche, Concept, Approche clinique, Accueil d'urgence, Hôpital psychiatrique

L'accueil constitue l'amorce de tout processus thérapeutique. Cet instant fugace convoque les espoirs et les craintes des protagonistes de la relation de soin, mobilise les préjugés, amorce la dynamique transférentielle, provoque - ou pas - les résonances, et ouvre ou ferme les portes d'une possible rencontre. Malgré toute l'importance de ce premier instant qui balisera la rencontre, l'accueil fait relativement peu l'objet d'études approfondies. Notre recherche part de la question suivante : "Qu'est-ce qu'accueillir dans le champ de la santé mentale ?". Elle vise à proposer une conceptualisation en explorant le sens donné par des professionnels au sein de services d'urgences psychiatriques. L'analyse par théorisation enracinée (Glaser et Strauss, 1967) a permis de dégager quatre catégories conceptuelles : (1) processus singulier ; (2) intentionnalité ; (3) entre je(u) ; (4) ritualisation de l'accueil.

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Ces petits riens qui soignent

Article de Vésiane de Truchis Ramière

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 94-101.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hospitalisation, Psychiatrie infantile, Image de soi, Créativité, Équipe pluridisciplinaire, Confiance, Souffrance psychique, Approche clinique, Psychologie, Écriture, Relation soignant-soigné, Vie quotidienne

Parce qu’ils participent à la renaissance d’un sentiment de sécurité, les petits riens redonnent confiance aux enfants accueillis en service d’hospitalisation pédopsychiatrique et les accompagnent dans la reconstruction de l’image de soi.

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Du contrat de poids au contrat moral : modèle de prise en charge de l'anorexie mentale à l'adolescence

Article de Pierre Dumont, Daniel Terral, Dominique Fénéon

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 133-148.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Adolescent, Psychiatrie infantile, Relation soignant-soigné, Hospitalisation, Équipe pluridisciplinaire, Clermont Ferrand

Cet article décrit le fonctionnement d’une équipe pluridisciplinaire de pédopsychiatrie dans l’accompagnement d’adolescents hospitalisés pour anorexie mentale sévère. Laissant tomber le contrat de poids au profit d’un « contrat moral », notre modèle de prise en charge invite le patient et le soignant à faire l’expérience d’une rencontre intersubjective hédoniste nécessaire pour dépasser les illusions et les dénis communs. Nous verrons comment notre positionnement, libéré de certaines « contraintes » et « privations », permet aux adolescents dits anorexiques d’accepter un retour de l’ordre naturel des choses dans la sécurité et le plaisir.

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Les comportements des personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif : l’approche centrée sur les relations pour améliorer l’expérience de tous

Article de Anne Bourbonnais, Isabelle Auclair, Marie Hélène Lalonde

Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 143, décembre 2020, pp. 92-105.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Démence sénile, Personne âgée, Relation interpersonnelle, Relation soignant-soigné, Trouble du comportement

Les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif majeur ont souvent des difficultés à communiquer. Ainsi, elles peuvent présenter des comportements réactifs, par exemple des comportements vocaux ou agressifs, qui sont des manifestations d’un mal-être. Ces comportements amènent des conséquences pour ces personnes, ainsi que pour leurs proches et soignants. Cet article discute de l’approche centrée sur les relations pour améliorer l’expérience de chacune de ces personnes en suscitant une réflexion sur ce qui nous unit. Puis, les principes de cette approche centrée sur les relations sont exposés en s’appuyant sur les besoins uniques de chacun, la réciprocité de leurs relations, ainsi que leurs aspirations communes. L’application de ces principes auprès des personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif, qui manifestent des comportements réactifs, se reflète par l’adoption d’un langage cohérent, par l’identification des sens des comportements et d’actions personnalisées, ainsi que par l’établissement d’un partenariat de soins. Un exemple d’une démarche intégrant cette approche est présenté, ainsi que ses effets possibles. L’adoption de cette approche peut cependant présenter plusieurs défis dans les milieux de soins. Pour y faire face, des stratégies d’implantation sont décrites pour favoriser l’adoption de cette approche et contribuer au bien-être de chacun.

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Carnet en main. Un outil ethnographique appliqué en psychiatrie hospitalière

Article de Gina Aït Mehdi

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 19-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Hôpital psychiatrique, Recherche appliquée, Relation soignant-soigné, Outil, Expression écrite, Anthropologie, Belgique

Cet article concerne les méthodes de l’anthropologie appliquées ici au terrain de la psychiatrie hospitalière. Le retour réflexif sur une expérience dans une unité PTCA à Bruxelles (Patients présentant des Troubles sévères du Comportement et/ou Agressifs) permet de mettre en avant les rôles fondamentaux qu’a pu jouer l’usage systématisé du carnet de terrain dans ce milieu de la santé mentale. Les pratiques de l’ethnographie classique que symbolise en l’occurrence cet objet (pratiques in situ ou restitutions d’enquête) sont en effet souvent oubliées par la recherche appliquée. Pourtant, le carnet de terrain, devenu au cours de ce processus de recherche le principal signifiant du statut occupé par l’anthropologue, représente, au-delà d’un support classique de production empirique, un « espace intermédiaire » à partir duquel se créent, se tissent et se jouent des relations aux autres (soignants et soignés).

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La force de l'alliance thérapeutique pour réparer les blessures d'attachement

Article de Gwenaelle Persiaux

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 373, décembre 2019-janvier 2020, pp. 60-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Attachement, Relation soignant-soigné, Trouble de la personnalité

Les personnes souffrant d’un trouble de la personnalité borderline enferment en eux de profondes blessures d’attachement qui impactent fortement la façon d’appréhender leur relation à l’autre, au monde. À travers l’histoire de Gabrielle, jeune femme ayant connu abandons, maltraitance, abus, négligence, l’auteure démontre comment la relation patient-thérapeute évoluant dans la confiance et la sécurité peut être une expérience relationnelle correctrice, revisitant ainsi ses modèles internes.

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Prévention primaire en psychiatrie, un travail d’ambiance

Article de Jean Paul Lanquetin

Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 72-78.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Prévention, Relation soignant-soigné, Contention, Enfermement, Droits des usagers, Organisation du travail

Le constat de l’auteur montre que l’exigence générale de la nécessaire réflexion sur un moindre recours aux mesures d’isolement, d’enfermement et de contention requiert une approche plus large. Celle-ci concerne l’évolution de nos pratiques qui implique un moindre recours sur l’ensemble des mesures de restriction des libertés. Un des axes de ces actions passe par une revisite de nos organisations visant à repositionner le temps soignant auprès de nos patients afin de travailler les éléments de prévention primaire, soit l’ambiance de l’unité.

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