PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 185-195.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Cadre, Comportement, Coopération, Créativité, Développement cognitif, Équipe, Groupe, Inconscient, Jeu, Management, Mécanisme de défense, Psychosociologie, Recherche, Règle, Relation professionnelle, Représentation sociale, Stratégie, Symbole, Technologie numérique, Travail
La recherche en psychosociologie du travail dont est issu cet article porte sur l’utilisation d’un serious game (« jeu sérieux ») pour former des cadres au management d’équipe. L’auteur s’intéresse à la créativité et au travail par la médiation du jeu. Elle appuie sa réflexion sur le concept théorique du jeu tel que défini par Winnicott ainsi que sur les différences sémantiques, en anglais, entre « play » et « game ». En partant de ses observations de 16 situations de jeu et des entretiens associés avec les 44 cadres volontaires rencontrés, elle a constaté un degré faible de créativité. La question s’est posée de comprendre quelles sont les conditions qui ont empêché dans l’expérience du jeu la créativité. L’une des raisons fait référence aux conduites défensives dans les groupes.
Depuis quelques années les suicides sur le lieu de travail ou en lien avec les situations de travail interpellent. Les causes sont-elles à explorer dans le milieu du travail, la vie extraprofessionnelle ou des pathologies préexistantes ? Dans des établissements de soin sous tension, les soignants sont pour leur part exposés au risque spécifique de fatigue compassionnelle. Dans ce contexte, la prévention concerne directement la qualité du travail, les échanges dans le collectif et le rôle facilitateur de l'encadrement.
Article de Philippe Astier, Gilles Leclercq, Lucie Petit
Paru dans la revue Education permanente, n° 209, octobre-décembre 2016, pp. 1-162.
Mots clés : Travail-Emploi, Transmission, Profession, Formation, Adulte, Identité professionnelle, Rapport, Savoir, Activité, Apprentissage, Travail, Management, Hôpital, Milieu rural, Agriculture, Éducation populaire, Recherche, Animateur, Formation de formateur, Jeune, Sport de combat
"Si "transmettre" peut sembler être un titre ambigu, comme l'envisagent certains articles de ce dossier, on s'y résout parce qu'il reprend un terme familier du champ de la formation des adultes, auquel les acteurs accordent du sens même si celui-ci n'est pas explicité ni théorisé. On l’appréhende donc d'abord comme une pratique langagière. Du coup, on comprend qu'il ne s'agit pas ici d'un numéro didactique, centré sur les questions "quoi et comment transmettre" face à celles du "quoi et comment apprendre", et encore moins sur les éléments qui doivent faire l'objet de transmission, ni même une supplémentaire défense et illustration de la transmission face à ses difficultés et ses périls. On s'attache simplement à interroger le terme en référence à des pratiques : quels actes, quelles dispositions, quels agencements, quels débats, négociations et accords ou conflits sont recouverts par ce terme d'usage banal ?"