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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Une allocation au conditionnel. Distribution et perception du revenu de solidarité active à l’intersection des rapports sociaux

Article de Lilian Lahieyte

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 227-244.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Aide sociale, RSA, Relation d'aide, Relation travailleur social-usager, Mère célibataire, Département, Sanction, Négociation, Assistant de service social, Pouvoir

Fondé sur une enquête de terrain au long cours, cet article étudie la distribution et la perception de l’aide sociale, et plus particulièrement du revenu de solidarité active, en partant à la fois du point de vue de travailleuses sociales et d’allocataires élevant seules leur(s) enfant(s). Les travailleuses sont amenées à poser des conditions à l’aide sociale de manière différente suivant le département au sein duquel elles exercent et suivant leur poste de travail particulier. Ces conditions leur servent cependant à négocier une même difficulté, à savoir celle d’impliquer les allocataires dans les relations d’aide. Les allocataires, quant à elles, peuvent très mal vivre ces conditions, qui contredisent parfois leurs stratégies quotidiennes et leurs aspirations sociales. L’article propose d’envisager cette situation à l’aune de l’intersectionnalité, une notion qui invite à rendre compte des conséquences inattendues de la combinaison des rapports sociaux.

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Les animateurs socioculturels en EHPAD et les technologies numériques : pour qui, pourquoi ?

Article de Eric Carton

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 153-165.

Mots clés : Travail social : Métiers, Animateur socioculturel, EHPAD, Technologie numérique, Médiation, Relation travailleur social-usager

Après une définition de l’animation sociale et socioculturelle, l’article aborde la place des animateurs dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (ehpad). À partir d’exemples concrets, il analyse comment les animateurs, après avoir utilisé de nouvelles technologies dans le cadre de leur travail (planification, création de documents graphiques, communication externe, recherche d’activités), ont adapté leurs pratiques en intégrant les technologies numériques (journal, vidéo, contacts avec la famille lointaine, jeux) devenant alors des médiateurs numériques. Cela permet d’aborder les relations spécifiques des animateurs avec les technologies numériques.
Dans le même temps, de par la place particulière des animateurs en ehpad, n’étant ni personnel soignant ni personnel d’entretien, affectés principalement au bien-être des usagers, l’article montre en quoi leur vision peut aussi freiner l’installation de certaines innovations technologiques qui peuvent soit justifier, soit amener une diminution de temps de relations humaines.

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Le travail relationnel dans l'accompagnement social

Article de Elsa Chazette, Jenna Hammadi, Samyra Bouchal, Estelle Trouillon

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 276, mars 2020, pp. 146-155.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Accompagnement social, Relation d'aide, Relation travailleur social-usager, Confiance, Distance, Usager, Autonomie

Lors d’un travail demandé au cours de la formation d’assistant de service social (ASS), les étudiantes ont écrit sur le travail relationnel dans l’accompagnement social, en l’illustrant par des vignettes issues de leurs stages, qui donnent vie à ces notions. En s’appuyant sur des auteurs qui définissent la relation d’aide, elles abordent l’engagement de soi dans la relation et la difficulté de trouver un équilibre entre bonne distance et bonne proximité. Une d’elles s’interroge sur l’objectif affiché de développer l’autonomie de la personne, alors qu’elle observe le paradoxe de la dépendance au service social. Une autre décrit la mise en place d’un climat de confiance en s’appuyant notamment sur l’organisation de l’espace et en prenant en compte la communication corporelle. La dernière questionne la neutralité de l’assistante sociale et la prise de recul.

