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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Préserver les capacités restantes

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 38, juillet-septembre 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Adaptation, Pratique professionnelle, Auxiliaire de vie sociale, Projet individualisé, Observation, EHPAD, Stimulation, Autonomie

Les déficits, les pertes et les incapacités sont toujours répertoriés et connus des équipes à l'ère de la prise en charge de la dépendance. Or, depuis quelques années, certains professionnels ont décidé de changer de regard sur les personnes fragilisées par la maladie d'Alzheimer. Et pourquoi ne pas, au contraire, mettre en avant les capacités préservées ? Car malgré les atteintes cognitives, les personnes sont encore capables de réaliser des actes de la vie quotidienne. Encore faut-il que les professionnels procèdent à une évaluation efficace des capacités restantes et soient en possession des bonnes clefs. Et c'est là que le bât blesse. Les grilles habituellement utilisées comme AGGIR, pour ne citer qu'elle, révèlent justement les incapacités. Dépendance versus autonomie ? Pour sortir de ce cercle vicieux, les soignants doivent se tourner vers d'autres outils pour ensuite adopter la bonne attitude. C'est en observant qu'ils peuvent mieux connaître la personne et savoir exactement ce dont elle est encore capable de faire. C'est en détectant les capacités préservées que l'accompagnement peut s'adapter. Il ne s'agira alors plus de prendre en charge mais de guider. C'est un réel changement de pratique et de culture professionnelle que de plus en plus de professionnels adoptent. Certains depuis longtemps, que ce soit les disciples de l'Humanitude, de la méthode Montessori adaptée aux personnes âgées ou encore Carpe Diem et Ama Diem. Cette révolution des pratiques ne se décrète toutefois pas. Les professionnels de terrain doivent être accompagnés, sensibilisés et dotés d'outils pragmatiques. En établissement mais aussi à domicile. C'est d'ailleurs un autre défi pour les auxiliaires de vie sociale qui doivent promouvoir l'autonomie des personnes aidées. Ce n'est pas qu'une question de temps ou de moyens financiers mais bien de regard et d'accompagnement différenciés.

Agitation et agressivité chez la personne âgée démente

Article de Philippe Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 29-31.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Agressivité, Démence sénile, EHPAD, Émotion, Équipe pluridisciplinaire, Gériatrie, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Pluridisciplinarité, Prise en charge, Psychothérapie, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement

La prise en charge de l’agressivité et de l’agitation chez les personnes âgées démentes peut être envisagée sous l’angle de certaines modalités. Certaines thérapeutiques, en particulier l’usage des neuroleptiques, doivent être évitées. Il faut insister sur la nécessité de mettre des limites aux traitements non pharmacologiques.

Art-thérapie en unité d'hébergement renforcé

Article de Catherine Morice Chauveau

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Art-thérapie, Atelier, Déficience cognitive, Démence sénile, EHPAD, Lien social, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Pratique professionnelle, Relation, Relation soignant-soigné, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement

Lorsque les troubles cognitifs des aînés sont importants, il reste pour les soignants la possibilité de l’empathie, du calme relationnel, du temps à donner afin qu’ils accèdent à leur mémoire et fuient cette terrible sensation de ne plus savoir. Entrer dans un espace fermé qui leur est dédié signifie vouloir créer un contact avec des personnes perdues dans les méandres d’une histoire qu’elles ne reconnaissent plus comme étant la leur. Retour d’expérience d’un atelier d’art-thérapie avec des aînés fragilisés au plan cognitif, coupés de tous repères.

Impact des interventions assistées d'un animal sur le résident

Article de Jan Chrusciel, Aude Letty, Stéphane Sanchez, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 12-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Animal, Autonomie, Bien-être, Démence sénile, Dépendance, EHPAD, Étude de cas, Isolement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Psychothérapie, Qualité de la vie, Robot, Vieillissement, Zoothérapie

Les interventions assistées par l’animal ont pour finalité le bien-être des personnes. L’objectif est de faire le point sur les études concernant cette pratique dans la population des anciens vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La thérapie assistée par l’animal, utilisable par un personnel préalablement formé, pourrait être un outil adapté à la personne âgée institutionnalisée souffrant de solitude.

