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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 137

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Les “1 000 premiers jours”, de la connaissance à l’action en santé publique

Article de Thierry Cardoso, Maud Gorza, Arielle Le Masne

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 355, mars 2022, pp. 12-18.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Prévention, Soutien à la parentalité, Inégalité, Affectivité, Attachement, Psychologie du développement, Stress, Mode de vie, Nourrisson, Jeune enfant, Environnement, Alimentation, Relation enfant-parents, Santé

Dès sa création en mai 2016, Santé publique France s’est engagée pour la promotion de la santé et la prévention dans le champ de la périnatalité et de la petite enfance. Cet engagement illustre la volonté d’agir au plus tôt pour atténuer les effets et la reproductibilité intergénérationnelle des inégalités sociales et territoriales de santé. Les travaux s’ancrent dans les valeurs de développement de la santé et découlent de l’état des connaissances sur les besoins fondamentaux de l’enfant, notamment celui de relations affectives stables avec un adulte qui lui porte attention et ce, avant même la naissance.

La recherche en promotion de la santé : l’étude de la Case de santé de Toulouse. Contribution à la structuration internationale du champ de la recherche en promotion de la santé

Article de Jean Charles Basson, Nadine Haschar Noé, Thierry Lang, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 165-175.

Mots clés : Santé-Santé publique, Recherche, Éducation à la santé, Santé, Inégalité, Accès aux soins, Accès aux droits, Innovation sociale, Participation, Médiation, Expérimentation, Changement social, Toulouse

Il s’agit de présenter les principes et les pratiques de la recherche en promotion de la santé, fondée sur une méthode partenariale et collaborative, consacrée aux expérimentations en santé à visée de changement social, basée sur une démarche interdisciplinaire et tournée vers trois domaines : la participation, la médiation et l’innovation sociales. Ces principes sont soumis à l’épreuve de l’étude des process de réduction des inégalités sociales de santé tels que les conçoit et pratique la Case de santé de Toulouse, visant à faciliter l’accès des plus démunis aux droits, à la prévention et aux soins et à renforcer leur autonomie et capacités d’agir en santé.

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Les anciens comme « experts » : enjeux de la reconnaissance éprouvée des savoirs d’expérience des malades en santé

Article de Philippe Terral

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 36-43.

Mots clés : Santé-Santé publique, Éducation à la santé, Expérience, Expertise, Participation, Cancer, Coopération, Équipe soignante, Malade, Inégalité, Démocratie

En prenant pour terrain d’enquête un atelier réunissant des soignants et des « anciens » patients pour co-construire un programme d’ETP (éducation thérapeutique du patient) concernant la prise d’anti-cancéreux oraux (ACO) associé à une recherche interventionnelle avec une équipe de chercheurs en sciences sociales, cet article étudie les modes concrets de mobilisation de l’expertise des « anciens ». Nous montrons que tous les profils d’« anciens » ne sont pas impliqués dans ce dispositif participatif du fait de processus de sélection du dispositif ou d’auto-sélection des patients eux-mêmes. Puis nous insistons sur le décalage entre l’affichage de ces objectifs collaboratifs et leur mise en œuvre concrète, souvent plus laborieuse. L’analyse relève ensuite l’importance de quelques compétences sociocognitives partagées nécessaires à la mise en place de coordination permettant de persévérer dans les objectifs de co-construction. Au final, en considérant la question de l’expertise des « anciens », cette enquête interroge les liens entre inégalités épistémiques et inégalités sociales ou, pour le dire autrement, entre savoirs et démocratie.

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Entre désenchantement et monde magique : comment la pandémie redessine nos sociétés

Article de Walter Greco

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 17-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Épidémie, Santé, Rationalisme, Science, Exclusion sociale, Inégalité, Discours

Comme effet secondaire de la pandémie actuelle, nous nous trouvons à vivre une crise de l’approche rationnelle au monde. La recherche effrénée d’une solution pour sortir du confinement forcé, et l’amputation de toutes les formes caractéristiques de socialité qui en découlent, engendrent de nouvelles formes de marginalité et d’exclusion sociale. En outre, la surexposition médiatique de chercheurs et d’experts jusqu’alors inconnus rendent le phénomène pandémique très semblable à une série de représentations au contenu magique, démontrant toutes les faiblesses du discours scientifique, remplacé par une suite de prédictions monotones qui, sans trouver une solution réelle, reviennent toujours au même point de départ.

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Le patrimoine des retraités

Article de Luc Arrondel, Carole Bonnet

Paru dans la revue Retraite et société, n° 89, 2022, pp. 9-192.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Épargne, Patrimoine financier, Endettement, Inégalité, Logement, Classe sociale, Héritage, Fiscalité

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Effets de la pandémie de COVID-19 sur le développement des collectivités : apport des intervenants collectifs

Article de Andréanne Courtemanche, Lucie Morin, André Anne Parent, et al.et al.

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 33-43.

