Beaucoup de questions de lecteurs portant régulièrement sur les conditions d'encadrement des accueils collectifs de mineurs, nous avons choisi d'aborder le sujet de manière plus approfondie ce mois-ci.

Les coordinateurs sont nombreux dans les métiers de l'animation. Ni animateurs ni directeurs, ces derniers peinent parfois à trouver leur place. Pourtant, une fois celle-ci clarifiée, ils peuvent être de précieux acteurs du développement des projets.

Un arrêté paru cet été permet aux titulaires de n'importe quel Bpjeps et du Bafd de recevoir le certificat complémentaire "direction d'un accueil collectif de mineurs" s'ils peuvent justifier de 28 jours d'expérience de direction, dans les 5 ans qui précèdent leur demande.

Nombreux sont les directeurs ou responsables d'équipe en attente d'avoir "enfin" une équipe stable pour développer un ou des projets. Pourtant, il est fréquent de voir les équipes bouger, les départs succéder aux arrivées, et il devient parfois irréaliste qu'il en soit autrement. Alors comment faire ?

Les modes de gouvernance et les types de management font sans cesse l'objet de propositions nouvelles pour penser autrement les organisations. Du management participatif à l'holacratie en passant par l'entreprise libérée, il y a de quoi penser... mais quelles questions nous pose l'émergence de ces nouvelles pratiques ?

Lors de visites dans différents organismes, j'entends régulièrement un discours bien rodé sur le directeur gestionnaire. Il semble y avoir une évidence de la déconnexion des "têtes", qui ne sont plus en phase avec le terrain, centrées qu'elles sont sur les chiffres. On pourrait s'inquiéter de voir s'installer dans l'animation une logique gestionnaire qui foule du pied les valeurs humanistes. Mais à y regarder de plus près, il semble que la question soit plus complexe.