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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Enjeux de séparation chez les enfants présentant des troubles dysphasiques

Article de Adèle Assous, Bernard Golse, Laurence Robel

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 423-458.

Mots clés : Enfance-Famille, Dysphasie, Trouble du langage, Psychologie du développement, Attachement, Séparation, Recherche

Les troubles dysphasiques, aussi appelés troubles spécifiques du langage, sont des troubles dans lesquels les modalités normales d’acquisition du langage oral sont altérées dès les premiers stades du développement. Ces troubles ont des incidences majeures sur le développement psychique et social de l’enfant. Les troubles du langage interrogent le moment précédant l’instauration du langage, celui des liens précoces qui se tissent, en prise d’emblée avec la séparation. Se parler correspond à se rapprocher tout en identifiant qu’il n’y a plus fusion. Nous aborderons les enjeux d’individuation et de séparation des troubles du langage via les représentations d’attachement. En effet, au regard de la revue de la littérature, il apparait pertinent d’étudier la problématique de la séparation dans la mise en récit. Ce fut l’objet de notre recherche, longitudinale et prospective, de la narrativité et des profils d’attachement de 47 enfants dysphasiques par la passation de la « Tâche des histoires d’attachement à compléter ».

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Honte et culpabilité chez la femme enceinte suite à une interruption médicale de grossesse

Article de Jessica Schulz, Bérengère Beauquier Maccotta, Marie José Soubieux, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 361-423.

Mots clés : Enfance-Famille, Interruption médicale de grossesse, Périnatalité, Deuil, Recherche, Honte, Culpabilité, Grossesse, État dépressif, Approche clinique

La perte d’un enfant lors d’une interruption médicale de grossesse (IMG) constitue une forme spécifique de deuil et fait craindre des conséquences sur la grossesse suivante. Cette recherche étudie les vécus de honte et de culpabilité lors de cette grossesse qui suit. Le matériel est issu d’un protocole clinique se référant à la psychanalyse en milieu hospitalier. Le chercheur réalise trois entretiens semi-structurés au cours de la grossesse. La honte et la culpabilité se retrouvent nettement lors d’une grossesse qui suit une IMG. L’intensité et le mode d’expression de ces deux mouvements freinent ou contribuent à l’investissement du bébé décédé et du bébé actuel. La honte et la culpabilité sont à comprendre comme les deux pôles d’un gradient continu. Leur étude dans le contexte d’une grossesse suivant une IMG permet de donner des repères sémiologiques et psychopathologiques pertinents dans le cadre d’une prévention primaire et secondaire des troubles de la parentalité et des dysharmonies relationnelles précoces.

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Handicap, parole de témoin et parole d'expert : vers une co-construction des discours ?

Article de Chantal Lavigne, Christine Philip

Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 75, novembre 2016, pp. 5-266.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, HANDICAP AUDITIF, Autisme, Trisomie, Recherche, HISTOIRE, Représentation sociale, Participation, Langue des signes, Accompagnement, MDPH, Citoyenneté, Témoignage

Les divers acteurs du champ du handicap, c’est-à-dire, les usagers et les experts, parlent-ils toujours de la même chose quand ils parlent de handicap ? C’est la question à laquelle tente de répondre ce dossier. Dans un cadre socio-politique à orientation inclusive marqué à la fois par l’adoption de la loi 2005-102, la ratification de la convention relative aux droits des personnes handicapées (0NU, 2006) et par l’émergence d’une demande de démocratie participative, on est conduits à s’interroger sur le poids et l’impact de la parole des premiers témoins du handicap sur les représentations dominantes orientant les pratiques sociales à leur égard.
En effet, dans un contexte où ces témoins sont de plus en plus producteurs, à titre individuel ou collectif, d’un discours sur eux-mêmes et sur leurs besoins (passage du statut d’objets d’analyse et de soin à celui de sujets de droits, et d’usagers-acteurs), on peut se demander si, en tant qu’acteurs sociaux, ils interviennent pleinement dans un processus authentique de participation sociale. Sont-ils considérés en tant qu’experts du handicap, ou bien plutôt cantonnés dans un rôle limité de fournisseur d’information – leur parole faisant l’objet d’un discours interprétatif en surplomb qui parle d’eux, pour eux, et qui a le dernier mot sur l’objet handicap ?

