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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La dimension formative d'une Recherche action collaborative (RAC). L'exemple du dispositif de protection de l'enfance "Adophé" en Seine-Saint-Denis.

Article de Catherine Mérigot Guitton, Aurélien Dejeu, Nathalie Gey

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 120-131.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Protection de l'enfance, Pratique professionnelle, Changement, Émancipation, Participation, Coopération, Seine Saint Denis

La création du dispositif d’intervention éducative « ADOPHÉ », en Seine-Saint-Denis, a été accompagnée depuis 2016 par une Recherche action collaborative (RAC) impliquant trois associations de protection de l’enfance. Cet article vise à en éclairer les effets formatifs pour les professionnels ayant investi la fonction de chercheur. Conformément à la philosophie émancipatrice des RAC, il a été rédigé par un collectif d’acteurs dépassant les hiérarchies professionnelles et scientifiques instituées au profit d’une co-élaboration de la réflexion et d’une transformation des pratiques.

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Revue de presse sur la thématique du dossier

Article de Monique Jeannet, Stéphanie Mille

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 100-105.

Mots clés : Culture, Valeur, Morale, Intimité, Interdit, Tabou, Secret, Évaluation, Écrit professionnel, Récit de vie, Éthique, Pornographie, Sexualité

Un monde trop réel est un monde obscène » c’est ainsi que s’exprime Jean Baudrillard dans une interview où il reprend son livre « Mots de passe ». Selon lui, l’obscène serait attaché au réel et au devenir réel immédiat. Trop de proximité, de promiscuité, n’offre plus la distance permettant la dimension métaphorique. Cette dimension est d’ailleurs reprise par Serge Tisseron dans son « Intimité surexposée » : « l’obscène c’est ce qui menace la capacité de mettre en métaphore » (2002, p.116). Le concept diffère pourtant suivant les cultures et les époques. On l’associe volontiers à la représentation, à la transparence, à l’intimité et à coup sûr au porno.

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L'obscène, approche clinique

Article de Gérard Netter

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 12-20.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychologie clinique, Relation, Interdit, Pudeur, Morale, Valeur, Pulsion, Sexualité, Désir, Sublimation, Secret

L’omnipotence, but secret de la pulsion, se donne à voir comme son objet, anéantissant toute relation, réifiant l’autre. L’omnipotence, but secret de la pulsion, se donne à voir comme son objet, anéantissant toute relation, réifiant l’autre.

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Analyse d'un discours sur le projet en CHRS

Article de Laure Guinot

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 115-119.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Sujet, CHRS, Projet individualisé, Écrit professionnel, Relation travailleur social-usager

Extrait d’une recherche en Analyse du discours par une éducatrice spécialisée en CHRS. Comment le projet personnalisé contient le risque d’empêcher la subjectivation de la personne accompagnée.

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Le porn-net : voir à ne plus y voir

Article de Angélique Gozlan

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 71-82.

Mots clés : Média, Internet, Pornographie, Puberté, Adolescent, Image, Pudeur, Sexualité, Maturité

Cet article propose d’interroger l’obscène à travers les images de la cyberpornographie qui dévoilent tout type de pratiques sexuelles sur la sphère publique, en accès quasi libre depuis l’arrivée du web 2.0. L’auteure s’intéressera plus particulièrement au discours des adolescents face à de telles images, afin d’en analyser brièvement les impacts psychiques qui en découlent. Malgré la nécessité pubertaire d’aller voir ces images trash, les adolescents évoquent le choc de l’image en l’associant au sentiment de honte et de pudeur, choc qui sidère la capacité subjective de mise en sens des images.

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Lorsque le poil paraît...

Article de Jean Marc Glenat

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 47-59.

