PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 3-4, décembre 2019, pp. 267-286.
Mots clés : Enfance-Famille, Mutisme, Handicap mental, Jeune en difficulté, Accompagnement, Activité, Groupe, Projet individualisé, Thérapie, Entretien, Famille, Fratrie, Réseau, Approche systémique
Accompagner une jeune qui présente un mutisme sélectif demande beaucoup de temps, de patience et d’engagement de la part des intervenants et nécessite la mise en place d’un projet d’accompagnement autour de quatre axes principaux : une participation de la jeune à des activités de groupe, un accompagnement thérapeutique individuel, des entretiens de famille et/ou de fratrie et une concertation avec le réseau. Ce processus offre des perspectives intéressantes.
Article de Nicolas Louis Marie Nussbaumer, Marc Grandgirard, Cristina Garcia, et al.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 51-71.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Individu, Thérapie familiale, Approche systémique, Équipe, Psychothérapeute, Formateur, Récit de vie, Théorie, Modèle, Atelier, Expérimentation, Réflexivité, Frank (Ian), Anderson (Tom)
À partir de l’histoire d’une thérapie individuelle devenue progressivement thérapie de famille, ayant impliqué un thérapeute-formateur et une équipe réfléchissante en formation, les quatre thérapeutes qui ont traversé cette aventure thérapeutique évoquent quelques facettes de leur évolution personnelle dans cet atelier qui se veut à son tour expérientiel. Des fragments des évolutions personnelles des quatre jeunes thérapeutes sont racontés à quatre volontaires qui forment l’équipe réfléchissante de l’équipe réfléchissante dans un cercle confidentiel sous la houlette du thérapeute-formateur ; les quatre volontaires sont invités ensuite à échanger leurs propres résonances avec la première équipe réfléchissante. Enfin, dans un troisième temps, le public s’exprime. L’enrichissement de l’atelier par ces divers apports narratifs conduit à une discussion comparative de l’expérience de formation vécue par l’équipe réfléchissante dans cet atelier et dans un autre cadre, celui de l’intervention systémique brève ainsi qu’une comparaison théorique avec le modèle de l’équipe de Ian Frank directement issu de celui de Tom Andersen. La conclusion parlera de sérendipité et d’échange de cadeaux.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 183-198rés.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie, Attachement, Théorie, Couple, Thérapie de couple, Modèle, Approche systémique
La théorie de l’attachement s’est avérée pertinente pour la compréhension clinique des difficultés relationnelles au sein du couple. Elle permet d’appréhender l’histoire individuelle de chaque membre de cette dyade à l’aune de son style d’attachement et de ses représentations relationnelles héritées de ses interactions précoces. Dans ce sens, la thérapie interpersonnelle basée sur l’attachement propose des perspectives intéressantes. Ainsi un modèle s’inspirant de cette approche a été étendu à la relation de couple, se focalisant d’abord sur la problématique d’attachement originelle de chaque partenaire avant d’aborder la dynamique conjugale.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 3, septembre 2017, pp. 247-254.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Formation, Supervision, Fin de la prise en charge, Rite, Entretien
L’auteur invite, par cet article, à penser la clôture des thérapies et des formations. À penser le « comment » clôturer. À ritualiser le dernier entretien ou le dernier jour de formation ou de supervision. Elle n’a, pour ambition, que de communiquer la nécessité de cette démarche. Car contrairement au premier entretien, à la première rencontre, il y a là une lacune à combler.
Troisième prix des jeunes auteurs - Les hommes se déplacent, d’un pays à un autre, ou d’une région à une autre, en quête, pour la majorité, de meilleures conditions de vie. Cela implique déchirement, rupture des liens d’appartenance avec le monde connu. En situation de migration, l’identité propre et l’identité sociale sont questionnées. Le travail thérapeutique en systémique consiste à comprendre l’homme et ses systèmes. Le thérapeute systémicien étant, bien souvent dans cette relation, confronté lui-même à ses propres liens d’appartenance et à ses résonances.
Cet article retrace un processus de thérapie individuelle systémique au long cours qui, à partir du sentiment d’être dans une impasse ressenti par le thérapeute, a poussé celui-ci à proposer un changement de setting à l’homme en thérapie. Durant six mois, une équipe réfléchissante de quatre jeunes thérapeutes systémiciens a permis une nouvelle rencontre entre le patient et son thérapeute par l’utilisation notamment de métaphores ainsi que d’un travail de co-écriture d’une lettre adressée à un personnage significatif de l’histoire de cet homme. Le thérapeute autant que celui-là ont revisité ainsi des paysages oubliés où ils furent transportés : si la psychothérapie a désormais des effets apaisants dans le quotidien du patient, elle a fait resurgir chez le thérapeute une identité partiellement perdue, en relation avec ses propres loyautés familiales.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 2, pp. 201-223.
Mots clés : Travail-Emploi, Compétence professionnelle, Récit de vie, Conscience de soi, Thérapie, Identité professionnelle, Prévention, Usure professionnelle, Narration
Cet article montre comment le modèle centré solution (de Shazer et Kim Berg, 1978), associé aux outils de la thérapie narrative (White, 2007) propose la reconstruction d’un nouveau langage concernant l’histoire des compétences professionnelles. En modifiant la narration, les professionnels peuvent « épaissir » une nouvelle histoire, et ancrer solidement une identité professionnelle, renforcer leurs compétences et en développer de nouvelles. Ceci permet un travail de revalorisation ; entraîne un sentiment de coopération entre les participants ; permet de travailler en amont la prévention concernant le risque d’épuisement professionnel ; permet l’ancrage d’une nouvelle « carte » identitaire professionnelle. Ainsi, est rendue possible une remise en contact avec le « moi » éthique professionnel. Les participants peuvent alors retrouver un sens dans les actes professionnels réalisés, et la possibilité de se projeter dans un avenir où leurs actions sont en lien avec leurs valeurs personnelles et professionnelles. Cette nouvelle perspective permet d’ouvrir de nouveaux possibles concernant des solutions créatives coconstruites, face à des situations difficiles.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 4, pp. 305-472.
Mots clés : Famille, Image mentale, Représentation sociale, Famille en difficulté, Psychothérapeute, Interaction, Pratique professionnelle, Relation soignant-soigné, Thérapie, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Thérapie de groupe