Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 85

Votre recherche : *

Mieux appréhender les troubles du comportement

Article de Maïa Courtois

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 11-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Trouble du comportement, Maladie évolutive, Accompagnement, Personne âgée, Vieillissement, Aidant familial, Équipe soignante, Démence sénile

Les maladies neurodégénératives, de type Alzheimer ou apparentées, sont corrélées à des modifications du comportement, avec lesquelles les soignants et proches aidants doivent composer. Ces troubles posent parfois des questions morales insolubles, entraînent une mise en échec de la personne ou un discrédit de sa parole. Certaines approches, intégrant les interactions sociales ou l'état de santé général de la personne, visent à en améliorer la compréhension et l'accompagnement.

Comment réagir ?

Article de Philippe Giafferi

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 15-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Trouble du comportement, Intimité, Observation, Empathie, Maladie, Communication, Stimulation

Les troubles associés à la maladie d'Alzheimer amènent un bouleversement, une confusion, un désordre. Ils modifient le comportement de la personne, sa manière de se comporter en société ou dans l'intimité. Pouvant être "jugés" bizarres, étranges ou incompréhensibles, ils "influencent" la perception de la personnalité de la personne et ont inexorablement des répercussions sur tous les aspects de la vie. Ils signalent donc le plus souvent une rupture par rapport au fonctionnement antérieur du malade et sont souvent fluctuants en intensité ou épisodiques.

Quelques mots sur les troubles qui nous troublent

Article de Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Vieillissement, Trouble du comportement, Observation, Interprétation, Prévention, Environnement

A quoi bon dresser une liste des symptômes comportementaux et psychologiques dans les démences dites plus simplement "troubles du comportement" ? L'essentiel est notre capacité à nous interroger sur les conduites troublées et notre vigilance quant à celles de ces conduites qui risquent de passer facilement inaperçues : car si nous ignorons rarement les conduites dérangeantes, d'autres conduites peuvent ne pas attirer notre attention. D'où la nécessité de considérer toute modification par rapport au comportement habituel de la personne.

Jardins partagés, lieux de rencontres

Article de Solaya Doutia

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, EHPAD, Jardinage, Aide à domicile, Rencontre, Lien social

Ils se disent communautaires, associatifs, collectifs ou, officiellement, partagés... Mais depuis le Moyen-Age, l'idée pour les communautés de se regrouper sur des terres à des fins de culture et d'expérimentation pour une autosuffisance alimentaire, a été observée dans de nombreuses contrées du monde. A l'heure où les jardins thérapeutiques se développent dans de nombreux Ehpad, encore peu de services à domicile optent pour un jardin partagé en France. Et pourtant, il est possible de créer ce carré vert partagé synonyme de rencontres.

Un balcon citadin devenu thérapeutique...

Article de Maÿlis Baylé

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Jardinage, Thérapie, Milieu urbain

Au printemps 2015, l'arrivée des premières fleurs dans les jardins publics et sur les balcons de ma ville a été l'occasion d'une idée verte : pourquoi ne pas transformer le balconnet de mon bureau en espace esthétique et rééducatif ? L'idée a été de concentrer sur ce petit espace un maximum d'outils pouvant soutenir les rééducations réalisées au sein du cabinet : de la prise en charge de l'oralité alimentaire de l'enfant au travail auprès des personnes présentant des troubles neurologiques. Plusieurs espaces ont alors été définis.

Jardins thérapeutiques et troubles de la mémoire

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 15-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Mémoire, Stimulation, Jardinage

Jardiner est une activité ludique qui plaît à de plus en plus de Français. Nombre de résidents arrivant en institution ou sont suivis à domicile la pratiquent. Elle constitue donc un excellent support pour stimuler la mémoire des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou présentant des troubles mnésiques quelle qu'en soit l'étiologie. Qu'il s'agisse de redonner le sourire à Jeanne ou bien d'inciter Raymond à reprendre une activité physique, le jardinage thérapeutique peut atténuer leurs troubles mnésiques.

Quand les jardins prennent soin de nous

Article de Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Jardinage, Soin, Thérapie

Les jardins thérapeutiques ont depuis quelque temps le vent en poupe. Tant mieux ! Mais soyons prudents, parce qu'il est possible d'appeler jardin thérapeutique un peu tout et n'importe quoi. Et entre ceux qui utilisent l'expression dès que sont présents devant l'Ehpad un petit bout de pelouse et un bac de jardinage surélevé, et ceux qui affirment qu'un jardin n'est thérapeutique que s'il contient certains aménagements ou modules (qu'ils commercialisent), beaucoup de place pour le flou.

