PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 85-89.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, ARS, Sécurité, Prévention sanitaire, Crise, Gestion, Territoire, Vaccination, Hôpital, Politique sanitaire, Adaptation
RFAS : Pouvez-vous présenter en quelques mots votre parcours et vos fonctions actuelles ? Quel est votre rôle depuis le début de l’épidémie ?
Énarque et inspectrice des Affaires sociales, je suis docteure en économie de la santé. Après plusieurs années à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et au ministère des Affaires sociales et de la Santé (DHOS et DSS), je suis en poste à l’Agence régionale de santé (ARS) Grand-Est depuis septembre 2017.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 77-84.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, ARS, Coordonnateur, Stratégie, Crise, Prévention sanitaire, Politique sanitaire, Hôpital
RFAS : Pouvez-vous présenter en quelques mots votre parcours et vos fonctions actuelles ? Quel est votre rôle depuis le début de l’épidémie ?
Je suis directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France depuis fin septembre 2020. Je suis par ailleurs professeur de médecine, anesthésiste et réanimateur. J’ai commencé ma carrière de praticien hospitalier en 1990 au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Lille, dont j’ai été président de la Commission médicale d’établissement. [...]
Article de Maïna Le Helley, Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 57-75.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Habitat collectif, Psychiatrie, Maintien du lien, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Autonomie, Isolement, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Liberté, Droits des usagers, Crise
Cet article propose de donner à voir la gestion de crise de Covid-19 dans quatre habitats collectifs et accompagnés en santé mentale. Il repose sur l’analyse d’entretiens réguliers réalisés avec des professionnels de ces lieux de vie, de mars 2020 à juin 2020. Les habitats ont suivi les directives destinées aux établissements médico-sociaux, cherchant un cadre de référence pour protéger les locataires du virus. Pendant le confinement, les accompagnements habituellement proposés dans ces habitats (et qui sont majoritairement pensés pour favoriser l’autonomie dans la vie quotidienne) ont été réduits et recentrés sur le maintien du lien avec les locataires et sur des actions de prévention. Le déconfinement a été placé sous le signe de la prudence et s’est effectué de manière progressive. Les professionnels, confrontés à de nouvelles épreuves et à de nouveaux dilemmes pour concilier les principes de protection et d’autonomie, ont dû redéfinir leurs pratiques.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 37-56.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Crise, Sociologie, Droit, Justice, Responsabilité pénale, Ministre, Espagne, France, Belgique
La « crise sanitaire » liée à la propagation du Covid-19 (étudiée ici entre mars et juin 2020) a été marquée par un ensemble varié de recours en justice, qui peuvent paraître inédits au regard de la sociologie du droit. En prenant pour cadre de comparaison la France, l’Espagne et la Belgique, cet article interroge la portée symbolique et politique des plaintes au regard des contributions des sociologies américaine et française du droit. Il s’agit autant de rendre intelligible « l’épidémie » des recours en justice que d’explorer les manières dont elles questionnent les légitimités politiques attachées à la gestion politico-administrative de la « crise » et à l’économie politique plus généralement, qui affecte la régulation publique du domaine sanitaire.
La crise sanitaire actuelle impacte la vision du présent et de l’avenir. Il ne s’agit pas de se sentir “sacrifié”, mais plutôt de découvrir une nouvelle façon d’aborder le monde qui nous entoure. Il en est ainsi de nos représentations de la santé et de l’interdépendance des personnes et des générations.
En cette période de crise sanitaire, alors que les étudiants affrontent des informations stressantes, une infirmière “Covid” démystifie le virus tandis qu’une infirmière marocaine promeut la diversité culturelle des messages de prévention arabophones et francophones. D’autres actions associatives ou culturelles sont mises en place ; autant d’espaces de développement culturel ou de partenariats solidaires pour aider les étudiants à sortir de leur isolement et prévenir l’apparition de troubles anxieux.
Comme tout un chacun, les étudiants ont des facultés d’adaptation. Ils font preuve de créativité sociale et peuvent s’engager pour la promotion de la santé et de leurs droits. En mettant leurs missions de médiateurs au service de leurs pairs, ils cultivent la solidarité et aident à renforcer les liens sociaux.
Les étudiants en santé se sont mobilisés pendant les deux premières vagues épidémiques de Covid-19. Ils ont démontré leurs capacités d’autonomie et d’initiative. Ils ont su s’adapter aux réorganisations de leurs formations et conserver une identité professionnelle forte. Deux cadres supérieures de santé rendent hommage à leur engagement, leur courage et leur conscience professionnelle.
Article de Richard Pougnet, Yvette Le Goff, Laurence Pougnet, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 26-27.
Mots clés : Santé-Santé publique, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Prévention sanitaire, Soutien psychologique, Accompagnement, Politique sanitaire, Philosophie, Équipe soignante
Les politiques d’aide aux étudiants sont des grandes lignes organisatrices. Elles ne doivent pas se confondre, malgré l’évidente sollicitude des acteurs publics, avec la posture du soignant. Il faut alors réinterroger la sollicitude pour défendre une forme de prévention par la mobilisation des acteurs, à savoir les étudiants eux-mêmes.
En cette période de pandémie, les soignants de ville sont directement concernés par la détresse mentale ou sociale des étudiants. En plus des services de santé universitaires, des psychologues, par l’intermédiaire d’associations, des assistantes sociales, des médecins et des infirmiers sont à l’écoute des jeunes pour les situations individuelles, mais parfois aussi pour celles de groupes. Autant d’accès à la santé à proposer aux étudiants en souffrance ainsi qu’à leur famille.