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Université populaire de parents. Parents en recherche, pratiques professionnelles en question

Article de Béatrice Renaud, Laurent Pachod

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 106-111.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Parents, Savoir, Recherche, Partenariat, Coéducation

Les parents aidés en protection de l’enfance ont-ils des ressources ? Groupe de parents constitués depuis 2013 en Université populaire de parents (UPP), tout au long de cet article, nous constaterons que les parents ont des savoirs. Parfois, ils ne les soupçonnent pas et les professionnels peuvent les aider à en prendre conscience. D’autres fois, les professionnels ne les reconnaissent pas. Mais l’intérêt de la mesure pour les parents est lié à la reconnaissance de leurs savoirs.

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Mener une recherche en partenariat avec les acteurs sociaux, économiques et politiques : réflexions pour une collaboration fructueuse et respectueuse de la recherche

Article de Geneviève Petitpierre, Régine Scelles, Martine Bungener, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 43, avril 2016, pp. 245-265.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Partenariat, Handicap, Méthodologie, Pluridisciplinarité, Éthique, Chercheur, Travailleur social, Politique, Association

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Devenir à long terme de très jeunes enfants placés à l'Aide sociale à l'enfance

Article de Daniel Rousseau, Elise Riquin, Mireille Rozé, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2016, pp. 345-374.

Mots clés : ASE, Placement, Handicap psychique, Adulte, Prise en charge, Évolution, Jeune enfant, Inadaptation sociale, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Protection de l'enfance, Enfant maltraité, Recherche, Diagnostic, Famille en difficulté

La recherche Saint-Exupéry, 2011-2014 décrit le devenir sur 20 ans de 129 enfants ayant bénéficié, avant l'âge de 4 ans, d'un placement dans un établissement de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) du département de Maine-et-Loire (49). Les biographies exhaustives de ces enfants ont été reconstituées depuis leur naissance jusqu'à leur majorité.
La morbidité personnelle à l'admission est très forte (mauvais état général, souffrance psychique) dans un climat familial souvent très perturbé (nombreux enfants placés dans la fratrie, troubles psychiatriques parentaux). Tous les enfants progressent ensuite, mais en ordre dispersé. Les enfants dont la gravité de l'état à l'admission est importante et pour lesquels les décisions de placement ont été prises après un long délai, progressent le moins bien.
La recherche met en évidence plusieurs déterminants péjoratifs du devenir, notamment la gravité et la durée de l'exposition au risque. A l'âge adulte, un quart des enfants conservent un handicap psychique et une inadaptation sociale et sont dépendants des prestations sociales. A l'opposé, un autre quart évolue favorablement : il s'agit d'enfants pris en charge suffisamment tôt, avec des troubles somatiques et psychologiques encore réversibles. La recherche met aussi en évidence des facteurs protecteurs, notamment une prise en charge précoce. Les évolutions péjoratives paraissent donc pouvoir être réduites en améliorant le dépistage et en développant cette prise en charge précoce.

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Attention au chercheur ! L’éthique sous la menace de la recherche, la science sous l’emprise des comités d’éthique en recherche

Article de Maritza Felices Luna

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 3-23.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences humaines et sociales, Recherche, Éthique, Morale, Norme, Bureaucratie, Modèle

L’article analyse les prémisses, les modalités d’action et le fonctionnement actuel des comités d’éthique en recherche (CER) comme étant basés sur une éthique procédurale dont l’adoption et l’application en tant que modèle sont hautement problématiques. D’une part, le chercheur est constitué en déviant potentiel, en être moralement suspect. D’autre part, la science étant désormais redéfinie en activité potentiellement dangereuse, les CER s’affairent à la contrôler et s’ingèrent ainsi dans la procédure scientifique. L’article conclut en proposant de penser l’éthique non pas comme un principe mesurable, vérifiable et maîtrisable, mais plutôt comme un point d’équilibre à atteindre entre les diverses parties concernées.

