PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 68-78.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Politique sociale, Intervention sociale, État, Collectivité territoriale, Partenariat, Développement local, Travail social, Action collective, Rôle social
Si la notion de développement social n'est guère une nouveauté en France, elle connaît depuis quelques années un nouvel engouement. Elle est progressivement apparue à travers des expérimentations locales, des courants de réflexions associatifs et institutionnels, quelques circulaires et certains dispositifs d'innovations, mais elle est restée circonscrite jusqu'à présent dans des cercles relativement étroits, avec un impact marginal, par comparaison avec les pratiques de l'aide sociale individuelle. Or, les récentes mesures de la réforme territoriale (2014 et 2015) inscrivent le développement social, pour la première fois, dans la loi, et en confient la compétence au Conseil départemental, renommé "chef de file de l'action sociale et du développement social". Cette évolution législative inscrit donc l'action sociale et le travail social dans un projet politique désormais élargi au développement social.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Intervention sociale, Formation, Épistémologie, Identité professionnelle, Université, Organisme de formation, Recherche sociale, Norme, Pratique professionnelle
Depuis 2008, la création conjointe de l’UNAFORIS (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) et des PREFAS (Pôles de recherche et d’étude pour la formation et l’action sociale), a engendré d’importants enjeux politiques, institutionnels et épistémologiques, qui ont en commun l’intégration de la norme scientifique au cœur des écoles professionnelles du travail social. Dans le sillage du projet des HEPASS (Hautes écoles professionnelles pour l’action sociale et de santé), les normes et les activités de l’enseignement supérieur (ECTS- European credits transfer system), LMD (Licence, master, doctorat) et une activité de recherche, s’intègrent progressivement à l’appareil de formation professionnelle du travail social. Ce processus « d’académisation » génère un mouvement délicat de négociation entre normalisation scientifique et différenciation universitaire, selon la culture d’autonomie de ces écoles de formation professionnelle. Ce processus multidimensionnel génère des enjeux complexes pour les acteurs concernés. Nous proposons de distinguer les différentes dimensions qui s’entremêlent dans la réalité, pour mieux les décrire et les analyser. L’objectif de ce propos est de réduire le risque de confusion des registres qui est préjudiciable à la construction d’une communauté de chercheurs réunie autour d’une « scientifisation » susceptible de soutenir les pratiques professionnelles du travail social.
Article de Jean FOUCART, Paul André TURCOTTE, Claudio BOLZMAN, et al.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 21, 194 p..
Mots clés : Interculturel, Travail social, Médiation, Immigration, Migration, Intervention sociale, Modèle, Projet individualisé, Entretien, Idéologie, Autonomie, Mineur isolé, Langage, Catégorie socioprofessionnelle, Pratique professionnelle, Culture, Différence, Échange, CONDITION FEMININE, Fille, Femme, Illégalité, Expérience, Animation socioculturelle, Clandestinité, Voile religieux, METISSAGE, MARIAGE FORCE, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL
Le multiculturalisme a été très largement célébré, il était devenu l'idéologie officielle des milieux antiracistes et de nombreux enseignants et travailleurs sociaux. Il s'est d'autant plus diffusé qu'il s'est appuyé sur l'idée, issue du relativisme culturel, de l'égale valeur de toutes les cultures. Il a inspiré la conclusion d'accords locaux par lesquels on fait place aux spécificités ethniques...
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 109-120.
Mots clés : Médiation, Travail social, Conflit, Quartier, Intervention sociale, Exclusion sociale, Régulation sociale, Innovation sociale, Relation, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL
Depuis une dizaine d'année, des initiatives multiples ont vu le jour sous l'appellation de « médiation » avec la volonté de promouvoir un mode d'intervention dans les relations sociales basé sur le dialogue et la négociation, montrant qu'une partie du corps social peut prendre en charge une certaine régulation sociale en complément des institutions. Si la médiation devient un mode alternatif de règlement des conflits, sa fonction va prendre une forme particulière à travers ce qu'on appelle la « médiation sociale » dans les quartiers dits « sensibles » où elle est là pour parer à la solitude, à l'urgence, à la sécurisation des espaces publics et à la pacification de territoires à la dérive pour qu'ils restent raccrochés au reste de la société. La médiation est-elle alors une reproduction du travail social ou crée-t-elle de nouveaux métiers du lien social et du service aux personnes ou de l'ordre et de la sécurisation ? Les médiateurs sont-ils seulement les nouveaux régulateurs sociaux envoyés « au front » ou sont-ils des innovateurs instituant un changement dans les rapports sociaux ?
Article de L. LESEMANN, P. VALARIE, Jacques T. GODBOUT, et al.
Paru dans la revue Revue internationale d'action communautaire, n° 20-60, octobre-décembre 1988, pp. 125-178.
Mots clés : Politique sociale, Intervention sociale, Action sociale, Travail social, Décentralisation, Crise, Reproduction sociale, Santé, Service social, Médecine, Sciences humaines et sociales, FRANCE, CANADA