Le travail social à l’épreuve des relations interethniques : étude de cas d’une femme d’origine brésilienne dans le contexte de la Guyane française

Article de Abdelhak Qribi, Alexandra Vié

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 110-117.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Pouvoir, Administration, Identité, Résistance, Discrimination, Respect, Dévalorisation, Femme, Formation, Relation travailleur social-usager, Ethnie, Guyane

À partir d’une situation de rencontre entre une usagère d’origine brésilienne et un agent socio-administratif, les auteurs offrent une analyse des enjeux de domination qui traversent la société guyanaise d’aujourd’hui : dynamiques sociohistoriques du territoire et poids des stéréotypes dans la production de pratiques discriminatoires. Les stratégies de l’usagère, face à une expérience marquée par l’humiliation, traduisent ses capacités de distanciation et de résistance par rapport à une assignation identitaire dévalorisante. Quelques propositions relatives à la formation de professionnels plus respectueux des usagers sont évoquées.

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La colère chez les éducateurs de la PJJ : une émotion inutile mais légitime face à la transgression d’un jeune

Article de Elsa de Grenier de Latour, Mael Virat, Nathalie Przygodzki Lionet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 23, automne 2019, n.p. n.p..

Mots clés : Travail social : Métiers, PJJ, Relation éducative, Émotion, Relation travailleur social-usager, Colère, Éducateur de justice, Stagiaire

Le travail éducatif auprès d’adolescents en conflit avec la loi peut être source de frustration et de colère. L’interprétation par les éducateurs du sens des comportements d’opposition est possiblement liée à leur réaction émotionnelle. Cette étude vise à explorer l’attitude des éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) envers la colère. En présentant à des éducateurs stagiaires (N = 85) un scénario fictif qui relate une situation de transgression où un éducateur ressent de la colère, cette étude s’intéresse à l’évaluation de l’utilité et de la légitimité de la colère du professionnel ainsi qu’à la manière d’interpréter le comportement de l’adolescent (attributions causales contrôlables versus incontrôlables et internes versus externes).
Les résultats indiquent qu’une large majorité des éducateurs jugent que la colère est inutile et qu’une légère majorité d’entre eux jugent qu’elle est pourtant légitime. Par ailleurs, les éducateurs tendent plutôt à percevoir les causes du comportement de l’adolescent comme étant internes mais incontrôlables, ce qui fournit une explication indulgente à la transgression, qui semble pouvoir être liée à l’attitude envers la colère. À la lumière de ces résultats et dans le contexte du travail émotionnel à accomplir par les éducateurs, ces attributions causales indulgentes peuvent être interprétées comme des stratégies cognitives de régulation de la colère. Enfin, la légitimité accordée à la colère pourrait traduire une revendication d’autonomie émotionnelle par les éducateurs ou une attitude favorable à la colère malgré des connaissances sur son inutilité.

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Droit et changement de paradigme

Article de Jean Marie Miramon

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 21-25.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Travail social : Métiers, Législation, Travail social, Accompagnement social, Relation travailleur social-usager, Changement, Éthique, Droit, Bureaucratie, CPOM, Association, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial

L’inflation des lois et textes des quinze dernières années a entraîné dans les secteurs social et médico-social injonctions et contraintes, et produit pour les équipes de direction l’oubli du sens de l’action : la relation et l’accompagnement des bénéficiaires vulnérables. La conformité aux textes devient un objectif alors qu’elle n’est qu’un moyen. Les projets de création, l’innovation sont non seulement possibles mais indépassables, sous peine de voir disparaître nos secteurs. Il s’agit de sortir d’une technocratie et d’une bureaucratie qui transforment le sujet (usagers et salariés) en objet.

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De quoi l'inclusion est-elle le nom ?

Article de David Puaud

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 25-36.

Mots clés : Travail social : Métiers, Définition, Empowerment, Autonomie, Responsabilité, Usager, Relation travailleur social-usager, Comportement, Inclusion

Cet article vise à interroger de quoi l’inclusion est le nom. Le terme inséré est devenu ces dernières années une catégorie à part entière caractérisée par la figure de l’individu « insérés ». Cette catégorie mobilise de nombreuses notions et concepts sous-jacents tels que l’empowerment, l’autonomie, la conditionnalité comportementale. Il s’agit ici de définir ce que sous-tend le terme d’inclusion sociale puis d’étudier comment le processus d’insertion favorise l’uniformisation sociale et politique d’une population tout juste contrariée par quelques situations marginales contrôlées par l’agencement de la main droite et de la main gauche de l’État.