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La coopération au sein d'un réseau international interuniversitaire revisitée à l'aune des processus de transaction et de transition

Article de Pascal Lafont

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 41-53.

Mots clés : Travail social : Formation, Coopération internationale, Université, Formation, Recherche, Coopération

Cette contribution met en exergue une analyse relative à l’évolution des relations de coopération entre membres d’un réseau international pris dans des espaces transactionnels et transitionnels. La contextualisation des situations de travail permet d’interroger ces espaces pour observer des logiques qui ont conduit les membres à marquer leur opposition ou, au contraire, à conforter leur coopération à travers leur pratique de formation, de recherche et de développement. Ainsi s’interroge-t-on, d’une part, sur l’origine des conflits cristallisés par des postures répondant à de nouvelles exigences inhérentes aux mutations de l’enseignement supérieur, et d’autre part, sur les conditions de réalisation de compromis formels et informels. Au bout du compte, dans un environnement interculturel qu’impose le développement de l’internationalisation de l’offre de formation et des pratiques de recherche, le projet coopératif entre les membres de ce réseau international interuniversitaire s’en trouve-t-il affaibli ou à l’inverse, renforcé ?

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Le bébé des neurosciences

Article de Jacques Dayan

Paru dans la revue Spirale, n° 76, décembre 2015, pp. 15-83.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Neurobiologie, Cerveau, Psychologie du développement, Recherche, Cognition, Perception, Motricité, Comportement social, Développement sensoriel, Psychisme, Rythme, Pikler (Emmi)

Peut-on mieux comprendre les bébés, à partir de ce qui se passe dans leurs cerveaux ? Et si les dernières découvertes de la neurobiologie et de l’imagerie cérébrale nous permettaient de rendre nos enfants plus heureux ? Les neuroscientifiques ont clairement montré que le cerveau dispose d’une grande capacité́ d’adaptation aux demandes de son environnement : la plasticité́. Elle est une caractéristique fondamentale du cerveau tout au long de la vie, même s’il existe des périodes idéales ou « sensibles » durant lesquelles un apprentissage donné présentera une efficacité́ maximale. Alors si les tempêtes émotionnelles des tout-petits et leurs peurs irrationnelles (un bruit, le noir, une forme) sont en lien avec l’immaturité de leurs structures cérébrales, notamment celles situées dans le cortex orbitofrontal, comment les aider à apprivoiser et connaître leurs émotions ? Si les bienfaits du toucher lors d'un câlin génèrent la sécrétion d'ocytocine, l'hormone du bien-être, la bienveillance permet-elle à aux circuits cérébraux, qui vont de l’émotionnel au rationnel, de grandir ? Si le « système de motivation et de récompense » stimule la curiosité et active la sécrétion de dopamine, faut-il donc encourager plus souvent ses enfants ? Ce numéro sonde les cerveaux de nos petits bouts pour essayer de mieux comprendre la vie naissante et son développement.

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Le travail sur les représentations des lignées paternelle et maternelle lors de l'accès à la paternité. Recherche exploratoire

Article de Isabelle Sénégal, Roseline Garon, Jean François Saucier

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 453-504.

Mots clés : Enfance-Famille, Paternité, Recherche, Méthodologie, Représentation sociale, Image mentale, Couple, Nourrisson, Psychisme, Père

Bien qu’il soit reconnu que les pères jouent un rôle important dès la grossesse et que l’état d’esprit des pères influence leur manière d’exercer leur rôle, il existe peu d’études sur le processus psychique de la paternalisation. Notre recherche apporte un éclairage sur ce thème par l’étude des changements dans les représentations qu’ont les hommes de leur père, de leur mère, de leur conjointe et d’eux-mêmes à cette période. Les données ont été recueillies via quatre entretiens auprès de sept hommes entre le sixième mois pré-partum et le cinquième mois post-partum. Les données ont fait l’objet d’une analyse de contenu semi-automatisée. Les résultats suggèrent que le travail psychique de la paternalisation se décline en différentes strates. Nous avons obtenu deux séries de résultats laissant supposer deux types de travaux psychiques : l’un est organisé selon une logique générationnelle et l’autre selon la logique des lignées maternelle et paternelle des représentations.

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