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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les dispositifs de lutte contre l'échec scolaire. Expérience au sein du collège Pie 10 à Châtelineau (Belgique)

Article de Soumia Lahdily

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 46, 2017, pp. 127-137.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Décrochage scolaire, Accompagnement, Rythme scolaire, Expérience, Belgique

Les défis auxquels est confrontée l’école sont nombreux. Dès lors, si elle souhaite les affronter, elle doit nécessairement se penser différemment. C’est ce que le Collège Pie 10 à Châtelineau tente de faire au quotidien. Voilà presque dix ans que l’établissement a repensé son organisation jusqu’à modifier les rythmes scolaires. Mais pas seulement. Cette école tente également à son échelle de prévenir le décrochage scolaire. Dans ce sens, elle a mis sur pied un dispositif interne d’accrochage scolaire, sorte de sas d’écoute où le jeune peut, s’il le souhaite, être accompagné par un intervenant social. L’idée a mûri et la spécificité du travail s’est peu à peu précisée. Cet article tente donc de rendre compte du projet des nouveaux rythmes scolaires ainsi que du travail d’accrochage réalisé au sein du dispositif.

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L'accompagnement. Pluralité du concept et des pratiques actuelles

Article de Jacques Marescaux, Jacob Benarosch, Gérard Zribi, Axel Gauthieret al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2017, pp. 4-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, GEM, Santé, Hôpital psychiatrique, Soin, Insertion professionnelle, Handicap psychique, SAVS, Concept, Transfert

Le terme d’accompagnement vient de l’ancien français « compain » c’est-à-dire « celui qui mange son pain avec ». Accompagnant et accompagné partagent le pain, et font côte à côte un bout de chemin ensemble.Qu’est-ce que l’accompagnement de nos jours ? Qu’est-ce qui le définit et comment les pratiques ont-elles évolué depuis une dizaine d’années ? Quelles sont ses caractéristiques et ses aspects ? Quelles formes prend-il actuellement ? Quelle éthique et quelles bases théoriques sous tendent cette notion ?
Dans la Loi du 11 février 2005, l’accompagnement constitue un mode de compensation pour les personnes en situation de handicap psychique, et en modifie les contours. Le positionnement et le rôle de chacun des protagonistes de la relation d’accompagnement ont évolué. « L’accompagné » n’a plus ce statut passif, soumis aux directives de l’accompagnateur supposé savoir. Par le passé les services d’orientation prenaient des décisions sans même demander l’avis du principal concerné. Le sujet est devenu acteur de cette relation, avec une assise citoyenne à part entière, pouvant s’exprimer sur ses besoins (même s’il ne peut pas toujours les formuler clairement), sur les orientations qu’il souhaite prendre (même si celles-ci ne sont pas toujours linéaires, ou avec des détours qui sont autant d’expériences vécues). Il est sujet de son désir, et continuellement consulté sur son parcours. L’accompagnateur est près de lui, proche ou éloigné selon les moments, le guide, propose des voies, montre des chemins, écoute les suggestions mais en définitive c’est l’accompagné qui décide du chemin à prendre. Accompagner c’est être avec l’accompagné, c’est être avec lui, une présence pour lui, c’est lui être proche, le revaloriser.

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Vie amoureuse et sexuelle : situations de handicap

Article de Jacques Marescaux, Joëlle Vanel, Pascale Ribes

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2017, pp. 2-45.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Parentalité, Sexualité, Handicap, Couple, Vie quotidienne, Intimité, Handicap psychique

Les représentations du handicap ont beaucoup évolué ces dernières années, avec la prise de parole des personnes concernées qui ont récusé le modèle médical du handicap et affirmé leur pouvoir d’agir sur leur propre vie. Si cet « empowerment » est aujourd’hui reconnu par les professionnels, lorsqu’il est question de l’accès au logement, de l’insertion professionnelle ou d’autres aspects de la vie comme les loisirs, la vie sociale, les droits sociaux, on est frappé du silence qui persiste sur ce « pouvoir d’agir » sur leur vie affective et sexuelle qui constitue pourtant un des points d’appui fondamentaux d’accès à une pleine humanité. S’interroger sur ce constat nous place immédiatement en face de la question suivante : La vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap doit-elle être entendue essentiellement comme un problème qui continue d’induire un malaise chez les professionnels et de mettre en question leurs repères éthiques et réglementaires ? Nous tenterons dans ce numéro un bref survol de quelques questions ayant trait à cette thématique, en considérant les situations de handicap, quelque soit leur origine, de façon assez générale.

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