PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 77-84.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, ARS, Coordonnateur, Stratégie, Crise, Prévention sanitaire, Politique sanitaire, Hôpital
RFAS : Pouvez-vous présenter en quelques mots votre parcours et vos fonctions actuelles ? Quel est votre rôle depuis le début de l’épidémie ?
Je suis directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France depuis fin septembre 2020. Je suis par ailleurs professeur de médecine, anesthésiste et réanimateur. J’ai commencé ma carrière de praticien hospitalier en 1990 au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Lille, dont j’ai été président de la Commission médicale d’établissement. [...]
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 20/2566, Semaine du 24 au 31 mai 2021, pp. 54-55.
Mots clés : Santé, Politique de la ville, Politique sanitaire, Contrat de ville, Collectivité territoriale, Prévention sanitaire
L'atelier santé ville met en œuvre une approche transversale et participative de la santé, à destination des quartiers prioritaires de la politique de la ville. C'est un outil souple qui peut être directement géré par un service de la commune ou une structure permettant la coopération avec des partenaires tels qu'une association. Les objectifs visés dans le cadre de la programmation des crédits de la politique de la ville pour l'année 2021 couvrent les missions des ateliers santé ville.
Article de Richard Pougnet, Yvette Le Goff, Laurence Pougnet, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 26-27.
Mots clés : Santé-Santé publique, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Prévention sanitaire, Soutien psychologique, Accompagnement, Politique sanitaire, Philosophie, Équipe soignante
Les politiques d’aide aux étudiants sont des grandes lignes organisatrices. Elles ne doivent pas se confondre, malgré l’évidente sollicitude des acteurs publics, avec la posture du soignant. Il faut alors réinterroger la sollicitude pour défendre une forme de prévention par la mobilisation des acteurs, à savoir les étudiants eux-mêmes.
Paru dans la revue Direction(s), n° 196, avril 2021, pp. 24-31.
Mots clés : Santé-Santé publique, ARS, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Santé publique, Territoire, Financement, Coopération, Addiction, Autonomie
Créées en avril 2010, les agences régionales de santé (ARS) sont mises à l'épreuve par la crise sanitaire. Critiquées par certains acteurs du secteur médico-social qui décrient leur rigidité technocratique et leur éloignement des territoires, elles sont amenées à se transformer. Mais comment ? Si les pistes sont nombreuses, la simplification n'est pas une mince affaire.
Enseignant chercheur à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Gaël Coron invite à considérer l'action des ARS à l'égard du secteur médico-social à l'aune des politiques européennes et des transformations de l'action publique. Si leur reconfiguration est probable, la solution miracle n'existe pas.
Créées en 2016 pour piloter les actions de prévention de la perte d'autonomie sur les territoires, les conférences des financeurs rassemblent départements, ARS et de nombreux acteurs. Un outil apprécié en Seine-Maritime pour son fonctionnement et ses résultats concrets.
La création des ARS a modifié la relation avec les associations du champ de l'addictologie. Exemple en Bretagne où des programmes sont lancés malgré un financement faible et complexe.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 113-129.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, IST, Politique sanitaire, Santé, Sexualité, Réduction des risques, Sida, Préservatif, Éducation à la santé, Outil, Représentation sociale, Humour, Information
Cet article se propose d’analyser les évolutions qu’a connues la prévention contre le VIH/sida et les IST à travers l’inscription à l’agenda politique de la Stratégie nationale de santé sexuelle et des dispositifs de la prévention « diversifiée ». À partir des campagnes de prévention diffusées entre 2010 et 2018 par les principaux organismes de lutte contre le VIH (INPES/Santé publique France, AIDES), il s’agira d’examiner les changements discursifs qui apparaissent à partir de l’année 2015 pour comprendre de quelle rationalité politique ils relèvent et dans quelle mesure ils donnent à voir, dans le champ de la prévention, une approche renouvelée du « gouvernement des conduites ». Ce dernier repose sur le façonnement d’un cadre préventif particulier et sur une politique du sujet rationnel et autonome, caractéristiques de la biopolitique contemporaine que Michel Foucault reliait au néolibéralisme. Cette « conduite des conduites », à travers la rationalisation des pratiques, crée et promeut un certain sujet néolibéral, acteur de sa santé par l’autocontrainte, proactif et adaptable aux évolutions de l’action publique sur la « santé sexuelle ».
