PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
L'été 2020 a été marqué comme chaque année par l'organisation de "free parties" ou "rave parties", ces fêtes "techno" sauvages en pleine nature rassemblant un nombre très important de "raveurs" et autres "teufeurs". Du fait de la propagation de la pandémie, ces rassemblements illégaux ont inquiété et pris une importance toute particulière. Quatre ans après la parution du guide "Médiation des rassemblements festifs organisés par les jeunes", un groupe de travail interministériel a élaboré une nouvelle "fiche réflexe" qui actualise le sujet dans le contexte des mesures sanitaires imposées par l'épidémie de Covid-19.
Article de Margo Bernelin, Sonia Desmoulin, Thomas Lefèvre
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 112, septembre 2020, pp. 13-58.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Santé, Information, Banque de données, Droit, Éthique, Droits des usagers, Vie privée, Individu, Technologie numérique, Secteur privé, Génétique, Médecine, Prévention sanitaire, Accident, Risque, Épidémie, Comportement alimentaire, Territoire, Soin, Dent, Recherche médicale, Pays de la Loire
La quantité de données de santé concernant les personnes (poids, remboursements de soins, habitudes de vie, etc.) s’est accrue avec leur recueil systématique et à grande échelle. Parallèlement, il est devenu possible de traiter ces données massives et de livrer rapidement des informations autrefois difficiles d’accès, d’opérer des rapprochements inattendus et d’offrir des modèles prédictifs inédits. Cela sera‑t‑il révolutionnaire ou non pour la santé publique ?
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 51-67.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Obésité, Sport, Étudiant, Comportement alimentaire, Norme, Image du corps, Participation, Contrainte, Santé publique, Motivation, Socialisation, Activité physique, Enquête, Politique sanitaire
Depuis les années 2000 en France, de nombreuses actions de prévention de l’obésité ont été développées et mises en œuvre à différentes échelles territoriales. Elles encouragent la modification des pratiques sur les plans alimentaire et physique, et s’adressent à différents publics, adultes ou enfants, par la diffusion de normes corporelles légitimes. En matière d’activité physique, des seuils de durée et d’intensité de pratique hebdomadaire sont recommandés. Mais comment la participation à de telles actions préventives est-elle vécue par les bénéficiaires ? Grâce à une enquête qualitative auprès d’une dizaine d’étudiants, cet article interroge la réception sociale des pratiques physiques proposées dans le cadre d’un programme de sport-santé. Les résultats mettent en évidence différentes formes de réception, illustrées par les portraits de quatre étudiantes, tenant compte des socialisations sportives antérieures, des pratiques effectives, de leur évolution et du sens que les étudiantes leur attribuent. La participation apparaît comme une ressource variable – physique, subjective, transitionnelle ou de consolidation – selon les formes de réception observées.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 33-49.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Corps, Cancer, Morale, Comportement, Norme, Prise en charge, Prévention sanitaire, Responsabilité, Classe sociale, Éducation à la santé, Stigmatisation, Individualisation, Conditions de vie, Représentation sociale, Conduite à risque, Relation soignant-soigné
La santé publique s’intéresse de manière croissante aux comportements individuels. De plus en plus d’interventions visent à favoriser des « conduites vertueuses » et à transformer les comportements. Si ces politiques sont considérées comme éthiquement justifiées parce qu’elles agissent pour le « mieux-être » de la population, elles font aussi l’objet de critiques liées à leur normativité et certains chercheurs ont pu décrire la santé publique comme une entreprise de moralisation des comportements de santé. À partir d’une enquête par observations et entretiens portant sur la prise en charge de patients atteints de cancers, cet article propose de traiter des conséquences pratiques de la moralité sanitaire en cancérologie. Plus précisément, nous nous intéresserons à la réception des normes de « bonne gestion » de son corps par les patients et les soignants, puis nous nous pencherons sur leur traduction dans la prise en charge des corps malades.
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 108, septembre 2019, pp. 14-52.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Médecine, Politique sanitaire, Information, Dossier médical, Éthique, Innovation, Prévention sanitaire, Plateforme, Télémédecine
Les services du numérique sont une opportunité de développement et d’amélioration de notre système de santé. On parle ici des moyens et services liés à la santé qui utilisent les technologies de l’information et de la communication. L’e‑santé regroupe un ensemble de domaines dont la robotique et la télésanté, notamment la télémédecine, la télésurveillance, la domotique, les applications pour smartphones ou encore les objets connectés. Porteuse de beaucoup d’espoirs, on devra veiller à ce que l’e‑santé soit accessible à tous et la protection des données garantie. Ce dossier dresse un panorama des possibles et des craintes…
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 4, juillet-août 2019, pp. 669-710.
