Article de Danièle Linhart
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 21-36.
Mots clés : Travail-Emploi, Management, Modèle, Idéologie, Individualisation, Groupe, Organisation du travail, Consentement, Salarié, Changement, Compétence, Travail
Le modèle managérial moderne se caractérise par de profondes contradictions qui déstabilisent les salariés et les fragilisent. D’un côté, les directions en appellent à l’intelligence, l’intuition, la réactivité des salariés (mis en concurrence entre eux) et
de l’autre elles les entravent par des dispositifs de contrainte et de contrôle (process, procédures, protocoles, méthodologies, bonnes pratiques imposés). La pratique du changement permanent, qui crée une obsolescence systématique des savoirs et de l’expérience des salariés, les dépossède par ailleurs de toute légitimité à contester le
modèle et renforce la subordination.
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Article de Pauline Gonthier, Klara Vinceneux
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 47-79.
Mots clés : Travail-Emploi, Salarié, Chômeur, Assurance chômage, Travail à temps partiel, Allocation de chômage, Solidarité, Prestation sociale
Les demandeurs d’emploi qui travaillent, c’est-à-dire qui sont inscrits à Pôle emploi tout en exerçant une activité rémunérée, sont de plus en plus nombreux. Le dispositif d’activité réduite leur permet, lorsqu’ils sont indemnisables par l’assurance chômage, de cumuler partiellement salaire d’activité et allocation chômage. Cet article vise à éclairer la diversité des trajectoires de ces demandeurs d’emploi, pour mettre en lumière les différents rôles que remplit de facto ce dispositif phare de l’assurance chômage, initialement conçu comme un tremplin vers l’emploi.
Une typologie empirique des trajectoires des demandeurs d’emploi en activité réduite (construite par optimal matching) dévoile dans un premier temps sept visages, ou sept modes de recours à l’activité réduite. Pour deux trajectoires issues de cette typologie, l’interaction entre l’activité réduite et les dispositifs de solidarité (revenu de solidarité active – RSA ; prime d’activité ; allocations logement) est ensuite simulée. Le cumul entre allocations et revenu d’activité permet d’améliorer nettement le revenu global mensuel des individus étudiés, avec une forte substitution entre dépenses d’assurance chômage et de solidarité (de 40 % à 60 %). Le recours croissant à l’activité réduite interroge ainsi la frontière entre assurance chômage et solidarité.
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Article de Camille Aigouy, Marie Antoine, Wilfrid Azan, et al.et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIII, n° 56, été 2017, pp. 47-282.
Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise, Management, Organisation du travail, Salarié, Liberté, Innovation sociale, Changement, Confiance, Contrôle, Utopie, Démocratie, Étude de cas
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