Jardins thérapeutiques : pour quels bénéfices ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Jérôme Pellissier, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Jardinage, Thérapie, EHPAD, Lien social, Mémoire, Animation sociale, Dépendance, Association Aid'Aisne

A l'heure où l'été arrive et où les jours rallongent, les espaces verts sont pris d'assaut par les jardiniers. Mais une fois la perte d'autonomie constatée, et la dépendance installée, de nombreuses personnes âgées sont contraintes de cesser de jardiner. Certaines à domicile n'ont plus de potagers ou de massifs de fleurs, qui demandent trop d'entretien, quand d'autres, une fois institutionnalisées, restent cloîtrées entre les murs de l'établissement, assises devant la télé. Et pourtant, depuis quelques années, les soignants misent de plus en plus sur les thérapies non médicamenteuses dont les jardins dits "thérapeutiques" font partie. Plantations, récoltes, fleurs, plantes aromatiques, légumes, fruits, stimulation autour des sens, chemins permettant de travailler la proprioception ; autant d'activités qui sont proposées en extérieur, à l'air libre... loin de la pesanteur ressentie en établissement et du brouhaha du collectif. C'est alors l'occasion de se retrouver dehors pour discuter, se remémorer des souvenirs, partager des techniques et pourquoi pas côtoyer des poules, chats et autres animaux de compagnie. Pour quels résultats ? Le premier indice c'est l'ambiance plus détendue, le bien-être et le plaisir ressentis par tous... des échanges qui se nouent entre résidents, avec les soignants ou encore avec les familles. Ceux qui ont testé constatent une diminution de la fréquence des chutes, des accidents, une amélioration des compétences cognitives, une baisse des troubles du comportement, de l'agitation, un meilleur sommeil et surtout une baisse des prescriptions médicamenteuses. Rompre l'isolement et partager, c'est aussi ce qui manque actuellement aux personnes vivant encore à domicile, mais en perte d'autonomie. (...) Le jardin partagé peut être une solution... mais les services d'aide à domicile sont encore peu nombreux à avoir opté pour ce projet...

Thérapies non médicamenteuses et stratégie individuelle

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 32, janvier-mars 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Médicament, Psychotrope, Prescription médicale, Neuroleptique, Antidépresseur, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Thérapie, Médecine alternative, Bien-être, Autonomie, Soin, Mémoire, Établissement pour personnes âgées, EHPAD

Une absence de traitements curatifs, des médicaments non remboursés depuis quelques mois faute d'une efficacité reconnue par la HAS, des prescriptions médicamenteuses très élevées en termes de benzodiazépine, de neuroleptique, d'antidépresseurs... A l'heure où l'absorption de psychotropes est particulièrement élevée en France et plus particulièrement pour les personnes de plus de 75 ans, les professionnels ne cessent de tirer la sonnette d'alarme : surdose, sous-dosage, polymorbité somatique, interaction médicamenteuse. Le tout dans un contexte de manque d'essais cliniques contrôlés chez les patients très âgés. Et pourtant, au quotidien, de nombreux gériatres découvrent les ordonnances à rallonge au moment de l'institutionnalisation des nouveaux résidents. (...) Conséquence ou pas, au cours des dernières années, l'approche non médicamenteuse a émergé pour gagner de plus en plus d'établissements et de services médico-sociaux. Derrière les thérapies cognitives, fonctionnelles, thymiques, comportementales, se cachent des ateliers réminiscence, des soins Snoezelen, la méditation pleine conscience, la musicothérapie, les jeux, la méthode de validation... Pour quels objectifs ? Atténuer les symptômes, ralentir l'évolution de la maladie, stabiliser l'humeur, préserver l'autonomie ou encore améliorer le bien-être. Mais force est de constater que les études mesurant les effets de ces thérapies ne sont pas légion. Seule l'étude française Etna 3 a permis de mesurer, dès 2012, trois thérapies dans 40 centres auprès de 600 patients. Et contre toute attente, c'est la prise en charge individuelle qui s'est révélée être la plus efficace pour différer la dépendance et l'entrée en institution alors que les chercheurs misaient initialement sur la stimulation cognitive ou encore la thérapie par réminiscence. Or, dans la réalité, c'est l'hétérogénéité dans les ateliers qui est privilégiée... La faute au manque d'effectifs évidemment...

Créer un atelier réminiscence

Article de Philippe Giafferi

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 32, janvier-mars 2019, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Atelier, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Mémoire, Émotion, Snoezelen

La réminiscence est un retour à la conscience claire de souvenirs, non accompagnés de reconnaissance. Cela semble vague, incomplet, difficile à localiser dans l'esprit de la personne. Elle est ainsi le rappel d'émotions, de sentiments relatifs à notre mémoire autobiographique ou à ce que nous avons vécu et à ce que nous avons ressenti. L'atelier réminiscence détaille les actions à mettre en place pour atteindre les objectifs fixés. Il regroupe plusieurs activités se déroulant sur une période plus ou moins longue ou une animation précise.