PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Baptiste Veroone, Florence Vallade, Nazli Nozarian, Lorenzo Barrault Stellaet al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 36, 2015/2, 239 p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Éducation, Sociologie, Science politique, Évaluation, Université, Autisme, Enseignant, Discipline
Historiquement, la science politique s'est désintéressée de l'éducation et de l'école. Ce dossier ouvre un espace de débats autour de ses convergences avec la sociologie pour nourrir une nouvelle démarche réflexive et critique
Article de Judith Dupont, Rachel Ertel, Fabio Landa, et al.et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 221, juin 2015, pp. 8-116.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Transmission, Génération, Mémoire, Mort, Art, Traumatisme, Psychanalyse, Moi, Génocide, Poésie, HERMANN (IMRE)
Comment parler aux morts ? Comment les écouter ? Comment les morts fonctionnent chez nous, agissent en nous ? Autant de questions qui, elles aussi, mettent au travail certains acquis majeurs de notre discipline, la psychanalyse : il y va de la question de ce qu'est le travail de deuil et de sa distinction avec la mélancolie.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 16, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 7-47.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Transmission, Adoption, Réfugié, Judaïsme, Identité culturelle, Traumatisme, Histoire familiale, Trouble du comportement, Langue maternelle, HaÏti, Palestine
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 37-48.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Diplôme, Recherche, Expérience, Étudiant, Étranger
Cette contribution aborde une réalité des épreuves dans la vie des doctorants. Elle met l’accent sur le vécu des doctorants étrangers en France. Loin du fleuve tranquille, la thèse est pour beaucoup de jeunes chercheurs une lutte quotidienne entre recherche doctorale et recherche vitale. Ces épreuves, caractérisées d’existentielles par Boltanski, font référence au domaine des expériences vécues, par exemple des traumatismes, des souffrances (Boltanski, 2009). J’inscris ma démarche dans une sociologie pragmatique (Boltanski), plus particulièrement dans la perspective de « construire une approche qui tient compte de la capacité des acteurs à s’ajuster à différentes situations de la vie sociale (Nachi, 2006).
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 25-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Savoir, Science, Chercheur, Sciences humaines et sociales, Immigration, Clandestinité, Éthique, Posture professionnelle
Cette contribution examine comment les épreuves de terrain et les épreuves structurelles impactent de manière fondamentale le processus de recherche, dans les Sciences sociales notamment. Au-delà de la question de la confrontation du chercheur aux réalités persistantes et perturbantes de son terrain et de son époque, il s’agit modestement de démystifier le portrait du chercheur héros. Le propos s’appuie sur une expérience sur un terrain glissant, celui de la migration précaire, pour conclure à l’idée qu’aujourd’hui, plus que jamais la conscience éthique du chercheur est sollicitée et sa responsabilité consiste aussi à tenir le bon équilibre entre détachement et engagement, entre le devoir et la résistance. Les qualités du chercheur sont forgées par ces épreuves.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 15-23.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche, Chercheur, Terrain, Enquête, Interaction
Le chercheur commet régulièrement des « erreurs de cadre » lorsqu’il mène ses investigations. Généralement, ces bourdes sont tues dans les productions académiques. On peut supposer qu’elles sont généralement vécues comme autant d’épreuves douloureuses par le chercheur. Le propos de cet article est de faire état de l’intérêt cognitif qu’il y a à analyser ses « erreurs de cadre ».