PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Ce numéro reprend la plupart des interventions des journées internationales « Présence de Ferenczi » organisées par l’équipe du Coq-Héron : Italiens, Espagnols, Canadiens, Hongrois et Français de tous horizons y ont évoqué avec une franchise inhabituelle leur clinique psychanalytique. Traversées de courants culturels multiples, ces rencontres témoignent notamment de l’ouverture actuelle aux travaux de Ferenczi sur les pathologies traumatiques précoces (cas limites, perversions, psychoses…) ; ce qui impose une refonte de la théorie de la technique.
Article de Adel Alaoui, Wilfrid Azan, Isabelle Choquet, et al.et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXI, suppl. au n° 52, hiver 2015, pp. 31-229.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Évaluation, Grille d'analyse, Pouvoir, Entretien, Formation professionnelle continue, Qualité, Méthodologie, Internet, Action collective, Organisation du travail, Crise
Article de Marie Grosgeorge, Jézabel Couppey Soubeyran, Laure Lacan, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 182, décembre 2015, pp. 4-49.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Argent, Monnaie, Économie, Sociologie, Banque, Crise économique, Crédit, Consommation, Endettement, Corruption, Rôle, Société, Bien-être
Alors que l'argent est au coeur des sociétés modernes, les sociologues ont pendant longtemps abandonné cet objet aux économistes, à l'exception de Georg Simmel. Les économistes préfèrent d'ailleurs parler de monnaie plutôt que d'argent pour éviter de confondre la forme métallique qu'a pu prendre la monnaie au cours de l'histoire avec ses formes modernes fiduciaires ou scripturales. Depuis quelques années, les sociologues se sont réapproprié l'argent et dialoguent avec les économistes sur des phénomènes contemporains...
Article de Viviana Zelizer, Florence Weber, Antoine Lentacker, Etienne Ollion
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 182, décembre 2015, pp. 62-71.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Argent, Recherche en sciences sociales, Zelizer (Viviana)
Viviana Zelizer est considérée comme l'une des plus éminentes spécialistes de sociologie de l'argent et plus largement de la sociologie économique. Suite à la traduction en français de son ouvrage "La Signification sociale de l'argent", la revue Genèses a gracieusement autorisé la reproduction d'un entretien avec Florence Weber...
Article de Baptiste Veroone, Florence Vallade, Nazli Nozarian, Lorenzo Barrault Stellaet al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 36, 2015/2, 239 p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Éducation, Sociologie, Science politique, Évaluation, Université, Autisme, Enseignant, Discipline
Historiquement, la science politique s'est désintéressée de l'éducation et de l'école. Ce dossier ouvre un espace de débats autour de ses convergences avec la sociologie pour nourrir une nouvelle démarche réflexive et critique
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 15-23.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche, Chercheur, Terrain, Enquête, Interaction
Le chercheur commet régulièrement des « erreurs de cadre » lorsqu’il mène ses investigations. Généralement, ces bourdes sont tues dans les productions académiques. On peut supposer qu’elles sont généralement vécues comme autant d’épreuves douloureuses par le chercheur. Le propos de cet article est de faire état de l’intérêt cognitif qu’il y a à analyser ses « erreurs de cadre ».
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 25-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Savoir, Science, Chercheur, Sciences humaines et sociales, Immigration, Clandestinité, Éthique, Posture professionnelle
Cette contribution examine comment les épreuves de terrain et les épreuves structurelles impactent de manière fondamentale le processus de recherche, dans les Sciences sociales notamment. Au-delà de la question de la confrontation du chercheur aux réalités persistantes et perturbantes de son terrain et de son époque, il s’agit modestement de démystifier le portrait du chercheur héros. Le propos s’appuie sur une expérience sur un terrain glissant, celui de la migration précaire, pour conclure à l’idée qu’aujourd’hui, plus que jamais la conscience éthique du chercheur est sollicitée et sa responsabilité consiste aussi à tenir le bon équilibre entre détachement et engagement, entre le devoir et la résistance. Les qualités du chercheur sont forgées par ces épreuves.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 37-48.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Diplôme, Recherche, Expérience, Étudiant, Étranger
Cette contribution aborde une réalité des épreuves dans la vie des doctorants. Elle met l’accent sur le vécu des doctorants étrangers en France. Loin du fleuve tranquille, la thèse est pour beaucoup de jeunes chercheurs une lutte quotidienne entre recherche doctorale et recherche vitale. Ces épreuves, caractérisées d’existentielles par Boltanski, font référence au domaine des expériences vécues, par exemple des traumatismes, des souffrances (Boltanski, 2009). J’inscris ma démarche dans une sociologie pragmatique (Boltanski), plus particulièrement dans la perspective de « construire une approche qui tient compte de la capacité des acteurs à s’ajuster à différentes situations de la vie sociale (Nachi, 2006).