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 51-67.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Obésité, Sport, Étudiant, Comportement alimentaire, Norme, Image du corps, Participation, Contrainte, Santé publique, Motivation, Socialisation, Activité physique, Enquête, Politique sanitaire
Depuis les années 2000 en France, de nombreuses actions de prévention de l’obésité ont été développées et mises en œuvre à différentes échelles territoriales. Elles encouragent la modification des pratiques sur les plans alimentaire et physique, et s’adressent à différents publics, adultes ou enfants, par la diffusion de normes corporelles légitimes. En matière d’activité physique, des seuils de durée et d’intensité de pratique hebdomadaire sont recommandés. Mais comment la participation à de telles actions préventives est-elle vécue par les bénéficiaires ? Grâce à une enquête qualitative auprès d’une dizaine d’étudiants, cet article interroge la réception sociale des pratiques physiques proposées dans le cadre d’un programme de sport-santé. Les résultats mettent en évidence différentes formes de réception, illustrées par les portraits de quatre étudiantes, tenant compte des socialisations sportives antérieures, des pratiques effectives, de leur évolution et du sens que les étudiantes leur attribuent. La participation apparaît comme une ressource variable – physique, subjective, transitionnelle ou de consolidation – selon les formes de réception observées.
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 108, septembre 2019, pp. 14-52.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Médecine, Politique sanitaire, Information, Dossier médical, Éthique, Innovation, Prévention sanitaire, Plateforme, Télémédecine
Les services du numérique sont une opportunité de développement et d’amélioration de notre système de santé. On parle ici des moyens et services liés à la santé qui utilisent les technologies de l’information et de la communication. L’e‑santé regroupe un ensemble de domaines dont la robotique et la télésanté, notamment la télémédecine, la télésurveillance, la domotique, les applications pour smartphones ou encore les objets connectés. Porteuse de beaucoup d’espoirs, on devra veiller à ce que l’e‑santé soit accessible à tous et la protection des données garantie. Ce dossier dresse un panorama des possibles et des craintes…
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 169-188.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Sport, Politique sanitaire, Partenariat, Collectivité territoriale, Inégalité, OMS, Prévention sanitaire, Maladie chronique, Qualité de la vie
L’analyse de la mise en œuvre du plan « Sport Santé Bien-Être » (PSSBE) dans une région française donne à voir un État qui agit par incitation et délégation au moyen d’instruments d’action publique (IAP). Parce qu’elles favorisent l’intéressement de réseaux d’acteurs aux enjeux du « sport-santé », ces technologies de gouvernement participent pleinement à sa diffusion et à sa régulation territoriales. Elles cherchent surtout à agir sur la qualité et la sécurité de l’offre en rationalisant les conduites des acteurs collectifs pour mieux orienter, ensuite, les décisions des individus et des prescripteurs d’activité physique que sont les professionnels de santé. L’institutionnalisation du PSSBE donne également à voir de nouvelles formes de coopération entre l’État, les collectivités territoriales et les diverses catégories d’opérateurs. Ces relations étant parfois marquées par des logiques de protection des positions et des ressources, des dispositifs sont pensés pour stabiliser les partenariats entre les acteurs du sport et ceux de la santé.
Article de Béatrice Madeline, Nicolas Da Silva, Jean Paul Domin, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 408, janvier-février 2019, pp. 16-95.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Financement, Conditions de travail, Hôpital, Dépendance, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Relation soignant-soigné, Médicament, Santé publique
1. Des Français plutôt en bonne santé
2. L’évolution du financement de la dépense de santé en France
3. Conditions de travail à l’hôpital : un problème de santé publique
4. Quelle politique pour la dépendance ?
5. Promotion et prévention de la santé
6. La redéfinition de la relation médecin-patient
7. Le dispositif français de veille sanitaire
8. Médicament : combien vaut une vie ?