PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
L’adoption internationale est une question de société importante, entraînant l’apparition de nouvelles lois. La loi de 1976 autorise l’adoption pour des parents ayant des enfants biologiques. Parfois, il arrive que suite à une adoption, des couples « infertiles » donnent naissance à un enfant. Plus souvent, des familles qui ont déjà des enfants biologiques souhaitent adopter un enfant. Nous nous sommes intéressés aux familles réunissant enfants biologiques et adoptés. La filiation adoptive se distingue de la filiation biologique et l’étude de l’accès à la parentalité permet de comprendre le travail de filiation et les relations familiales. L’objectif est d’évaluer l’accès à la parentalité adoptive et ses répercussions familiales. Après une revue de la littérature regroupant les thèmes de l’adoption internationale, nous avons décrit le parcours de 5 familles. Une étude de l’attachement a permis d’évaluer la qualité des relations perçues par les enfants. Nos résultats montrent que ces familles fonctionnent bien. Les parents, ayant l’expérience de la parentalité, et les enfants déjà présents, facilitent l’intégration de l’enfant adopté. Les enfants, même adoptés après l’âge de 12 mois, ont développé un attachement sécure. Les différences au sein de chaque fratrie, concernant les relations d’attachement, sont modulées par l’histoire et les représentations de chacun. Toutefois, même si elles rapportent un vécu positif, ces familles ont rencontré des difficultés dans leur parcours. Il semble important de les aider afin de mieux les accompagner pour répondre aux besoins spécifiques des enfants adoptés.
Article de Jean Bernard Paturet, Pierre Corcos, Jean Louis Mayaud, et al.
Paru dans la revue Tiers, n° 15, avril 2016, pp. 7-181.
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Médiation familiale, Rupture, Couple, Famille, Cohabitation, Distance, Étranger, Interculturel, Technologie de l'information et de la communication, Attachement, Enfant, Parole, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Accueil enfant-parents, Simmel (Georg), Québec
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 76-84.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Couple, Famille, Violence, Violence conjugale, Parentalité, Enfant
Dans cet article, Karen Sadlier propose un résumé des effets de la violence dans le couple chez l’enfant. Elle explique également ce que représente comme défi cette violence dans le couple pour la parentalité, et ses implications pour l’accompagnement éducatif. L’auteur aborde ensuite la notion importante de parentalité parallèle, sans oublier de prendre en compte les besoins de l’enfant face à la violence dans le couple.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 85-92.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Couple, Famille, Souffrance, Enfant, Trouble du comportement, Méthode, Professionnel de l'enfance, Repère
Violences domestiques, traumatisme de l’enfant et trouble de l’attachement. Michel Delage décrit ici avec précision la construction de la personnalité d’un enfant confronté aux violences au sein d’un couple parental. Cela lui permet de proposer une véritable méthode pour bien identifier cette souffrance en train de se construire et pour permettre aux professionnels de l’enfance d’intervenir de la manière la plus pertinente possible.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 193, janvier-mars 2016, pp. 24-33.
Mots clés : Enfance-Famille, Politique familiale, Politique sociale, Développement, Famille, Sociologie, OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques)
Le désir d’enfant a changé de nature au fil du temps. Jadis la question ne se posait pas : on faisait des enfants pour ses vieux jours, pour continuer la lignée et pour l’État. La maîtrise de la fécondité a radicalement changé la donne à partir des années 1970. La grossesse est aujourd’hui le résultat d’un choix qui a libéré les femmes, mais les a placées face à leur désir – ou à leur nondésir – d’enfant. Un désir individuel et multiforme, qui s’inscrit dans un parcours de vie personnelle et professionnelle et qui, avec l’aide des technologies de procréation médicalement assistée, peut se montrer impérieux. Quelles sont les limites à apporter au « droit à l’enfant » ? Que penser des parentalités tardives ? Comment expliquer l’infertilité dont les causes ne sont pas médicales ? Les grossesses précoces résultent-elles parfois d’un choix inconscient ? Ce dossier de L’école des parents se penche sur les questions que posent les désirs d’enfant au XXIe siècle.