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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Deuil d’un enfant dans la famille : une prise en charge psychanalytique groupale comme issue possible ?

Article de Sandrine Guilleux Keller, Karin Aubry

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 103-121.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Deuil, Perte, Famille, Enfant, Psychanalyse, Thérapie de groupe, Culpabilité, Thérapie familiale, Traumatisme

Cet article aborde la question du deuil et plus particulièrement du deuil d’un enfant dans une famille. Ce deuil traumatique vient bouleverser l’ordre générationnel. Il confronte l’ensemble du groupe familial à un impensable. Comment peut-on accompagner au mieux une famille frappée par un tel drame ? Est-il pertinent de prendre en charge l’ensemble de la famille ? La plupart des auteurs qui ont travaillé ces questions sont d’orientation systémique. Les auteures, psychologues et thérapeutes familiales psychanalytiques, se proposent ici d’aborder cette thématique sous l’angle de la théorie psychanalytique individuelle et groupale. Elles illustrent leurs propos au travers d’une situation clinique afin de montrer l’évolution du travail de deuil au sein d’une famille confrontée à la perte d’un enfant.

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"Petite enfance" et migrations

Article de Anne Françoise Dequiré, Yvan Gastaut

Paru dans la revue Migrations société, vol. 31, n° 178, octobre-décembre 2019, pp. 13-103.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Jeune enfant, Enfant, Migration, Immigré, Représentation sociale, Média, Accueil, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Famille, Hébergement, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Travail social, Professionnel de l'enfance, Centre maternel, Mère, Soutien à la parentalité, Socialisation, École primaire, Discrimination, Maladie, Médecine, Tradition, France, Italie, Afrique

Ce dossier a pour ambition d’apporter une contribution à l’éclairage de la thématique de la « petite enfance », qui suscite un intérêt croissant tant dans l’espace public que chez les chercheurs. Il s’interroge sur les conditions d’accueil et les modalités d’accompagnement favorisant l’accueil des enfants et des familles ainsi que les difficultés rencontrées par ces enfants dans le ou les pays de migration. Il s’agira ainsi de montrer comment l’enfance et la petite enfance sont devenues un enjeu des politiques migratoires actuelles, jusqu’à évoquer les politiques d’intégration mises en place par les pays d’accueil, ainsi que leurs effets sur les jeunes enfants et leur famille.

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Le projet et l'expérience d'"Ecole et Famille". Les réseaux Ecole-Famille-Cité

Article de Marie Claire Michaud

Paru dans la revue Forum, n° 158, octobre 2019, pp. 51-57.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Enfant, Famille, Réseau, Reconnaissance, Action sociale, Thérapie, Concertation, Confiance, Boszormenyi Nagy (Yvan)

L'approche du travail d’École et Famille, grâce au Travail Thérapeutique de Réseau, à la Thérapie Contextuelle, à la Médiation éducative et à la Psycho sociologie de groupes, vise précisément à permettre à chacun des membres de la famille de "donner et prendre" (Böszörmenyi-Nagy I., 1986) selon un principe de justice. "Donner et prendre" est le cœur de la démarche thérapeutique, son fondement et son objectif. [...]

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Le dessin de famille chez les enfants mauritaniens

Article de Gwenola Le Blanc Ghanes

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 64-68.

Mots clés : Enfance-Famille, Dessin, Enfant, Culture, Origine, Famille

Comment un enfant se représente-t-il sa famille ? Et peut-on observer des différences notoires dans le dessin de l’enfant, en fonction de son origine ethnique, culturelle ? Dans le cadre d’un mémoire de fin d’études, l’auteure s’est intéressée à l’empreinte laissée par l’appartenance culturelle sur les représentations graphiques de l’enfant. En comparant les dessins de famille réalisés par des enfants d’ethnie soninkés, âgés de 6 à 12 ans, vivant en France et en Mauritanie, elle dresse une comparaison afin de voir comment la culture laisse sa trace, en contexte traditionnel ou migratoire.

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Lorsque la mort d’un enfant laisse sa famille sans voix : sur l’utilisation des objets flottants dans l’accompagnement des familles endeuillées

Article de Marie Jeanne Schon

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 391-402.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Deuil, Enfant, Mort, Groupe de parole, Approche systémique, Thérapie familiale, Famille, Fratrie, Thérapie de groupe, Objet, Médiation, Accompagnement

Les objets flottants s’avèrent utiles dans de nombreuses circonstances de rencontre, spécialement lorsque les familles ont du mal à s’exprimer. Marie Jeanne Schon anime un groupe de familles ayant perdu un enfant, groupe fondé à l’initiative de parents il y a longtemps, et dans ce cadre elle a mis dans sa musette de thérapeute, un stock de boutons qui, attribués aux membres de la famille, deviennent une sculpture familiale par la magie du passage du réel au métaphorique. Lors des 11e Journées de Thérapie familiale elle présentait son outil. Aujourd’hui, elle en donne une application dans une famille éprouvée par la perte d’un enfant.

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Groupe de parole sur les violences : « Quand l’écho permet la passe »

Article de Emmanuel Gratton, Christian Chambert, Claire Vitet

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 49-62.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Groupe de parole, Enfant, Famille, Témoignage, Histoire familiale

Aborder la violence telle qu’elle résonne en chacun dans son actualité singulière et proposer d’en faire « l’écho » collectivement, telle est l’invitation du dispositif en groupe de parole évoqué dans cet article. L’approche des auteurs définit la violence comme polysémique, polymorphe, continuelle, originaire, centrale et problématique. Chacun peut en faire l’expérience au cours de son existence dans divers champs, familial, professionnel, social, voire dans plusieurs, successivement ou simultanément, et selon des positions subjectives variables – auteurs, victimes ou témoins – ou selon encore des configurations complexes. Deux cas cliniques éclairent en quoi le dispositif « groupe de parole » favorise le passage, « la passe », d’une violence engrammée par un sujet vers une métabolisation de ses effets.

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Taire, se taire, faire taire : usages et mésusage du silence

Article de Martine Lani Bayle, Marielle Aithamon, Anthony Brault, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 109, janvier-juin 2018, pp. 7-164.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Silence, Mutisme, Bruit, Psychanalyse, Musicothérapie, Ethnopsychiatrie, Interculturel, Transmission, Intergénérationnel, Famille, Migration, Adolescent, Enfant, Déni, Grossesse, Traumatisme

Dans un monde où le bruit est devenu une nuisance et une drogue, le silence apparaît autant comme un désir que comme une crainte. Il se décline d’ailleurs en de multiples versions, silence de vie et silence de mort, chez l’analysant et chez l’analyste, dans l’intériorité de la méditation et des initiations, dans les secrets de famille et les passés sous silence institutionnels… Polymorphe et polytopique, le silence laisse souvent entendre ce qui ne peut se dire ; il ouvre à la parole l’espace de l’écoute et offre à la musique la plénitude de son vide. C’est à explorer cette complexe et paradoxale multidimensionnalité du silence entre taire, se taire et faire taire que s’attachera ce numéro de Connexions.

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Le surpeuplement, une forme de mal-logement toujours prégnante et socialement discriminante

Article de Clémence Petit, Justine Lehrmann, Alice Best

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 224, octobre-décembre 2017, pp. 5-134.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Conditions de vie, Statistiques, Définition, Norme, Représentation sociale, Adulte, Famille, Enfant, Parentalité, Santé, Santé mentale, Scolarité, Insertion professionnelle, Violence, Stratégie, Confort, Coût, Logement social, Vulnérabilité, Discrimination

Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).

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