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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 177

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La nuit à domicile : la continuité de l'accompagnement en jeu

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafféri, Louis Ploton, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 27, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Personne handicapée, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Nuit, Sécurité, Anxiété, Aide soignant, Aidant familial, Auxiliaire de vie sociale, Besoin, Territoire

A l’heure où le virage domiciliaire est sacralisé, les pouvoirs publics ont omis non pas un détail, mais près de 12 heures quotidiennes pendant lesquelles l’accompagnement de nuit des personnes vulnérables est une sorte de zone grise peuplée d’isolement et d’absence de solution. Face à ce désert de l’accompagnement nocturne, certains pionniers apportent une pierre à l’édifice d’une continuité des soins. Ils partagent leurs initiatives dans ce numéro avec une volonté commune : apporter des solutions pragmatiques aux personnes âgées ou en situation de handicap et à leurs aidants.

Surmortalité dans les Ehpad pendant la première vague de la pandémie de la Covid-19

Article de Simon Bessis, Alexis Schnitzler, Clara Duran, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 28-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Épidémie, Mortalité, Gériatrie, Isolement, Vulnérabilité, Dépendance, Étude de cas, Recherche, Statistiques

La mortalité globale, en France, est de 147 568 décès depuis la première vague. Bien que représentant près de 20 % des décès en France, la surmortalité en Ehpad par rapport aux années précédentes n’a pas été entièrement étudiée. La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la vulnérabilité des résidents des établissements de soins de longue durée, les patients âgés très dépendants étant les plus exposés au risque de décès avec des effets délétères liés aux effets du confinement. Celui-ci s’est concrétisé dans les Ehpad par un isolement majeur des résidents et l’apparition par les équipes soignantes de trouble cognitifs apparaissant ou se dégradant chez des résidents, ainsi qu’une perte significative d’autonomie.

Films, lecture, musées... la culture s'invite dans les Ehpad

Article de Malika Butzbach

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 44/2640, Semaine du 14 au 20 novembre 2022, p. 54.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Culture, Établissement pour personnes âgées, Vieillissement, Dépendance, Personne âgée, Accompagnement, Allier

Le conseil départemental de l'Allier déploie une offre culturelle pour les résidents de ses différents Ehpad.

Le village dédié aux malades d'Alzheimer, un modèle unique en France

Article de Nathalie Da Cruz

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 41/2637, Semaine du 24 au 30 octobre 2022, pp. 46-47.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Établissement pour personnes âgées, Innovation, Landes

L'ancien président des Landes, Henri Emmanuelli, disparu en 2017, avait lancé un projet de village adapté aux malades d'Alzheimer. Son inauguration a eu lieu en mai. Le village est ouvert aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et des pathologies apparentées, résidant dans les Landes ou ayant des proches vivant à proximité. Le site est implanté en périphérie de Dax, ville dessservie par le TGV. S'étendant sur un parc paysager de 5 hectares, il accueille 120 résidents et emploie 120 salariés.

La place des soins de support

Article de Maxime Frelaut, Marion Aupomerol, Lena Degousée, Florian Scotté

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 21-29.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Diagnostic, Soin, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Définition, Sexualité, Couple, Gériatrie, Recherche, Statistiques, Vulnérabilité, Suivi médical, Approche globale, Traitement médical, Qualité de la vie, Dépendance, Isolement, Espérance de vie

Les soins de support, dans un contexte de cancer du sein chez la personne âgée, relèvent de la prise en charge standard en oncogériatrie. Néanmoins, le renforcement multidisciplinaire de différentes équipes transversales peut venir soutenir l’approche globale, indispensable à la qualité des soins et du parcours de vie. L’évaluation se trouve à la base de cette prise en charge. Issue de celle-ci, l’approche de la santé sexuelle est une nouveauté souvent trop peu considérée chez les patients âgés souffrant d’une pathologie maligne mammaire.

Le cancer du sein de la femme âgée

Article de Tristan Cudennec, Djamel Ghebriou, Katia Nobre, Marion Aupomerolet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 9-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Recherche, Statistiques, Dépistage, Traitement médical, Accès aux soins, Innovation, Savoir, Recherche médicale, Risque, Étude de cas, Pluridisciplinarité, Suivi médical, Qualité de la vie, Couple, Sexualité, Chimiothérapie, Gériatrie, Isolement, Dépendance

Les habitants non autonomes de la résidence autonomie, révélateurs des contradictions du modèle

Article de Vattani Saray Delabar

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 109-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Résidence autonomie, Souffrance psychique, Représentation sociale, Adaptation, Vieillissement, Foyer logement, Équipe soignante, Reconnaissance

Créés en 1957, les logements-foyers ont été transformés en 2015 en résidences autonomie par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV). Le recentrage des missions de ces établissements autour de la prévention de la perte d’autonomie a construit l’image d’un habitat regroupant exclusivement des personnes âgées autonomes. Cette étude, issue d’une immersion d’un an dans une résidence autonomie et structurée autour d’entretiens avec les membres de l’équipe de l’établissement, présente une réalité plus contrastée. Les résidences autonomie accueillent un public hétérogène, parfois dépendant, au sens du référentiel réglementaire, ou qui interroge les contours de l’autonomie, notamment pour les habitants en souffrance psychique. Les représentations sociales structurées autour de l’idéal de la personne âgée active et autonome, partagées en partie par les acteurs participant au fonctionnement et au contrôle des résidences autonomie, entrent donc en contradiction avec la diversité des situations rencontrées et les besoins qu’elles engendrent. La mise en tension des équipes qui en résulte et l’absence de moyens adaptés questionnent la capacité de la résidence autonomie à s’adapter à ses habitants et, plus généralement, la catégorisation des personnes âgées dans le cadre des politiques du vieillissement.

