PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 82-89.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention à domicile, Éthique, Parole, Émotion
L’idée qu’une présence professionnelle à domicile soit organisée, structurée, professionnalisée, donc rationalisée, et qu’elle demeure pourtant obstinément présence, est un peu contradictoire. Cette présence est-elle pour autant irrationnelle, déraisonnable ?
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 3-23.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences humaines et sociales, Recherche, Éthique, Morale, Norme, Bureaucratie, Modèle
L’article analyse les prémisses, les modalités d’action et le fonctionnement actuel des comités d’éthique en recherche (CER) comme étant basés sur une éthique procédurale dont l’adoption et l’application en tant que modèle sont hautement problématiques. D’une part, le chercheur est constitué en déviant potentiel, en être moralement suspect. D’autre part, la science étant désormais redéfinie en activité potentiellement dangereuse, les CER s’affairent à la contrôler et s’ingèrent ainsi dans la procédure scientifique. L’article conclut en proposant de penser l’éthique non pas comme un principe mesurable, vérifiable et maîtrisable, mais plutôt comme un point d’équilibre à atteindre entre les diverses parties concernées.
Paru dans la revue Projet, n° 350, février 2016, pp. 39-49.
Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Exclusion sociale, Énergie, Éthique, Politique, Nord Pas de Calais
Étudier la sobriété à partir des contraintes que connaissent des personnes en situation de précarité, c'est le pari d'une équipe de chercheurs dans le Nord-Pas-de-Calais. Les conclusions sont surprenantes : le sujet n'est pas tabou et permet même, à certaines conditions, de poser des questions politiques et éthiques fondamentales. Une source d'inspiration pour nos institutions ?
Les réseaux socionumériques ou la révolution internet. Réseaux sociaux : lorsque la technique se veut lien social. Réseaux sociaux, responsabilité juridique et professionnel de santé. Les médias sociaux face au ""bad buzz"" d'un hopital. Les réseaux sociaux , nouveaux collaborateurs de soins. Les réseaux sociaux , un risque psychosocial ? Usages des réseaux sociaux par les patients . Création d'un réseau social dédié à la santé. Réseaux sociaux en Institut de formation des cadres de santé. Les réseaux sociaux en IFSI , une opportunité à saisir. Réseaux sociaux et IFSI. Rappels du bon usage des outils de communication .
La création des unités d'hospitalisation spécialement aménagées a suscité une nouvelle réflexion et organisation des soins où doivent se coordonner différents contextes : celui du carcéral, du judiciaire et du sanitaire. Sur le centre hospitalier G.-Marchant de Toulouse, une équipe pluridisciplinaire accueille et assure le suivi psychiatrique et psychologique des patients détenus autour d'un projet de soins spécifique. Constamment interrogé, il remet en question notre sens du soin, notre éthique et nos limites.
C'est en tant que psychologue clinicienne que l'auteur propose de partager une expérience, un regard, des doutes et des interrogations, en étayant son propos sur les notions d'idéal soignant, de réalité clinique et de temporalité psychique.
Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 168-172.
Mots clés : Atteinte à la vie privée, Secret professionnel, Intimité, Respect, Déontologie, Secret médical, Éthique, Législation
Chacun définit librement - en toute subjectivité - les limites de sa vie privée, et dispose d'outils légaux pour les faire respecter. Lors d'une prise en charge, seuls les professionnels astreints au secret professionnel ont accès aux informations confidentielles qui relèvent de la vie privée, et seuls les professionnels de santé astreints au secret dit "secret médical" ont accès aux informations concernant la santé, même les plus anodines : c'est un devoir éthique de les protéger, et une obligation légale.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 52, décembre 2015, pp. 71-83.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Handicap mental, Rupture, Hébergement, Action sociale et médicosociale, Vieillissement, Éthique, Choix
La question principale est la place de la personne présentant un handicap dans le système actuel d'orientation et d'offre institutionnelles, en dehors du nombre de places et des pathologies. Il est nécessaire de repenser l'organisation territoriale du secteur médico-social et de proposer des solutions modulaires, plurielles et réversibles pour rendre la personne actrice de son parcours et de son orientation. Il s'agit de permettre à la personne présentant un handicap d'être véritablement un sujet et de promouvoir sa parole et ses capacités à évaluer ses besoins.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 127, juillet-septembre 2015, pp. 13-100.
Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Usager, [QUOTIDIEN], Pratique professionnelle, SDF, Éthique, Récit de vie, Enfant handicapé, Violence, Violence institutionnelle, Souffrance
La maltraitance institutionnelle ne se réfère pas uniquement aux horreurs régulièrement dénoncées dans les médias. Elle peut se nicher dans les mille petits riens du quotidien qui, si on n’y prend garde, peuvent générer autant de souffrances accumulées. Si nous avons des outils pour lutter contre le pire, comment lutter contre le quotidien banal qui devient automatique ? Éviter de fabriquer la maltraitance, c’est pouvoir interroger les pratiques, se référer à des projets, savoir se situer vis-à-vis des usagers… C’est être formé, encadré, contrôlé quelle que soit sa place dans l’organigramme. C’est aussi, pour les institutions et les tutelles, créer les conditions du bien-être pour les personnels : statuts, conditions de travail, évolutions professionnelles, mobilités… Lutter contre la maltraitance passe par le respect des usagers et de soi-même, plutôt que par le respect d’un protocole.