Mots clés : Corps, Appartenance sociale, Représentation sociale, Croyance, Religion, Culture, Société, Norme, Identité

Pour l’auteur, le poil, ce modeste cuticule, serait une figure de l’obscène. Lorsque le poil parait, il sème du trouble, il effraie, dégoute ou fascine. Omniprésent dans l’imaginaire, il occupe une place de choix dans l’univers poétique ou spirituel. Tantôt exhibé, tantôt caché il est à l’image de la corporéité contemporaine : l’objet d’une autodétermination, pour l’individu d’aujourd’hui, dans les usages et dans la mise en scène de son corps. Le travail social, pour qui le corps est un des premiers lieux de l’action, est confronté parfois à bas bruit, parfois de manière plus tonitruante à cette gestion de l’affirmation identitaire dans laquelle le poil devient un signifiant, un étendard ou un symptôme.

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Un monde obscène ?

Article de Guy Noël Pasquet

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 21-32.

Mots clés : Espace, Perception, Vie quotidienne, Contrôle, Vie privée, Partage d'informations, Travailleur social

L’obscénité est de voir sans être vu, depuis l’espace public, quelque chose de privé sans même percevoir qu’il y a un orifice par lequel on voit. Nos sociétés de contrôle qui favorisent le prélèvement des données sur la vie privée invitent par là même à dévaluer la vie privée pour la donnée sociale. La fonction du travailleur social est assimilable à une fenêtre. Elle est ce qui permet. Oublier que la fonction est une fenêtre, c’est prendre le risque de considérer que la fonction vaut davantage que la vie privée des usagers.

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L'intimité est-elle devenue obscène ?

Article de Nadia Veyrié

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 33-46.

Mots clés : Intimité, Média, Corps, Adolescent, Vie politique, Mort, Sexualité, Exposition, Vie privée

L’intimité, empreinte d’intériorité, est aujourd’hui mise à la vue de tous par le biais d’Internet. Par ce jeu d’expositions, de révélations, d’apparence et de paraître, l’obscène ne s’y déploie-t-il pas ? L’intimité révèle-t-elle alors une dimension obscène de notre société qui impose une fausse transparence ? Quel sens donnons-nous à l’intimité et à l’obscène ?

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Rester citoyen en établissement

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Marcel Nuss, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 25, janvier-février 2020, pp. 8-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Citoyenneté, Établissement social et médicosocial, Personne âgée, Personne handicapée, Vote, Utilité sociale

Les mots ont du sens. Résidents, usagers, autant de termes employés pour désigner les personnes âgées ou en situation de handicap qui vivent en établissements médico-sociaux. Citoyens ? Il est moins utilisé et pourtant. La loi 2002 a ouvert l'ère de la démocratie sociale. D'autres textes législatifs ont suivi depuis. L'usager ou plutôt le citoyen s'est retrouvé au cœur du dispositif... avec des droits à faire valoir. Oui, mais comment ? Penser, discuter, échanger, donner son avis, faire des choix, voter, sortir... certes, mais quand la dépendance s'installe, que les troubles cognitifs s'intensifient, que la pathologie fragilise, ne permet pas ou plus de s'exprimer, autant de situations bien réelles vécues quotidiennement par les professionnels. Est-ce que des mesures de protection ou la fragilité ne sont pas compatibles avec la citoyenneté ? Evidemment que non... Mais le défi est de trouver des solutions, savoir décrypter, pour que les personnes accompagnées soient actrices de leur vie et puissent s'exprimer autour de choix anodins comme : "Comment ai-je envie de m'habiller ? De quoi ai-je envie de manger ?", ou d'autres plus difficiles "Ai-je envie de vivre avec untel ?". A l'heure où la prise en charge a été remplacée par l'accompagnement, où les personnes ne sont pas placées mais vivent dans des établissements qui sont leur "chez soi", où les établissements s'ouvrent, où l'inclusion est sur toutes les lèvres... le cadre de vie change. Mais à l'intérieur ? L'architecture des structures n'est pas encore adaptée à la vie affective des résidents-citoyens. Les chambres doubles ne sont pas encore la norme. Et que dire de la différence d'accès aux soins ? Sur le terrain, des initiatives sont prises, des expérimentations essaiment. Et surtout depuis quasiment deux décennies, les pratiques ont évolué autour des droits et des devoirs des résidents qui ne sont pas des "objets de soins", mais bien des citoyens à part entière.