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Dépendance : données et défis

Article de Laurent Toulemon, Elisabeth Algava, Nathalie Blanpain, et al.

Paru dans la revue Après demain, n° 63, juillet-août-septembre 2022, pp. 3-44.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Dépendance, Vieillissement, Évolution, Accompagnement, Maintien à domicile, Politique

Retarder l'entrée en institution : faire face à la perte d'autonomie

Article de Alexandra Marquet, Olivier Guérin, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 20, août 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Institution, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Accueil temporaire, Consentement, Vulnérabilité, Santé, Activité, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Alimentation, Motricité, Lien social

Rester chez soi, jusqu’à quand ?
QUAND PREVENTION RIME AVEC MAISON.
Vouloir rester à domicile, dans son cadre sécurisant. C’est le choix assumé par une écrasante majorité de Français qui rejettent l’entrée en établissement médico-social. Reste à éviter l’acharnement domiciliaire. Car quand la dépendance s’installe, que les troubles cognitifs s’aggravent, quelles sont les perspectives et les alternatives ? Face au vieillissement de la population, la meilleure arme reste la prévention synonyme de maintien à domicile. Et pour repousser la fragilité, première étape vers la perte d’autonomie inéluctable, les déterminants sont nombreux : préservation du lien social, sentiment d’utilité, activités physiques devenues une véritable alternative non médicamenteuse ou encore alimentation plaisir afin d’éviter la dénutrition responsable de chutes, de passages aux urgences, puis d’entrée en Ehpad.
SAVOIR S’ENTOURER DES (BONNES) PERSONNES.
Quand les premiers symptômes apparaissent et que la situation devient plus complexe, encore faut-il être bien accompagné pour rester à domicile. C’est le temps où les premières aides sont sollicitées. "Le plus tôt possible" ne cessent de marteler les experts. Si l’équilibre est parfois difficile à trouver entre "faire seul" et ouvrir sa porte aux professionnels pour "faire avec", mieux vaut ne pas (trop) tarder pour éviter tout épuisement de l’aidant ; le seul garant d’une vie à domicile. Car l’entrée en établissement est dans la plupart des cas due à une requête des proches ou des professionnels et non un choix assumé des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé. Si le consentement est sacralisé, sur le terrain, c’est l’assentiment par non-opposition qui se développe dans le meilleur des cas. Parfois le placement temporaire devient durable sans que le principal intéressé soit informé. "Pour son bien". Certes, mais pas pour une meilleure intégration. L’honnêteté et le devoir de transparence devraient pourtant primer.
IMAGINER UN AUTRE SYSTEME.
Depuis des années, des dispositifs ont essaimé sous l’impulsion des différents plans gouvernementaux. Mais force est de constater que le millefeuille de solutions n’aide pas les familles qui demeurent mal informées… Avec à la fin une entrée en Ehpad toujours aussi douloureuse. Si elle est synonyme de sécurité, elle entraîne une perte d’autonomie pour ceux qui arrivent trop tôt. Rester à domicile, dans ses repères, paraît donc être la meilleure solution. Mais à condition que le couple aidé-aidant soit dignement accompagné. Offre domiciliaire à développer, prévention à conforter car les équipes spécialisées Alzheimer sont appelées beaucoup trop tardivement quand il n’est plus possible de travailler sur les capacités préservées. Quant aux interventions psychosociales qui se développent en Ehpad, leur recours à domicile reste à la marge : peu visibles, peu nombreuses et avec quel financement ? Aujourd’hui, les conditions humaines, matérielles et financières ne sont pas réunies à domicile et l’Ehpad est mal considéré. Le terme même d’institutionnalisation devrait d’ailleurs nous interroger. A quand une véritable collaboration entre professionnels du domicile et des établissements médico-sociaux ? Décloisonner, créer du lien entre tous. Ce n’est pas une loi qui changera la situation, l’enjeu intégratif devra concerner toutes les politiques publiques. Les professionnels de terrain et les experts débordent de suggestions dans ce numéro spécial.

Ehpad : clarifions le débat

Article de Christophe Robert, Jean-Marie Latour

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 265, Mars 2022, pp. 15-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Prise en charge, Privatisation, Financement, Soin

Défrayant la chronique depuis plusieurs mois, c'est sous un tout autre jour que nous aurions souhaité voir abordée la question des maisons de retraites, aujourd'hui en proie à un véritable "Ehpad-bashing" tous azimuts. Certes, cette question n'est pas nouvelle. Las, les rapports se sont succédé, confirmant avec plus de gravité encore la réalité de la situation. Pour preuve, sept rapports ont été remis à l'exécutif depuis 2018, avec plus de 400 propositions qui se sont retrouvées sur les thèmes principaux, auxquels s'ajoutent les rapports parlementaires, ainsi qu'une concertation nationale de grande ampleur menée en 2019", rappelle Monique Iborra, députée à l'origine d'une proposition de loi en juin 2021 "Agir pour préserver l'autonomie et garantir les choix de la vie de nos aînés". Et tandis que la loi Grand âge et autonomie se fait toujours attendre, de la Cour des comptes au Sénat, en passant par l'Assemblée nationale, impossible aujourd'hui de ne pas s'interroger sur la pertinence d'un modèle qui apparaît avoir désormais atteint ses limites.