PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Pourquoi se poser la question du partenariat entre professionnels et parents ? Et qu’est-ce qu’un parent, qu’est-ce qu’un partenaire ? Les familles revendiquent le droit au partenariat et ce partenariat est enrichissant pour tout le monde. Quelques limites sont évoquées.
Article de José Polard, Michel Billé, Thierry Darnaud, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 217, avril 2017, pp. 29-87.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Consentement, Admission, Traumatisme, Représentation sociale, Langage, Accueil, Placement, Dépendance, Famille, Approche systémique, Accompagnement, Projet individualisé, Projet de vie, Motivation, Psychose, Aidant familial, Aide à domicile, Mort, Euthanasie, Relation soignant-soigné
Temps de crise personnelle et familiale, l'entrée en Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) survient le plus souvent dans un contexte de contrainte et de non-dits. La perte du domicile, le renoncement et le deuil d'une vie individuelle pour une autre, collective, réactivent des problématiques liées à la séparation sur fond de remaniements familiaux puissants et de proximité de la mort. Dans ce contexte, que signifie accueillir et accompagner pour les soignants ?
Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 27-33.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Amour, Institution, Enfant, Famille, Québec
L’article vise à montrer que le dispositif de protection de l’enfance au Québec constitue un environnement institutionnel où le sentiment amoureux n’a que peu d’écho, en particulier en ce qui a trait à un phénomène que des professionnelles nomment « l’amour pour les familles ». L’un des obstacles relève de la représentation dominante de l’amour en Occident et de la difficulté à distinguer entre différentes catégories du sentiment amoureux. Un modèle alternatif de l’amour y est présenté. Il permet de rendre compte des expressions « clandestines » de l’amour pour les familles chez les professionnelles.
La haine familiale est au cœur des processus de transmission dont l’enfant réel et fantasmé, qui en est à la fois sujet et objet, est l’épicentre. L’art, la culture et des disciplines diverses, dont la pensée analytique, en témoignent, mais sa prise de conscience demeure toujours difficile. Le devenir du groupe familial dépend alors de la qualité de l’infantile de ses membres et de leur capacité à un travail du négatif pour être capable de s’aimer et d’aimer.
À partir de son expérience au sein d’un « espace écoute parents », l’auteure, psychologue à l’École des parents et des éducateurs de Toulouse, présente les concepts qui lui permettent d’orienter par la psychanalyse une pratique de consultations ponctuelles et de proximité sociale et géographique, et d’appréhender les familles d’aujourd’hui, quelle qu’en soit la forme, toujours singulière. Des vignettes cliniques illustreront les effets de la parole et les mises au travail psychique qui peuvent en découler.
Les mutations profondes que connaissent les sociétés occidentales affectent à tel point les façons de vivre en famille et les formes que celle-ci peut prendre que toute l’organisation antérieure se trouve remise en question. Apparaît de plus en plus clairement qu’être parent est une construction socio-psychique et non un donné biologique, et que les normes sociales et juridiques qui soutiennent la parentalité demandent à évoluer, d’une façon qui peut se révéler fondamentale. L’article essaie de décrire les conditions de cette évolution et les perspectives qu’elle dégage, tant au niveau des rapports parents-enfants que de la façon dont la société doit les réguler. Société confrontée à une complexification telle des situations parentales que la nécessité d’une refondation normative s’avère de plus en plus évidente, quelles que soient les résistances constatées.
Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 11-17.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille, Liberté, Identité, Psychologie du développement, Relation enfant-parents, Soin, Éducation, Modèle parental
Qu’est-ce que la parentalité et comment se définit-elle aujourd’hui ? Quelles sont les questions que posent les évolutions liées aux nouveaux modes de procréation et aux différentes formes familiales ? Quels sont les impacts sur le développement psychique de l’enfant ?
La relation objectale au parent est, plus que jamais, centrale pour la construction de l’enfant et de son sentiment continu d’exister ; en effet, le sens et la cohérence de l’environnement sont aujourd’hui davantage portés par le désir parental que par l’organisation sociale.
Article de Marie José Grihom, Alain Ducousso Lacaze
Paru dans la revue Dialogue, n° 211, 1er trimestre 2016, pp. 13-82.
Mots clés : Justice, Famille, Relation enfant-parents, Prison, Maintien du lien, Parentalité, Souffrance psychique, Honte, Autorité parentale, Intérêt de l'enfant, Détention, Socialisation, Accompagnement social, Injonction thérapeutique, Conflit, Magistrat
Ce numéro interroge les rapports entre la justice et la famille selon différentes perspectives. Comment les différents membres de la famille vivent-ils l’intervention de la justice auprès de l’un des leurs ? Mais aussi quels sont les effets des décisions de justice sur les dimensions instituées, symboliques et imaginaires des liens familiaux ? Ici se dessine l’épineuse problématique des conséquences de l’incarcération sur le lien parents-enfants et des dispositifs qui visent à l’étayer et à le soutenir.
Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 135-142.
Mots clés : Transmission, Migration, Altérité, Famille, Scolarisation, Relation enfant-parents
Cet article s'intéresse aux effets inattendus de l'école sur les liens que l'enfant entretient avec ses parents lorsque ceux-ci sont d'origine étrangère. Les auteurs interrogent les incidences de la scolarisation des enfants sur les rapports familiaux. Des exemples montrent que l'école peut être le lieu où les conflits psychiques vécus par les héritiers de la migration émergent. Un dispositif groupal visant à travailler ces conflits est également présenté. Il permet de comprendre pourquoi l'institution scolaire joue quelquefois le rôle de catalyseur des difficultés que peuvent rencontrer les familles en situation de migration.