PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 4, pp. 305-472.
Mots clés : Famille, Image mentale, Représentation sociale, Famille en difficulté, Psychothérapeute, Interaction, Pratique professionnelle, Relation soignant-soigné, Thérapie, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Thérapie de groupe
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 2, pp. 117-132.
Mots clés : Cannabis, Drogue, Toxicomanie, Jeune en difficulté, Relation familiale, Prise en charge, Thérapie familiale, Approche systémique, Recherche clinique, EUROPE, Adolescent, ALLIANCE, EUROPE
Certains adolescents consommateurs de cannabis présentent une réelle assuétude qui s'accompagne le plus souvent d'une série d'autres difficultés personnelles, familiales et sociales. Un modèle intégratif de thérapie familiale adapté à cette problématique et basé sur les données de la recherche est présenté et illustré par une situation clinique.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 2, pp. 133-149.
Mots clés : Suicide, Jeune en difficulté, Relation familiale, Hôpital, Prise en charge, Thérapie familiale, Approche systémique, Crise, Adolescent
Notre intention est de proposer puis de questionner la pertinence d'une approche intégrative et multi-systémique de l'hospitalisation de crise de l'adolescent suicidant et de sa famille. Nous décrivons étape par étape l'intervention de crise auprès de l'adolescent suicidant et de sa famille en soulignant quelles sont les actions des processus thérapeutiques mis en oeuvre.
Parmi les nombreux changements qu'a connu la notion de famille au cours du temps, nous nous intéressons ici à la normalisation/banalisation du divorce (ou séparation). Nous postulons que, dans un contexte où ses modifications sont de moins en moins ritualisées et donc de moins en moins représentables, la famille (dont nous différencierons le caractère achronique du caractère diachronique) n'a pas accès à une représentabilité/acceptabilité sociale de sa ou ses séparations. Selon nous, elle souffre alors d'une crise identitaire dont l'enfant, parfois en plus de ses souffrances individuelles, peut être le symptôme. Reste alors aux thérapeutes à pallier ce manque de représentabilité des séparations, tout en restant lucides quant aux limites de leurs interventions.
Les nouvelles familles sont constamment confrontées au travail de deuil concernant leurs appartenances affectives, culturelles et religieuses. Souvent, dans le cadre de la consultation psychothérapeutique, ces familles se proposent comme systèmes relationnels « endeuillés » dont la perte semble constituer leur identité. A travers un cas clinique, on abordera le statut, les propriétés et l'impact de ces pertes pour la famille tout comme pour les thérapeutes. On proposera, enfin, l'idée que le symptôme n'est pas la conséquence directe de la forme familiale mais d'un processus de transition vers des nouvelles appartenances/identités. Processus qui peut bloquer et empêcher, parfois, une nouvelle réorganisation tant structurelle que mythique de la famille et de son avenir.
L'aliénation parentale a été individualisée comme syndrome. Le concept est repris ici plutôt comme le résultat d'un dysfonctionnement systémique global dans lequel sont impliqués tous les partenaires, parents, enfants et professionnels. Les réponses judiciaires jouent ici un rôle majeur. La clarification d'un contexte en général complexe impose un traitement judiciaire clair, ferme et rapide. L'expertise ne devrait pouvoir intervenir que dans un deuxième temps, et à la condition d'être familiale et relationnelle, ce qui en France n'est pas encore bien inscrit dans les pratiques.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 1, pp. 65-78.
Mots clés : Maltraitance, Famille en difficulté, Prise en charge, Thérapie familiale, Approche systémique, Approche clinique, Partenariat, Accompagnement
Il n'est pas aisé de cerner toutes les questions qui émanent du vaste champ des maltraitances intrafamiliales. La complexité est telle qu'il y aura lieu, lors de chaque nouvelle rencontre de famille, que les cliniciens adaptent leur manière de travailler, leurs représentations à la singularité des individus, qu'ils soient enfants ou parents. L'article développe, à travers une description clinique, deux concepts, à savoir l'enveloppe partenariale et l'approche structurelle. Ces deux aspects définissent, d'une certaine façon, le contenant et le contenu du processus d'accompagnement des familles à transaction maltraitante.