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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’expérience de l’imaginaire dans le rêve éveillé

Article de Bénédicte Berruyer Lamoine

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 28-35.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Imaginaire, Rêve, Psychanalyse, Image mentale, Geste, Regard, Jeu, Sens, Imagination, Psychothérapie, Désir, Bachelard (Gaston)

L’espace imaginaire ouvert par le rêve éveillé en séance dans un cadre psychanalytique sollicite des images visuelles dans un processus de figuration et de transformation. Le mouvement, le regard, le jeu, sont ici mis en évidence à partir d’un fragment de séance.

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Le placenta : approche historique, anthropologique et psychanalytique

Article de Michèle Gersant

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 181-200.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Rite, Symbolique, Ethnologie, Approche historique, Nourrisson, Psychanalyse, Représentation sociale, Naissance, Accouchement, Anthropologie, Fœtus, Perte

L’auteure de cet article, sage-femme et conseillère conjugale et familiale, s’attache à l’étude de l’objet placenta et l’analyse sous plusieurs formes : le point de vue ethnologique, le point de vue historique, le point de vue psychanalytique. Elle répertorie les différentes représentations qu’il revêt et indique des rites auxquels il est soumis. Elle étudie et analyse les raisons qui ont poussé les soignants actuels à le soustraire rapidement à la vue et encourage le lecteur à le penser différemment. Elle amène, par la réflexion à laquelle elle le soumet, à lui redonner sa dimension symbolique de double de l’enfant nouvellement né, et à lui accorder la place importante qu’il mérite.

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Dessin d’enfant en consultation familiale, traumatisme et narrativité. Éléments de méthode

Article de Khalid Boudarse

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 121-139.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Dessin, Enfant, Transmission, Traumatisme, Thérapie familiale, Exil, Rêve, Père, Psychanalyse, Jeu, Transfert

Dans une perspective psychanalytique familiale, l’article s’attache à montrer comment l’utilisation du dessin spontané de l’enfant en consultation familiale permet de saisir les articulations entre les espaces psychiques – subjectif et intersubjectif –, soutient le processus créatif et favorise l’élaboration du traumatisme psychique. Il précise les fondements théoriques et les règles techniques à respecter dans le maniement des médiateurs spontanés dont ce type de dessin fait partie, aux côtés du récit de rêve et du jeu, en consultation familiale. Une situation clinique d’une famille dont le père a vécu une trajectoire d’exil traumatique décrit comment cette façon d’aborder les dessins de ses enfants suscite le sien propre, ainsi qu’un récit de rêve et un jeu de mime. L’ensemble de la démarche soutient la narrativité familiale portant sur la trajectoire d’exil et ses traumas.

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« Vous leur fîtes seigneur, en les croquant, beaucoup d’honneur »

Article de Françoise Boudou

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 135-139.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sujet, Souffrance psychique, Psychanalyse, Société, Enfant placé, Colère, Psychothérapie, Travail social

Deux textes réunis dans un même article par les affects que le travail dans un cadre thérapeutique malléable a suscités en moi. Il y est question de la paroi étanche qui semble assourdir l’écoute entre des intervenants institutionnels face aux personnes en difficulté sociale. Deux langues, semble-t-il. Deux mondes qui ne semblent plus pouvoir communiquer, qui s’ignorent. Confrontation avec une souffrance impensable qui en devient inaudible. Ces écrits témoignent de ma colère et de l’urgence de penser l’humain.
Inspirée par la psychanalyse groupale et familiale, je centre mon écoute sur ce qui se répète de l’histoire du sujet dans sa rencontre avec ce siècle.

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La radicalisation : du religieux "lost in translation"

Article de Sidi Askofaré, Amos Squverer

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 211-222.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Approche historique, Christianisme, Démocratie, Exclusion sociale, Laïcité, Politique, Profil psychologique, Psychanalyse, Psychologie, Radicalisation, Recherche, Religion, Sociologie, Théologie

Cet article prend pour objet la radicalisation. Ce phénomène est étudié ici dans un double registre : effet d’un processus collectif et d’une clinique individuelle abordée par la psychanalyse. L’article cherche à montrer comment ces deux niveaux d’analyse se rencontrent dans une problématique commune : le défaut de transmission, l’exclusion et l’errance filiale dans l’histoire personnelle de ces sujets les conduisent à trouver une inscription et une fixation dans une exclusion collective et politique. Sur le plan collectif, en s’appuyant sur les travaux de Jean-Claude Monod, les auteurs proposent de concevoir la radicalisation comme ce religieux qui n’a pas été traduit dans le registre politique occidental et chrétien. Étant exclu, il réapparaît de manière chaotique et non lié. Mais pour les auteurs, ce qui est premier, c’est l’exclusion de ces sujets d’une transmission et d’une filiation intime dans leur propre histoire. C’est dans un deuxième temps que cette exclusion intime et subjective prend corps et se trouve nommée ou représentée sur la scène collective.

