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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La création vidéo pour se reconstruire après un événement traumatique

Article de Sonia Winter

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 60, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 79-86.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Médiation, Vidéo

Le développement des technologies numériques au XXIe siècle engendre à la fois des bouleversements dans les champs cinématographique et audiovisuel, et dans le domaine psychanalytique. L’individu peut s’emparer de ces outils à notre époque, pour témoigner de son existence, et tenter d’inscrire son histoire personnelle, parfois intime, dans une histoire humaine globalisée. Dans un contexte où les images s’échangent à grande vitesse, en renseignant sans trêve toutes les crises qui agitent le monde, chaque sujet cherche à s’approprier sa propre histoire, et sa place parmi les autres. Donner un sens personnel à son existence serait aussi indispensable que complexe pour les sujets rescapés d’une histoire traumatique collective. Le travail psychique nécessaire pour y parvenir pourrait alors être soutenu par les qualités artistiques et techniques du film et par un accompagnement art-thérapique adapté. En s’appuyant sur un travail de médiation artistique réalisé avec deux jeunes femmes rescapées du Bataclan, l’auteure tente de montrer quelles sont les spécificités de la création vidéo et de son accompagnement dans le champ art-thérapique et en quoi ceux-ci favoriseraient une reconstruction personnelle.

L'institution soignante d’hier à aujourd’hui

Article de Olivier Douville, Serge Raymond, Robert Samacher, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 384, février 2021, pp. 14-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Institution, Soin, Approche historique, Psychanalyse, Folie, Psychiatrie, Psychothérapie institutionnelle, Médiation, Groupe thérapeutique

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Un pro vise ton débat : une médiation participative parents-jeunes

Article de Rémi Pellet, Claire Garnier

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 382, novembre 2020, pp. 61-65.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Théâtre, Médiation, Famille en difficulté, Jeune, Participation

Le projet « Un pro vise ton débat », jeu de mots condensant trois intentions « improvisation, professionnel, débat », vise à offrir aux parents et à leurs jeunes un espace de parole structuré autour d’une médiation participative. Sous forme de mises en scène de questions éducatives, ce dispositif interactif se veut innovant dans l’accompagnement des familles en difficulté. Le modèle préconisé s’apparente à celui du théâtre-forum que les auteurs aimeraient développer pour d’autres publics.

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Ce que vient soutenir la médiation animale...

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2019, pp. 34-38.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Animal, Médiation, Psychiatrie, Psychose

La médiation animale n'est pas une activité "magique" ! Au-delà d'une expérience particulière avec les animaux introduits dans la relation de soin, l'intervenant reste avant tout un soignant. Repères théoriques et cliniques avec le projet Mistral gagnant, qui propose différentes activités basées sur la présence animale au sein d'une unité hospitalière pour adultes psychotiques.

Enchanter nos pratiques

Article de Charlotte Crettenand

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 355-373.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Conte, Imaginaire, Psychothérapeute, Relation soignant-soigné, Médiation, Parole, Enfant, Harcèlement moral, École, White (Michaël)

C’est dans le monde de l’enfance, des contes, et des enchantements que nous emmène Charlotte Crettenand. La pratique narrative inventée par Michaël White dans les années 1990 se fonde sur la narration, et l’externalisation du problème : l’enfant n’est pas le problème. A partir de ces prémices, elle propose de parler des qualités de l’enfant dès le début des rencontres, avant même d’envisager la cause de la consultation. Les cartes Dixit, véritables objets flottants, ont donc tout naturellement trouvé leur place dans cette modalité. Dans l’histoire de Flora, venue pour harcèlement par ses camarades, elle utilisera ces cartes pour parler du présent, puis de l’avenir, et enfin du passé.

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Lorsque la mort d’un enfant laisse sa famille sans voix : sur l’utilisation des objets flottants dans l’accompagnement des familles endeuillées

Article de Marie Jeanne Schon

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 391-402.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Deuil, Enfant, Mort, Groupe de parole, Approche systémique, Thérapie familiale, Famille, Fratrie, Thérapie de groupe, Objet, Médiation, Accompagnement

Les objets flottants s’avèrent utiles dans de nombreuses circonstances de rencontre, spécialement lorsque les familles ont du mal à s’exprimer. Marie Jeanne Schon anime un groupe de familles ayant perdu un enfant, groupe fondé à l’initiative de parents il y a longtemps, et dans ce cadre elle a mis dans sa musette de thérapeute, un stock de boutons qui, attribués aux membres de la famille, deviennent une sculpture familiale par la magie du passage du réel au métaphorique. Lors des 11e Journées de Thérapie familiale elle présentait son outil. Aujourd’hui, elle en donne une application dans une famille éprouvée par la perte d’un enfant.

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Mandalas des émotions et leurs treize objets

Article de Alessandra Duc Marwood, Véronique Regamey

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 374-389.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Émotion, Thérapie familiale, Violence, Médiation, Sens, Parole, Couleur, Symbolique, Maltraitance

Partir du visuel et du sensoriel : couleur, objets métaphoriques, pour ouvrir sur une perspective émotionnelle offre une plus grande sécurité psychique. Alessandra Duc Marwood et Véronique Regamey utilisent depuis longtemps les mandalas des émotions dans le cadre de leur consultation des maltraitances intrafamiliales. Elles en donnent une belle illustration avec Marco : élaborer une représentation de ses émotions en couleur, visualiser l’ensemble au niveau métaphorique, et apporter alors des modifications à ce même niveau, lui permet de redescendre au niveau phénoménologique – le quotidien – et autorise une mise en sens de ses émotions.

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C'est pas du jeu ! Quand des adolescents défient la logique de l'usage d'un serious game de simulation familiale

Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience

Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.

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