PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Laurence Ubrich, Maxime Ricard, Arnaud de Broca
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 6-11.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Logement, Logement insalubre, Politique de la ville, Financement, Inflation, Loyer, Habitat individuel, Vie quotidienne, Environnement, Accompagnement, Adulte en difficulté
Dossier composé de 3 articles :
Logement : la grande cause nationale oubliée.
Dans le quotidien des résidents de la Maison des Thermopyles.
« Mieux promouvoir le logement accompagné ».
A Rennes, l'habitat intercalaire développé avec des promoteurs privés permet de loger 150 sans-abri. Explications de Stéphane Martin, directeur de l'agence Bretagne de la Fondation Abbé-Pierre.
Paru dans la revue Lien social, n° 1318, 24 mai au 6 juin 2022, pp. 18-24.
Mots clés : Territoire-Logement, Accueil d'urgence, Hébergement temporaire, Urbanisme, Mixité sociale, Accompagnement social, Insertion sociale, Colocation, Entreprise, Partenariat, Association, SDF, Milieu urbain, Activité culturelle, Lyon, Paris
Dans la politique d’hébergement d’urgence, des solutions sont à trouver du côté de l’urbanisme temporaire. Il permet de concevoir un habitat mieux adapté aux besoins, moins coûteux, mieux inséré dans la ville, et d’expérimenter des « tiers-lieux » comme supports au travail social et à l’insertion.
Habitat temporaire - Terrain d’expérimentations sociales et solidaires
Tiers-lieu - Village Reille, expérimentation sociale dans un ancien couvent
Entretien avec Benjamin Pradel - Les sans-abris dans la ville, adapter la réponse des institutions
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 21/2617, Semaine du 30 mai au 5 juin 2022, pp. 44-45.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Squat, Hébergement temporaire, Logement, Accueil d'urgence, Accompagnement social, Vie associative, Lien social, CCAS, Montpellier, Hérault
En 2020, un squat montpelliérain abritant plus de 200 personnes a obtenu, avec le soutien d'associations, un accompagnement et des solutions d'hébergement. Les sans-abri se heurtent en effet à un manque criant d'hébergements d'urgence. Le squat permet d'éviter la rue, mais il est illégal, et la précarité sociale persiste. Pour héberger temporairement des sans-abri issus de squats et faciliter leur insertion, la commune a mis en place un accompagnement social et de l'habitat intercalaire.
Ce dossier est composé de 3 articles :
- Services intégrés d’accueil et d’orientation / De nombreuses demandes, peu d’offres
- Un logiciel qui fait « bugger » les travailleurs sociaux
- « Il faut plus de souplesse pour adapter l’offre aux “grands exclus” »
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3253, 1 avril 2022, pp. 24-25.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement, SDF, Formation, Développement, Compétence professionnelle, Pratique professionnelle, Accompagnement, Parcours institutionnel, Travail d'équipe, Usager, Institution, Hébergement, Lieu de vie, Évolution, Bénéficiaire
Le plan pour le Logement d’abord et la lutte contre le sans-abrisme ont favorisé le développement d’une offre de formation jusque-là balbutiante. Au cœur des programmes : la transformation des pratiques professionnelles.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 241, janvier-mars 2022, pp. 2-97.
Mots clés : Territoire-Logement, Inégalité, Discrimination, Genre, Femme, LGBT, Logement, Logement social, Vulnérabilité, Politique, Politique sociale, Famille monoparentale, Propriété, Rupture, Séparation, Pension alimentaire, Violence conjugale, Vieillissement, Veuvage, SDF, Prostitution, Bidonville, Hébergement, Hébergement temporaire, Maternité, Mixité, Travail ménager, Isolement, Politique de la ville
Ce numéro de Recherche sociale trouve son origine dans le constat, partagé entre différents membres de l’équipe de FORS-Recherche sociale, selon lequel le thème des inégalités de genre face au logement restait, en France, relativement peu abordé dans les différentes publications sur les publics défavorisés, et rarement frontalement, alors même que d’autres pays s’en étaient déjà emparé […]. Forts du constat qu’il n’y avait pas (encore) d’acteurs clairement identifiés dans la prise en charge de la thématique du genre en référence au mal-logement, ni sur le plan de l’expertise, ni sur celui de l’interpellation dans le champ précis de la lutte contre l’exclusion, nous avons proposé à la Fondation Abbé-Pierre de se saisir de cette question et de nous confier la réalisation d’une enquête, pour son rapport annuel 2023.
Si le choix de cette thématique pour le rapport de la Fondation ne posait aucun problème sur le fond, il est apparu finalement que l’analyse du mal-logement « au prisme du genre » posaient deux difficultés, principalement. La première difficulté qu’il a fallu dépasser a été celle du sentiment de redite. En effet, depuis 1996, date de parution du premier rapport sur l’état du mal-logement en France, la question des inégalités homme/femme, des discriminations ou des spécificités de traitement liées au genre avait été régulièrement abordée que ce soit dans des chapitres concernant les SDF, les enfants, les isolés, les familles monoparentales et les séniors.
La seconde difficulté résidait dans l’idée que les hommes pouvaient aussi parfois apparaître discriminés dans leur accès au logement, comme cela peut être le cas pour les isolés sans domicile qui peuvent être ressentis comme moins prioritaires qu’une femme seule ou qu’une mère isolée, pour l’obtention d’un hébergement ou d’un logement, et demeurer sans solution. Le véritable clivage apparaissait alors moins celui du genre que celui du niveau des ressources.
Pour prévenir ce type d’oppositions et dépasser ces deux difficultés, l’approche qui a été choisie a été de rendre visibles les mécanismes qui fragilisent les femmes dans leurs rapports au logement. « Rendre visibles » car ce qu’a révélé notre enquête c’est bien que le fait de genre était une réalité qui demeurait fortement invisibilisée, particulièrement en ce qui concerne les conditions de logement mais aussi les discriminations vis-à-vis du logement (qui concerne les femmes mais aussi les personnes LGBTQ+).
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 48/2594, Semaine du 13 au 19 décembre 2021, pp. 24-25.
Mots clés : Territoire-Logement, Espace, Milieu urbain, Urbanisme, Aménagement du territoire, Lien social, SDF
Privatisé, de plus en plus excluant pour les plus faibles, réduit à la portion congrue, lieu de contamination pendant la crise sanitaire, l'espace public peut de moins en moins jouer son rôle de lieu de sociabilité, de rencontre et de mixité pour les habitants de la ville. Ce constat, Chantal Deckmyn le formule à partir de son expérience d'architecte-urbaniste, sa formation initiale. Mais elle l'enrichit de son point de vue de psychanalyste, l'une des nombreuses cordes à son arc, elle qui a été l'une des pionnières de la méthode des bilans de compétence et qui a travaillé, à Marseille, à la réinsertion de personnes à la rue. De ses années de pratique, elle a tiré un ouvrage, "Lire la ville. Manuel pour une hospitalité de l'espace public" (La Découverte, 2020).
Sortant d'institutions ou de familles ne les prenant plus en charge, de nombreux jeunes en proie à des troubles psychiatriques sévères se retrouvent dans la rue. L'expérimentation "Un chez soi d'abord-jeunes" vise les 18-25 ans atteints de maladies psychiques se trouvant dans cette situation ou risquant de l'être. Le programme combine un accompagnement vers et dans le logement avec un suivi médico-social intense. C'est l’État qui le finance, avec certaines collectivités.