PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 53, n° 1, janvier-mars 2012, pp. 117-126.
Mots clés : Art, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Objet de recherche, Théorie, Création, Classe sociale, Emploi, Inégalité, CAPITAL SOCIAL, JEANPIERRE (LAURENT)
Dans l'examen critique ample et précis auquel il soumet mon Travail créateur, Laurent Jeanpierre m'invite à préciser certains points, demande plus de preuves empiriques sur d'autres, et discute la valeur opératoire de certains des concepts que j'ai mis en avant pour explorer la dynamique des inégalités dans les mondes de création.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 52, n° 4, octobre-décembre 2011, pp. 657-689.
Mots clés : Catégorie socioprofessionnelle, Emploi, Statistiques, Classe sociale, Diplôme, Qualification professionnelle, Différenciation sexuelle, Changement, Inégalité, Évolution, Sociologie, HONGRIE
Cet article étudie l'accès des cohortes d'hommes et de femmes aux professions très qualifiées en Hongrie sur la période 1980-2010. Nous nous appuyons pour cela sur les recensements de population, sur les « Enquêtes sur les forces de travail » européennes et sur des enquêtes statistiques de stratification sociale. Nous discutons la thèse de Fodor d'une « réévaluation des ressources » détenues par les femmes après 1989 en confrontant l'accès aux diplômes et aux professions qualifiées des cohortes successives d'hommes et de femmes. Les cohortes de femmes nées dans les années 1950 accèdent massivement aux diplômes et aux professions qualifiées tandis que, parmi les hommes, la cohorte née dans la décennie précédente avait mieux réussi. Nous évaluons alors la portée des changements survenus à partir de 1989 pour les inégalités entre cohortes.
Les associations ont pour particularité de reposer sur l'adhésion volontaire de personnes qui forment un collectif avec des visées communes. De ce point de vue, les déterminants et les mécanismes du passage de l'individuel au collectif sont une question cruciale, qui a été jusqu'à présent largement négligée. Cette enquête propose une approche théorique de l'association comme acte, à partir de la notion de bien, courante en économie institutionnelle. L'hypothèse directrice est que les personnes rejoignent une association pour accéder à un bien qu'elles ne sauraient trouver ailleurs, et dont la nature a une incidence sur le statut qu'elles confèrent au collectif. Cette hypothèse est mise à l'épreuve à partir du cas empirique des associations de maladies rares, qui supposent la réunion en un groupe, autour d'objectifs très hétérogènes, d'individus dispersés, peu nombreux et sélectionnés aléatoirement. Cela permet de mettre en évidence quatre motifs d'association et de statut du collectif, correspondant à quatre natures de biens : être consommateur, être efficace, être actif et être ensemble.
Article de Desmond KING, Patrick LE GALES, Robert C. LIEBERMAN, et al.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 52, n° 3, septembre 2011, pp. 453-602.
Mots clés : État, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Théorie, Concept, Régulation sociale, Rôle social, Conflit, EUROPE, Mondialisation, Modèle, Politique sociale, Pouvoir exécutif, Pouvoir législatif, Pouvoir, Administration, Autorité, Nationalisation, Légitimation, Constitution, STRUCTURATION, ETATS UNIS D'AMERIQUE, FRANCE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, EUROPE
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 51, n° 3, juillet-septembre 2010, pp. 427-460.
Mots clés : Résistance, Modèle, Travail, Sociologie du travail, Changement, Organisation du travail, Sociologie, Mondialisation, Management, Technologie de l'information et de la communication, Contrôle, Contestation, Militantisme, DOMINATION
Cet article tente de saisir la domination managériale et les résistances au travail dans leur dynamique et leur codépendance. Critiquant les assertions concluant à la caducité de ces pratiques de résistance, il décrit et interroge, à partir de la notion de « répertoire » et en mobilisant plusieurs études empiriques, les formes concrètes et renouvelées de cette opposition dans les univers socioproductifs de l'ère postindustrielle.
La ségrégation entre écoles se caractérise par des différences dans la composition des établissements qui peuvent être analysées à partir d'une diversité de points de vue. Dans ce texte, les auteurs s'intéressent en particulier à l'effet de composition, c'est-à-dire à l'influence sur chacun des élèves des caractéristiques globales de l'ensemble des élèves de leur établissement. Après avoir rappelé les conditions méthodologiques d'une évaluation valide d'un tel effet, une recherche empirique originale (menée en Belgique francophone) relative à l'effet de la composition académique et socioculturelle des écoles est présentée. Dans la discussion qui suit, des pistes sont proposées, dans le but de raisonner sur les conditions institutionnelles favorables à l'émergence d'un effet de composition. Cette analyse vise notamment à rendre compte de la présence avérée d'effets de composition dans les systèmes éducatifs caractérisés par la présence d'un quasi-marché scolaire, combinant le libre choix de l'école par les familles et une autonomie importante des établissements.