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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 32

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Existe-t-il une bonne métrique pénale ?

Article de Chloé LECLERC, Pierre TREMBLAY

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 32, n° 4, pp. 411-434.

Mots clés : Sanction pénale, Sociologie, Droit pénal, Justice, Qualité, Valeur, Évaluation

Les jugements portés sur la sévérité relative des peines (probation, amende, prison, travaux d'intérêt général) font usage d'une arithmétique dont les propriétés et les règles de « calcul » sont mal connues. Ces jugements incorporent un paramètre de sensibilité à la surpunition qui les distingue des jugements de gravité des crimes. Dans cet article, nous posons l'hypothèse qu'il est possible de se prononcer sur la qualité des jugements de valeurs et que l'on peut distinguer les bonnes métriques des mauvaises métriques. L'hypothèse est deux fois confirmée. Les acteurs judiciaires et le public ne s'entendent pas sur la métrique à adopter pour apprécier la sévérité relative des peines non-carcérales. En revanche, certaines métriques produisent des équivalences entre peines beaucoup plus probantes que d'autres. Il se trouve que le « simple citoyen » est tout aussi compétent en la matière que les acteurs judiciaires (magistrats, procureurs de la poursuite, avocats de la défense et agents de probation)

Adaptations politiques et culturelles des sociétés a forte criminalité

Article de David GARLAND

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 31, n° 4, pp. 375-403.

Mots clés : Répression, Sociologie, Criminalité, Déviance, Délinquance, Prévention de la délinquance, Peur, Justice, Droit pénal, Changement social, Contrôle social, Culture, EVITEMENT

The Culture of Control procède à une étude historique des changements et des adaptations sociales, pénales et politiques intervenues au cours de la période allant des années 1960 aux années 1990, période qualifiée de «postmodernité». Les causes de ces transformations sont à chercher dans des forces structurelles sous-jacentes (l'arrivée de la modernité tardive, la liberté du marché, des politiques conservatrices, etc.) qui ont abouti à la reconfiguration de la justice pénale, du type welfare à un type nettement plus répressif, mais aussi à des changements sociaux et comportementaux. Ainsi les gouvernements des pays occidentaux, soutenus par leurs opinions publiques, ont développé des politiques pénales répressives, à l'instar des Etats-Unis et du Royaume-Uni, alors même que se structure, au sein de ces sociétés, un «complexe du crime».

Une criminologie critique modernisatrice ? développements sociaux et question criminologique

Article de Dario MELOSSI

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 31, n° 4, pp. 405-419.

Mots clés : Criminologie, Criminalité, Sociologie, Libéralisme, Interaction, Droit pénal, Répression, FOUCAULT (MICHEL)

Trente ans après la naissance d'une «criminologie critique» et de nombreux centres de recherche et revues à l'intérieur desquels elle apparut, l'auteur part d'une discussion sur la signification du tournant qui s'est vérifié vers 1973 dans les principaux pays occidentaux - mais surtout aux Etats-Unis - dans la société, comme dans le champ pénal. Ce dernier a eu un rôle symbolique que l'auteur rapproche des exigences d'ordre de la société reliées au tournant «néo-libéral» - essentiellement dans le cas nord-américain de «l'incarcération de masse» - sur la base d'une théorie des «cycles longs» de l'économie politique. Vis-à-vis de tels développements, l'auteur se pose la question de savoir quelle a été, au début des années soixante-dix, la position d'une «criminologie critique» et suppose qu'une telle position est reconductible à «l'hypothèse répressive» - critiquée ensuite par Michel Foucault - qui constitua un des aspects du mouvement plus général de réorganisation culturelle de la société capitaliste plutôt qu'un de ses contrastes. Il suppose également, qu'une nouvelle fois, l'idéologie criminologique ait eu plus un rôle de type modernisateur que la fonction «critique» à laquelle elle prétendait à l'époque.

Mutations dans le champ des peines et de leur exécution

Article de Dan KAMINSKI, Sonia SNACKEN, Michel VAN DE KERCHOVE

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 31, n° 4, pp. 487-504.

Mots clés : Sanction pénale, Sociologie, Droit pénal, Application des peines, Évolution, BELGIQUE

Apartir du système pénal belge, nous proposons d'examiner six mutations significatives : la définition de la peine est plus difficile que jamais à produire (1) et les peines et mesures pénales se diversifient (2), phénomène auquel s'associe l'hétérogénéité croissante de leurs objectifs (3). Sur un plan procédural, des mouvements de (dé)judiciarisation et de juridicisation (4), conjoints à la diversification des peines, favorisent une tendance à la contractualisation (5) et à la privatisation (6) de l'intervention pénale.

L'état en retrait ? trente ans d'usages des peines (Belgique - Canada - France - Suisse)

Article de Gilles CHANTRAINE, André KUHN, Philippe MARY, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 31, n° 4, pp. 505-526.

Mots clés : Sanction pénale, Sociologie, HISTOIRE, Évolution, Droit pénal, Loi, Application des peines, Vie politique, Idéologie, Insécurité, Discours, Répression, BELGIQUE, CANADA, FRANCE, SUISSE

Face à la crise de l'état social, de nombreuses analyses ont mis en avant la place prise par la pénalité dans les modes de régulation et de contrôle social, sur fond de montée en puissance du thème de l'insécurité à l'agenda politique. Question analysée pour 4 pays sous l'angle du discours politique, des changemlents législatifs, du recours aux peines d'emprisonnement et aux sanctions dans la communauté...

Droit pénal des mineurs en grece : entre évolution et réforme

Article de Théodore PAPATHEODOROU

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 29, n° 4, pp. 463-485.

Mots clés : Sociologie, Justice, Mineur, Délinquance juvénile, Réforme, Droit pénal, Responsabilité, PJJ, Sanction pénale, Réparation, Placement, GRECE

Les paradoxes de la normalisation du travail pénitentiaire en France et en Allemagne

Article de Evelyne SHEA

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 29, n° 3, pp. 349-365.

Mots clés : Prison, Travail, Détenu, Statut juridique, Norme sociale, Droit du travail, Sociologie, Analyse comparative, Droit pénal, PARADOXE, FRANCE, ALLEMAGNE

La normalisation du travail pénitentiaire nous confronte à plusieurs anomalies. Elle a commencé tôt, presque deux siècles avant que le rapprochement des conditions de détention avec les standards extérieurs soit devenu une revendication courante. Malgré ce début précoce, son champ d'application reste limité aux aspects organisationnels initiaux et n'a pas suivi l'essor de la législation ouvrière. La relation du travail pénitentiaire reste exorbitante du droit commun et exclut ainsi les travailleurs de la plupart des droits et protections accordés aux salariés libres. Dans cet article, nous en analyserons les effets et les causes pour deux pays européens: la France et l'Allemagne.

Les représentations sociales de la justice pénale

Article de Jean KELLERHALS, Christian Nils ROBERT, Eric WIDMER, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 28, n° 2, pp. 139-194.

Mots clés : Sociologie, Justice, Représentation sociale, Droit pénal, Sanction pénale, Délinquance, Insécurité, Peur, Criminalité, Opinion publique, Sondage