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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« C’est un accident ! On ne pouvait prévoir que cela arriverait »

Article de Florence Baruch

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 109-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Fécondation, Grossesse, Thérapie, Pulsion de mort, Génération, Secret, Entretien, Décision, Périnatalité, Psychanalyse

« C’est un accident ! » C’est à partir de cette phrase récurrente, entendue comme une apostrophe marquant le début d’entretiens individuels ou conjugaux à propos d’une grossesse impromptue, que l’auteur va questionner ce caractère dit imprévu de cette fécondation-là, à ce moment-là pour ce couple-là. Un temps d’arrêt, de sidération, comme si cette fécondation venait, dans une certaine temporalité, interroger les liens intersubjectifs tant pour chaque membre du couple que pour le couple lui-même. Les histoires familiales y sont convoquées et les alliances inconscientes remaniées ou tout du moins, elles affleurent dans le néo-groupe lors de ces rencontres. Ces entretiens aboutissent parfois à une demande de thérapie individuelle ou conjugale. Ces fécondations impromptues seraient-elles un symptôme venant visiter l’histoire du couple ?

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Naissance prématurée et culpabilité maternelle : quel devenir possible pour l'enfant ?

Article de Anaïs Ravier, Catherine Vanier, Delphine Scotto di Vettimo

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 121-132.

Mots clés : Enfance-Famille, Prématurité, Culpabilité, Relation enfant-mère, Psychanalyse, Psychothérapie, Souffrance psychique, Idéal du moi, Masochisme

Les auteures proposent, à partir de situations cliniques, une lecture psychanalytique de la culpabilité dans le lien mère/enfant dans les situations de prématurité, à la lumière des travaux de Catherine Vanier notamment. La culpabilité, répondant au lien coûte-que-coûte, apparaît dans sa dimension paradoxale entre subjectivation et désubjectivation. Les vignettes cliniques illustrent une possible évolution psychopathologique dans le lien mais aussi sur l'enfant au travers de mécanismes de symbiose secondaire et de masochisme moral. La méthodologie qualitative repose essentiellement sur l'observation clinique, dans le cadre d'entretiens à visée psychothérapeutique. Des pistes sont proposées pour accueillir cette modalité de lien et permettre à ces mères de s'approprier cette culpabilité comme marqueur de leur maternalité. Ce cheminement thérapeutique vise à permettre une valorisation du narcissisme maternel blessé qui aboutira à une reconnaissance de l'altérité de l'enfant lui permettant de naître à la vie psychiquement.

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Les effets subjectifs de l'implant cochléaire dans les liens intra et intergénérationnels

Article de Sophie Bergheimer, Cristina Lindenmeyer

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 53-65.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-mère, Inconscient, Surdité, Intergénérationnel, Corps, Psychanalyse, Appareillage

Cet article propose une réflexion sur l'inscription des implants cochléaires dans l'économie psychique des sujets à partir d'une expérience clinique d'accompagnement de sujets rencontrés dans un service d'oto-rhino-laryngologie. Le propos se centre sur l'expérience subjective d'une jeune fille malentendante depuis la jeune enfance qui a choisi, à 20 ans, de se faire implanter et, huit ans plus tard, demande un retrait de son implant. La particularité de ce cas permet d'ouvrir une réflexion sur la part que peuvent prendre les conflits psychiques inconscients dans le rapport subjectif à l'implantation et à l'implant. En appui sur le concept de moi-corps sourd, les auteurs tentent de comprendre comment, pour cette patiente, l'implantation produit une effraction qui retentit sur les liens intra et intergénérationnels. Même s'il est bien évident que toutes les implantations ne donnent pas lieu à ce genre de complexité, ce cas permet de pointer le travail psychique nécessaire pour une appropriation subjective de l'implant.

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Mythes et fantasmes posthumanistes en clinique et nouvelles médiations thérapeutiques

Article de Frédéric Tordo

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 15-26.

Mots clés : Enfance-Famille, Autisme, Famille, Fantasme, Médiation, Mythe, Technologie numérique, Jeu vidéo, Psychose, Psychanalyse, Thérapie, Robot

Cet article propose une réflexion sur les fantasmes et mythes à l'ère hypermoderne (singularité, mythe du posthumain et "fantasme de la famille-robot"), ainsi que sur l'usage des nouvelles médiations thérapeutiques (jeux vidéo et robots) pour les mettre au travail. Le dispositif retenu dans ce contexte est la méthode psychanalytique : des cas cliniques sont présentés, issus de la pratique en cabinet de l'auteur. L'analyse souligne que la dynamique familiale, qui sous-tend dans la clinique le surgissement de ces nouvelles fantasmatiques, peut être travaillée d'une manière médiée par "diffraction sur la technologie", et ce singulièrement dans la psychose ou dans le champ de l'autisme.

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Un parent seul, ça n’existe pas !

Article de Daniel Coum

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 37-48.

Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Groupe de parole, Psychanalyse, Psychisme, Groupe, Émotion, Parents

L’engouement récent pour la pratique de « groupe de parole pour les parents », né avec le développement des politiques et des dispositifs d’aide à la parentalité, conduit à s’interroger sur les principes épistémologiques qui peuvent utilement orienter les modalités de mise en œuvre et d’animation de telles instances cliniques. L’expérience que l’auteur en a depuis désormais plus de vingt ans à Parentel légitime qu’il rende compte d’une expérience originale en la matière et des enseignements qu’on peut en tirer. Il apparaît que, situés au carrefour de la prévention et du soin, les groupes de parole pour les parents mettent en scène efficacement, pour autant que l’on veuille bien correctement le prendre en compte, les enjeux fondamentaux de la fonction parentale. Là encore, la psychanalyse peut orienter une pratique clinique, mise en œuvre par des psychologues, en tant qu’elle prend en compte la dimension intersubjective, c’est-à-dire sociale, de la psychè.