Mots clés : Santé-Santé publique, ARS, Compétence, Décentralisation, Hygiène, Malade, Prévention sanitaire, Santé publique, Service public
Dans un État décentralisé tel que le notre, les compétences sont réparties entre l’État et les collectivités territoriales. La santé, indiscutable service, peut-elle faire l'objet d'une décentralisation ? Dans le cadre du mouvement de décentralisation des années 82-83, on l'a pensé, d'autant que les communes ont eu, historiquement, un rôle en ce domaine. Mais avec le temps, des transferts sont apparus inopportuns, certaines compétences ont été retournées à l’État. Un nouvel équilibre, difficile à établir, est recherché entre les services déconcentrés et décentralisés fonctionnellement (ARS) et les collectivités territoriales." (In : présentation du document)
Extrait de sommaire
- Pontier Jean-Marie. La santé, entre centralisation et décentralisation
- LamiI Arnaud. La justice sanitaire et les victimes des produits phytopharmaceutiques
- Curier-Roche Pauline. Sur les modalités d'émission par l'ONIAM d'un titre exécutoire
- Minet-Leleu Alice. L'affaire Lambert : épilogue
L’alerte permet de signaler un danger imminent : menaces d’agents infectieux (dengue, Ebola…), pouvant se propager rapidement, mais aussi risques liés à l’environnement (amiante, polluants…). Il y a des différences entre l’alerte pour les risques imminents, infectieux ou chimiques voire physiques, et celle relative à des expositions diffuses, complexes dont les effets sont décalés dans le temps. Cette alerte est plus difficile à mettre en œuvre et le « lanceur d’alerte » va relayer celle des scientifiques et exercer des pressions sur les décideurs pour que les incertitudes de la science ne constituent pas des arguments en faveur du « attendre et ne rien faire ». Ce dossier repart des scandales sanitaires qui ont conduit à la mise en place (difficile) d’une réforme du système de sécurité sanitaire qui organise et donne toute sa place à l’alerte.
Article de Béatrice Madeline, Nicolas Da Silva, Jean Paul Domin, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 408, janvier-février 2019, pp. 16-95.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Financement, Conditions de travail, Hôpital, Dépendance, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Relation soignant-soigné, Médicament, Santé publique
1. Des Français plutôt en bonne santé
2. L’évolution du financement de la dépense de santé en France
3. Conditions de travail à l’hôpital : un problème de santé publique
4. Quelle politique pour la dépendance ?
5. Promotion et prévention de la santé
6. La redéfinition de la relation médecin-patient
7. Le dispositif français de veille sanitaire
8. Médicament : combien vaut une vie ?
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 103, juin 2018, pp. 8-58.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Prévention sanitaire, Information, Outil, Évaluation, Politique sanitaire, Environnement, Environnement social, Pollution, Stress, Risques psychosociaux, École, Enseignant, PJJ, Jeune, SDF, Empowerment, Éducation à la santé, Marketing, Alimentation, Formation, Addiction
La santé est multidimensionnelle. La politique actuelle de santé affiche la volonté de mettre en place une approche de promotion de la santé, qui inclut la prévention, intervenant dans tous les secteurs et à tous les niveaux.
Le Plan national de santé publique comprend un ensemble de mesures considérant l’individu, mais également son environnement, et cela tout au long de son parcours de vie.
La santé est liée à des comportements individuels, elle dépend des contextes sociaux, économiques, environnementaux… Les actions ou interventions publiques ont donc une incidence majeure.
Ce dossier, après avoir défini la promotion de la santé et la prévention, les outils et ressources existants, la nécessité d’évaluation, présente quelques illustrations de la responsabilité collective en matière de santé : aménagement urbain, qualité de vie au travail, promotion de la santé à l’école, dans les services judiciaires pour la jeunesse… Afin d’aider les individus à adopter des comportements favorables à une bonne santé, les concepts d’empowerment, de marketing social critique, de littératie sont développés. L’exemple de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes montre ce que peut faire une commune pour améliorer la santé de ses administrés dans une approche écologiste. Enfin, en matière de conduites addictives, une réflexion est proposée pour une politique de prévention respectueuse des libertés individuelles.