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Reconfiguration des métiers en vis-à-vis de la philosophie du rétablissement

Article de Christian Laval, Jean Mantovani, Delphine Moreau, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 211-219.

Mots clés : Travail social : Métiers, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Autonomie, SDF, Logement

Cet article s’intéresse à la manière dont les pratiques professionnelles se sont reconfigurées dans la période expérimentale du « Un chez-soi d’abord » (2011-2015), selon une visée qui conjuguait Housing First et Rétablissement. Comment et dans quelle mesure les équipes d’intervention ont-elles mobilisé des valeurs professionnelles en rapport avec la philosophie du rétablissement tout en inventant de nouvelles règles de métier ? Les nouveaux cadrages politiques et opérationnels de l’intervention, dans les différents temps du programme (début, en routine et fin d’expérimentation), ont mis en exergue les savoirs acquis par expérience et la volonté d’autonomie des acteurs, qu’ils soient locataires, pairs-aidants ou professionnels. Dans ce contexte, les équipes « orientées rétablissement » ont cherché à faire valoir leurs propres critères d’autonomie, en décalage avec ceux produits par les politiques publiques usuelles alors que leur intervention dépendait des partenariats et du cadre institutionnel régissant leur gouvernance.

Des intervenants sociaux en milieu rural au cœur des espaces de vie et au contact de leurs habitants

Article de Patrick Dubéchot

Paru dans la revue Vie sociale, n° 22, novembre 2018, pp. 113-131.

Mots clés : Travail social : Métiers, Milieu rural, Intervention sociale, DSL, Précarité, Jeune, Mobilité sociale, Reproduction sociale, Partenariat, Relation travailleur social-usager, Loir et Cher

« Existe-t-il des spécificités de l’intervention sociale en milieu rural ? » Pour tenter de répondre à cette question, une démarche empirique a été choisie : des entretiens ont été réalisés avec des professionnels de l’intervention sociale en milieu rural. Quelques données de cadrage dégagent le profil de la population rurale du Loir-et-Cher : faible niveau de formation de la population rurale, absence d’emploi, mobilité restreinte, voire volonté de rester dans son environnement immédiat, précarité et pauvreté. À travers la parole et l’expérience des enquêtés, ce qui semble spécifique dans leur approche concerne à la fois une conception du métier, une posture professionnelle, une proximité physique dans l’accompagnement des personnes. Ce sont des professionnels du « front office » c’est-à-dire en contact direct avec les personnes et la population.

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Engagement en travail social : de l'utilité des émotions

Article de Alexandrine Laizeau, Catherine Galopin

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 270, septembre 2018, pp. 26-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Émotion, Empathie, Relation travailleur social-usager, Relation d'aide, Risque, Assistant de service social

Depuis plusieurs années, nous ne nous reconnaissons pas dans les discours techniques concernant notre savoir-faire et notre savoir-être d’assistant(e) de service social. C’est pourquoi, nous avons souhaité faire entendre une autre voix. Il s’agit pour nous de réhabiliter l’apport de l’humain par le biais des émotions dans le travail social. Dans un premier temps, nous nous sommes penchées sur notre propre rapport aux émotions pour comprendre notre fonctionnement, ainsi que notre cheminement. Dans un second temps, nous avons beaucoup lu, des sociologues, des philosophes mais aussi des articles de terrain. Nous avons été très surprises de la richesse de la littérature sur les émotions. Celle-ci met non seulement en lumière leurs forces, mais aussi les dangers de leur instrumentalisation. Finalement, ce travail d’étude a poussé notre réflexion bien plus loin que ce que nous avions imaginé…

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