PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Hélène Levassort, Oana Ailioaie, Marie Essig
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 166, mars-avril 2024, pp. 14-20.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie chronique, Maladie, Pathologie, Gériatrie, Prise en charge, Traitement médical, Soin, Examen médical, Médecine, Définition, Rôle, Fonction, Greffe
La maladie rénale, qu’elle soit aiguë ou chronique, est une affection particulièrement fréquente chez le sujet âgé du fait de ses principaux facteurs de risques dont la prévalence augmente avec l’âge, et d’une plus faible récupération des situations d’atteintes tubulaires aiguë. Le traitement de la défaillance rénale doit être, dans la mesure du possible, anticipé et discuté avec le patient dans le cadre d’une décision médicale partagée. De nombreuses options thérapeutiques restent envisageables pour s’intégrer au maximum dans le projet de vie et de soins du patient : greffe rénale pour les patients les plus robustes, hémodialyse au sein d’une structure de soins ou à domicile, dialyse péritonéale au domicile, ou traitement médical sans dialyse. Le choix de l’un de ces traitements doit laisser libre le patient de pouvoir changer de modalité de prise en charge à tout moment.
Article de Hélène Levassort, Oana Ailioaie, Marie Essig
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 166, mars-avril 2024, pp. 8-13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Anatomie, Fonction, Corps, Santé, Recherche, Rôle, Pathologie, Définition, Maladie chronique, Maladie, Diabète, Gériatrie, Traitement médical, Médecine, Risque, Étude de cas, Prise en charge, Examen médical
La maladie rénale chronique (MRC) concerne près de 10 % de la population mondiale et plus de 30 % des personnes âgées de plus de 70 ans [1, 2]. L’incidence globale de la MRC traitée est stable en France, mais continue d’augmenter fortement chez les personnes âgées de plus de 85 ans [3]. La MRC entraîne, à des stades avancés, de nombreuses complications liées à une perturbation du bilan hydrosodé, du bilan acido-basique, du bilan phosphocalcique, ou encore liées à l’anémie et à une augmentation du risque cardiovasculaire. z Une meilleure connaissance des facteurs de risque, une amélioration des pratiques visant à promouvoir la néphroprotection ainsi que la réalisation de progrès dans l’éducation thérapeutique et la préparation vers les techniques de suppléance permettraient de réduire ce risque.
Article de Jacky Ndjepel, Nicolas Vonarx, Sophie Ethier
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 165, janvier-février 2024, pp. 42-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Immigration, Accès aux soins, Recherche, Étude de cas, Institution, Qualité de la vie, Prise en charge, Expérience, Culture, Soin, Identité, Québec
Au Québec, la présence des aînés immigrants racialisés (issus de l’immigration) (AIR) est importante dans les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) du Grand Montréal. Afin d’identifier des interventions qui répondent mieux à leurs besoins, cette étude a interrogé 12 AIR incluant leurs proches sur leur expérience en CHSLD. Les résultats indiquent que les AIR font face à trois enjeux : alimentaire, vestimentaire et ludique. La prise en compte de ces enjeux pourrait améliorer leur expérience en CHSLD.
Les troubles psychotiques, tels que les délires et les hallucinations, engendrent du stress chez les personnes, leurs proches aidants et les professionnels de santé. Les attitudes, perçues comme des tendances comportementales, en présence de ces symptômes, peuvent soit les atténuer, soit les exacerber. Comment se positionner en présence de ces troubles ? Quelles sont les attitudes les plus efficaces pour apaiser les situations au quotidien ?
Article de Agathe Hédouville de, Marie Essig, Hélène Levassort
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 165, janvier-février 2024, pp. 31-36.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Santé, Gériatrie, Pathologie, Médecine, Maladie, Définition, Recherche, Statistiques, Risque, Examen médical
L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une problématique médicale fréquente qui touche 20 % des patients hospitalisés. Le vieillissement entraîne des modifications fonctionnelles du rein, des perturbations de l’homéostasie hydrosodée ou encore est associé à une prévalence plus importante de la maladie rénale chronique du fait du retentissement de nombreuses maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, hypertrophie bénigne de prostate, etc.). L’ensemble de ces atteintes liées à l’âge entravent les capacités d’adaptation du rein pour faire face aux évènements aigus. Si les sujets âgés peuvent développer tous les types d’IRA, ils sont particulièrement exposés aux IRA iatrogènes du fait d’une polymédication, aux IRA fonctionnelles du fait d’une modification de leur capacité de maintenir l’homéostasie hydrosodée ou encore aux IRA obstructives en lien avec des pathologies urologiques.
Article de Sébastien Soleilhavoup, Marie Essig, Hélène Levassort
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 165, janvier-février 2024, pp. 21-30.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Psychophysiologie, Métabolisme, Santé, Évaluation, Médecine, Bilan de santé, Savoir, Corps, Déshydratation, Statistiques, Anatomie, Recherche, Étude de cas, Examen médical
Une des grandes fonctions du rein est d’ajuster le bilan hydrique et le bilan sodé dans le but de maintenir un état d’équilibre. Au cours du vieillissement, même en l’absence de pathologie rénale, on observe des modifications de la macrostructure rénale (diminution de la taille des reins, ou encore augmentation du nombre de kystes), mais également de sa microstructure (artériosclérose, glomérulosclérose, fibrose ou encore atrophie tubulaire). L’ensemble de ces modifications peut venir perturber l’homéostasie des bilans hydrique et sodé. Cet article a pour objectif de reprendre les éléments de physiologie du stock hydrique et du stock sodé et d’évaluer l’impact du vieillissement sur les boucles de régulation de ces différents systèmes.
Le rein assure plusieurs grandes fonctions : l’élimination des toxines produites par le métabolisme cellulaire ou xénobiotique, la régulation de l’homéostasie du milieu intérieur et une fonction hormonale avec la production d’érythropoïétine, de calcitriol et de rénine. Le maintien de l’homéostasie de l’organisme (balance hydrique, ionique [sodium, potassium, calcium, phosphore, etc.] ou encore acido-basique) fait appel à l’action successive d’une filtration du plasma puis de mécanismes de réabsorption/sécrétion qui ont lieu dans les différentes portions de l’unité fonctionnelle du rein appelée néphron. La partie initiale du néphron, le glomérule, est le lieu de la filtration alors que le tubule qui recueille le filtrat glomérulaire est le lieu des réabsorptions/sécrétions qui conduisent à la composition de l’urine finale. Le fonctionnement de ces différentes structures est important à connaître avant d’aborder les différentes affections que peut subir le rein.
Article de Isabelle Laffite, Dahlia Nabti, Nathalie Schwald
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 41-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Sexualité, Gériatrie, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Consentement, Éthique, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Responsabilité, Hôpital, OMS, Trouble du comportement, Trouble du langage, Affectivité, Intimité, Vulnérabilité, Trouble de la sexualité, Représentation sociale, Formation, Accompagnement, Étude de cas
La sexualité en gériatrie pose des dilemmes éthiques, notamment pour les patients atteints de troubles cognitifs. Quelle est la place du consentement, de la présomption de compétence et de la responsabilité des soignants ? Un outil structurant ces questions a facilité les décisions collectives en unité cognitive et comportementale pour un accompagnement respectueux des relations intimes entre patients. Une réflexion continue reste essentielle pour une prise en charge optimale.