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Analyse des premiers entretiens de couple : cadre et proposition clinique

Article de Monique Dupré la Tour

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 119-129.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Entretien, Psychanalyse, Rencontre

Les premiers entretiens avant l’éventuelle mise en place d’une thérapie de couple constituent une rencontre décisive qui permet de répondre à plusieurs interrogations : pour commencer, doit-on réellement envisager une psychothérapie de couple analytique ou faire d’autres propositions cliniques ? À travers un cas clinique tiré de sa propre expérience, l’auteur s’arrête sur les éléments à prendre en compte au cours des premières rencontres, qui sont loin de se cantonner à une entrée en matière.

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Consultation psychanalytique de couple et utilisation du génogramme

Article de Massimiliano Sommantico

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 111-124.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychanalyse, Couple, Thérapie de couple, Perversion

L’auteur, en s’étayant sur le matériel clinique d’une consultation psychanalytique de couple, conduite en cothérapie en pratique libérale avec un couple caractérisé par un fonctionnement pervers, décrit le travail déployé afin d’analyser le choix du partenaire et, plus généralement, l’alliance inconsciente spécifique du lien de ce couple. À travers l’analyse du génogramme, utilisé comme instrument diagnostique et comme objet médiateur, c’est l’histoire de chacune des deux familles d’origine qui est revisitée et, donc, les composantes inter et transgénérationnelles de l’appareil psychique du couple qui sont élaborées. Une attention particulière est portée sur la dynamique transféro-contretransférentielle et intertransférentielle. Le travail analytique semble avoir permis une première perception de son fonctionnement psychique de la part du couple, aussi bien qu’une ébauche d’élaboration des éléments les plus répétitifs.

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Mouvements transférentiels dans l’accueil de l’enfant de moins de 4 ans et de ses parents. La permanente réinvention de la clinique

Article de Derek Humphreys

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 139-150.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychanalyse, Transfert, Accueil enfant-parents, Parentalité, Pulsion, Émotion

Cet article s’intéresse aux lieux d’accueil enfants-parents, précisant l’importance de la référence à la psychanalyse dans l’élaboration des formes particulières de transfert. La notion de dispositif permet d’élaborer cet accueil du public. La spécificité du dispositif est illustrée à travers une séquence d’accueil, notamment en ce qui concerne le transfert et les modes de disponibilité de l’adulte qui accueille. L’élaboration dans l’après-coup comme condition du dispositif est présentée comme nécessaire à l’accueil de la violence pulsionnelle. La rigueur clinique et métapsychologique apparaît, finalement, comme condition pour cette pratique de « bordage » qui doit demeurer créative, suivant les modifications de la culture et la société dans laquelle elle se déploie.

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Du maternel au travail maternel. L’originaire, une question politique ?

Article de Frédérique Debout

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 125-138.

Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Lien social, Travail, Psychanalyse, Famille, Winnicott (Donald Wood)

Dans ce texte, l’auteure propose d’interroger le maternel à partir des apports de la clinique du travail. Elle définit ainsi le « travail maternel » comme la mobilisation d’habiletés sensibles et techniques développées dans la contrainte de devoir s’occuper d’un enfant et avec pour objectif d’en développer la vie subjective. Cette proposition théorique définissant le maternel comme un travail permet de discuter la naturalisation de la figure maternelle en psychanalyse, mais aussi de repenser les liens familiaux sous l’angle de la coopération facilitée, permise ou empêchée et de regarder autrement ce que l’on appelle aujourd’hui les attaques du lien social en replaçant la famille au centre du processus de genèse de ce dernier.

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Clinique des liens familiaux dans une famille lesboparentale

Article de Alain Ducousso Lacaze, Marie José Grihom

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 37-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Famille, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Enfant, Psychanalyse, Généalogie, Transmission

Le présent article s’inscrit dans le cadre d’une recherche sur les familles homoparentales et le développement des enfants. Le volet qualitatif clinique se centre sur l’approche de l’élaboration des liens familiaux du point de vue des parents comme des enfants. Les données cliniques présentées ici sont recueillies auprès des parents, un couple de femmes, grâce à un entretien ainsi qu’à la libre réalisation d’un arbre généalogique. Aux enfants, ici une enfant de 11 ans, sont proposés un dessin de famille, cinq planches du CAT, un entretien, un génogramme. Les auteurs analysent les résultats en référence aux travaux psychanalytiques sur la famille et notamment aux deux polarités des liens : la différenciation et l’indifférenciation. Dans l’étude clinique retenue sont à l’œuvre des logiques d’indifférenciation en rapport avec des éléments de transmission transgénérationnelle dont a hérité le couple parental, mais aussi des éléments de différenciation reposant sur la structuration œdipienne, le repérage dans la généalogie et la référence à des « tiers symboligènes ». Les données recueillies auprès de l’enfant mettent en évidence comment elle se fait héritière de ces logiques d’indifférenciation tout en trouvant des voies de subjectivation.

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