Mots clés : Travail social : Métiers, ISIC, Épidémie, Pratique professionnelle, Précarité, Inégalité, Action collective, Québec (Province du)

Le développement des collectivités est une approche utilisée par les intervenants collectifs afin d’améliorer la qualité et les conditions de vie au sein des collectivités territoriales. Cet article a pour objectif de décrire les effets de la pandémie de la COVID-19 sur l’action collective à partir d’une revue narrative de la littérature internationale, avec un accent sur les publications québécoises. Celle-ci démontre que la pandémie a contribué à la recrudescence des inégalités sociales et des problèmes sociaux, a causé une modification dans l’offre de services des organismes communautaires et a perturbé les pratiques d’action et d’intervention collectives. Finalement, l’apport des intervenants collectifs est analysé par les fonctions et expertises qui leur sont propres, dans la réalisation d’actions collectives dans le contexte de pandémie.

« Faiblesse des viviers féminins » ou « engorgement » masculin des sommets ? Le paradoxe d’une diplomatie féministe qui peine à promouvoir des femmes

Article de Romain Lecler, Yann Goltrant

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-3/4, juillet-décembre 2021, pp. 367-412.

Mots clés : Travail-Emploi, Genre, Administration, Évolution de carrière, Parcours professionnel, Inégalité, Travail des femmes, Cadre

Malgré l’affichage d’une « diplomatie féministe », le ministère français des Affaires étrangères reste sanctionné depuis plusieurs années car il ne nomme pas assez de femmes à ses sommets. À partir de la saisie manuelle de notices biographiques des annuaires diplomatiques, nous montrons la fragilité de l’explication avancée par le ministère en termes de « faiblesse des viviers féminins ». Parmi 1 727 femmes diplomates recrutées depuis 1945, 150 à 200 sont en réalité en situation d’être nommées aux 300 postes d’encadrement du ministère en 2015 (elles n’en occupent qu’un quart). Les femmes sont en effet passées de 8 % après la guerre à plus d’un tiers des diplomates. La comparaison entre hommes et femmes diplomates en poste en 2015 met aussi en évidence une forte atténuation des inégalités chez les moins de 40 ans. Mais le problème réside notamment dans le « cadenas » de l’ENA, l’une des deux voies d’accès aux postes d’encadrement : 6 diplomates énarques sur 7 sont des hommes, et 4 % des femmes de moins de 40 ans sont diplômées de l’ENA contre 10 % des hommes. Sur les quelque 650 diplomates aux propriétés les plus légitimes au ministère en 2015, trois quarts sont ainsi des hommes. Cet « engorgement » masculin des sommets caractérise un type d’organisation administrative aux carrières longues et surdéterminées par les modes d’entrée.

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Coordination et coopération territoriales, des outils essentiels pour agir collectivement en faveur de l’accès à une alimentation de qualité

Article de Marc Alphandéry, Florian Laboulais, Dominique Picard

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 143-157.

Mots clés : Lien social-Précarité, Alimentation, Qualité, Coordination, Territoire, Coopération, Aide alimentaire, Changement, Participation, Bénéficiaire, Inégalité

L’alimentation de qualité est au cœur d’enjeux majeurs pour la résilience de nos sociétés mais reste pourtant inaccessible au plus grand nombre, une fracture encore renforcée par la crise sanitaire et économique actuelle. Favoriser un accès universel à l’alimentation de qualité doit donc plus que jamais être une priorité.
Cet objectif appelle une réponse systémique mêlant une profonde transformation des politiques nationales et internationales et le développement de multiples solutions locales inclusives et solidaires. La coordination territoriale joue un rôle fondamental dans cette approche systémique en permettant une action cohérente pour répondre au mieux aux diverses situations. Mais, au-delà de cette nécessaire coordination, les acteurs locaux doivent engager de véritables coopérations pour faire émerger des projets collectifs renforçant l’accès à une alimentation de qualité à travers la mutualisation de moyens, de savoirs et de compétences et permettant la participation (sous différentes formes) des personnes en situation de précarité à la conception et à la mise en œuvre des initiatives.
À partir de plusieurs exemples inspirants de coordinations et de coopérations territoriales, cet article analyse les principaux enjeux de la construction de la gouvernance territoriale autour de l’accès à une alimentation de qualité.

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Les CCAS, "coordinateurs naturels" de l’aide alimentaire ?

Article de Sophie Lochet, Sarah Solchany

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 127-141.

Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Précarité, Coordination, CCAS, Inégalité, Département, Collectivité territoriale

Cet article montre que la coordination de l’aide alimentaire prend des formes multiples à un niveau local. Les centres communaux d’action sociale (CCAS) peuvent financer ou porter des épiceries sociales, des lieux de distribution, des plateformes logistiques ou soutenir une dynamique de coordination sur leur territoire. Mais bien que l’échelon local présente de nombreux avantages, l’articulation avec d’autres politiques publiques locales ou d’autres niveaux d’action en construction reste indispensable. Dans sa démarche de coordination, le CCAS peut s’appuyer sur des plans et stratégies politiques – projets alimentaires territoriaux (pat), contrats locaux de santé (CLS), pôles territoriaux de compétitivité économique (PTCE) – qui permettront de guider l’action mais aussi de s’inscrire dans des visions plus larges et systémiques.

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État des lieux des inégalités de santé liées à l’alimentation : analyse quantitative

Article de Chantal Julia, Julia Baudry, Mathilde Touvier, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 37-48.

Mots clés : Santé-Santé publique, Alimentation, Inégalité, Santé, Population, Vulnérabilité, Comportement alimentaire, Activité physique, Prévention sanitaire, Statut social, Aide alimentaire, Précarité

Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».

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