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Tuer les mots

Article de Sabine Prokhoris, Jeanne Favret Saada, Fabio Landa, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 240, mars 2020, pp. 9-117.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Langage, Mensonge, Violence, Littérature, Poésie, Bisexualité, Épistémologie, Bientraitance, Radicalisation, Adolescent

Ivan Klima a créé une formule : « la langue simiesque où quelqu'un fait semblant de parler et quelqu'un fait semblant d'écouter ». Walter Benjamin disait que ce que nous lisons le matin est le produit du viol des mots pendant la nuit. Karl Kraus, implacable défenseur de la langue, qui a été assisté dans ses conférences par des auteurs comme Canetti, Musil, Benjamin, a fondé une revue pour défendre la langue et les mots. Chaque génération est confrontée à la possibilité de la fin des mots et au retour de la force brute sans médiation. De toute évidence, la nôtre n'échappe pas à cette perspective. Les attaques aux mots et, en fin de compte, la hargne contre la possibilité de penser sont bien présentes. Avec les nouveaux outils de communication de masse, les prétendus réseaux sociaux (ou toiles d'araignées) semblent confirmer le sombre diagnostic de Heidegger : le logos est devenu prosa et maintenant reden (blablabla). Tuer les mots par le mensonge, l'hypocrisie, la froideur, l'indifférence, les fake news, les différentes « narratives », le négationnisme, le révisionnisme, etc., c’est aujourd'hui monnaie courante. Où sommes-nous, nous psychanalystes ? En voie de perdre notre raison même d'exister ? Sommes-nous en mesure de d'évaluer l'étendue de la détresse une fois que chaque mot dit tout et son contraire ? Ce numéro aurait la vocation – en suivant très humblement Viderman, comme des naufragés dans une île perdue – de lancer une bouteille à la mer.

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« C’est pas moi qui l’a tué, c’est elle qui est morte ». L’agir comme blanc de pensée

Article de Elisabeth Castells Mourier

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 96-102.

Mots clés : Justice-Délinquance, Courants de pensée en sciences humaines, Motricité, Haine, Prison, Pulsion, Psychanalyse, Violence, Contre-transfert

« L’objet naît dans la haine », Freud. De la découverte de l’extériorité de l’objet naît une haine qui peut s’enraciner sous la forme d’une haine primaire que qualifie la destructivité, stade ultime de déliaison pulsionnelle, de désintrication morbide.
Deux vignettes cliniques d’intervention dans un centre pénitentiaire témoignent de comment et pourquoi l’Agir, expression d’une décharge brute d’excitation, vient obérer la capacité à penser, au point de la projeter hors temps, hors sujet, hors objet, hors sujet-objet confondus, hors la Loi.

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Cinquante ans de tribune libre pour la psychanalyse - Archives du Coq-Héron

Article de Elena Adam, Eva Brabant Gero, Emmanuel Danjoy, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 238, septembre 2019, pp. 11-145.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Psychanalyste, Approche historique, Presse, Traumatisme, Pédiatrie, Enfant, Transfert, Hypnose, Sexualité, Totalitarisme, Démocratie, Expression écrite, Médecine, Ferenczi (Sandor), Balint (Michael)

Depuis sa création en 1969, Le Coq-Héron, tribune libre pour la psychanalyse, mène avec Judith Dupont et son comité de rédaction, un travail de traduction et de publication de textes d'horizons, d’auteurs et de langues très divers. Pour célébrer en 2019 ce cinquantenaire d’existence et la continuité de l’esprit de cette tribune (éditée par Jacques Dupont jusqu'en 2001), le comité de rédaction propose de rouvrir ses archives en revisitant une sélection d’articles qui lui semblent historiquement marquants. Choisis pour la pertinence de leurs éclairages cliniques et théoriques articulés aux réalités d’une société en mouvement, ils devraient aviver l’intérêt des lecteurs du XXIe siècle.

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Le lien-supervision : l’étayage d’une recherche-action

Article de Pierre Benghozi

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 133-150.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Supervision, Recherche-action, Réseau, Radicalisation, Transfert, Contre-transfert, Psychanalyse, Cadre thérapeutique

La notion de supervision est polysémique. C’est plus dans le rapport à la demande qu’elle se différencie de l’analyse des pratiques. À la suite d’expériences plurielles, l’auteur témoigne de sa pratique de superviseur en l’illustrant à partir d’une supervision individuelle d’une pratique institutionnelle et d’une supervision groupale d’un réseau concernant les problématiques de radicalisation islamiste. Le lien-supervision permet de déconstruire les enjeux transféro-conretransférentiels qui peuvent participer à parasiter le professionnel dans sa pratique clinique. Une approche originale de la supervision est envisagée avec la notion de supervision-action-recherche. Elle ouvre un champ intersubjectif créatif. L’auteur définit la notion de métagarance dans la supervision comme la protection d’une contenance suffisamment sécure pour contenir le travail de supervision.

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Supervisions en groupe et/ou analyse de pratique(s) professionnelle(s) ? L’enjeu décisif de la groupalité

Article de Jean Pierre Vidal

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 77-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Inconscient, Supervision, Analyse de la pratique, Épistémologie, Fantasme, Groupe, Approche clinique, Transfert, Contre-transfert

Convoqué pour faire un travail 1) qui n’est pas psychanalytique 2) qui ne s’inscrit ni dans une psychanalyse, ni dans une psychothérapie 3) dont le prétexte professionnel porte essentiellement sur des faits, des événements 4) s’effectue en groupe et 5) dont le dispositif groupal est considéré comme déterminant, comment être et rester psychanalyste ?
Si « c’est la théorie qui décide de ce qu’on observe » (A. Einstein), la clinique des situations plurielles et plurisubjectives oblige le psychanalyste à penser son travail dans la perspective de « l’extension de la psychanalyse » et des conséquences d’une « métapsychologie de troisième type » (R. Kaës). Mais le travail sur le fantasme – objet essentiel du psychanalyste – requiert de changer d’épistémologie et de quitter le paradigme de la psychologie, fondée sur une relecture en amont du concept freudien d’Inconscient. Dans ces situations, que peut être un travail de psychanalyste groupal, qu’est-ce qui le légitime ?

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