Maladie d'Alzheimer, prise en charge non médicamenteuse

Article de Tristan Cudennec, Jan Chrusciel, Jean Luc Sudres, Emilie Tromeur Navaresiet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 11-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Art-thérapie, Démence sénile, EHPAD, Équipe pluridisciplinaire, Maladie d'Alzheimer, Étude de cas, Évaluation, Musicothérapie, Personne âgée, Projet thérapeutique, Prise en charge, Thérapie, Vieillissement, Zoothérapie

Liberté et sécurité : concilier l’inconciliable

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Etienne Bataille, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 35, octobre-décembre 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Dépendance, Liberté, Sécurité, Autonomie, EHPAD, Maintien à domicile, Équipe soignante, Personne âgée, Contention, Care, Soin, Bientraitance, Accompagnement, Risque, Vulnérabilité, Législation

Que faire face à une personne qui déambule, erre puis part bien décidée à retrouver son chez-soi d'autrefois ? Et que dire... quand une personne vivant seule, en perte d'autonomie, se retrouve couchée le soir à 20 h avec la barrière relevée pour éviter une chute au beau milieu de la nuit quand elle cherchera à se lever dans le noir. Elle restera donc allongée pendant dix voire douze heures, contre sa volonté. Depuis plusieurs années, la contention, qu'elle soit physique ou médicamenteuse, est de plus en plus réglementée. Dans le même temps, les questions autour de l'éthique ont pris une part importante dans l'accompagnement des personnes souffrant de troubles cognitifs notamment. Les professionnels ont désormais à l'esprit le risque et le bénéfice de chaque soin. Mais entre la bienveillance de l'accompagnement et les restrictions des libertés, où mettre le curseur ? L'équation est quasiment impossible. La réponse est forcément personnalisée et individualisée, selon chaque situation, chaque cas. Et pour cause, il est facile de philosopher, d'évoquer ces questions lors de formation bien installé dans un fauteuil, entouré de collègues et experts, mais sur le terrain, au quotidien, à domicile comme en établissement, des décisions doivent et sont prises avec toujours le même objectif : protéger la personne, éviter qu'elle se blesse, qu'elle se perde, qu'elle se mette en danger... sans pour autant qu'elle ressente les contraintes qui provoquent inévitablement des troubles du comportement. (...)

Le baluchonnage, version française...

Article de Etienne Bataille, Muriel Cormorant

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 54, mai-juillet 2019, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Repos, Fatigue, Accompagnement, Baluchon Alzheimer Québec

Les Français plébiscitent le maintien à domicile pour les personnes âgées, et ce au détriment de l'hébergement collectif ou les Ehpad. Mais lorsque la personne âgée souffre d'une perte d'autonomie physique ou cognitive, particulièrement celle atteinte de la maladie d'Alzheimer, l'accompagnement au domicile se heurte à un problème tant humain que financier. En l'absence de proches ayant la capacité d'aider, le système n'est pas viable. L'aidant bénévole devient alors la solution au problème. Il restait cependant nécessaire de réfléchir aux solutions permettant d'aider l'aidant.

« L’Ehpad ressemblera à une plateforme gériatrique et gérontologique d’appui »

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3089, 21 décembre 2018, p. 15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Grand âge-Vieillissement, Dépendance, Personne âgée, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, TIERCE PERSONNE, Qualité de la vie

Intervenant au Congrès national des unités de soins, d’évaluation et de prise en charge Alzheimer, qui s’est déroulé les 12 et 13 décembre à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le directeur général de la Mutualité française, André Lautman, a détaillé sa perception de l’Ehpad dans les cinq à dix années à venir.

Bien accompagner la nuit : un défi à relever

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Nuit, Travail de nuit, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Coucher, Sommeil, Trouble du sommeil, Déficience cognitive, Écoute, Équipe soignante, Besoin, Assistant de soins en gérontologie, Rythme, Management, Bientraitance, Activité, Médicament, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Surveillant de nuit

Pendant longtemps, dans les établissements médico-sociaux, les personnes âgées ou en situation de handicap devaient se coucher tôt, même si elles rencontraient des problèmes pour trouver le sommeil ou si elles se réveillaient à 2 heures du matin... Force est de constater que c'est encore une réalité dans de nombreuses structures où les résidents sont couchés à 20 heures... Or, avec l'avancée en âge et l'émergence de nouvelles pathologies, le besoin de sommeil se réduit inexorablement. (...)
Malgré tout, des établissements ont décidé d'apporter des réponses nouvelles, après avoir été confrontés à des problèmes chroniques de déambulation, des troubles du comportement ou du sommeil. L'émergence des troubles cognitifs en maison de retraite n'y est pas étrangère, tout comme le vieillissement des personnes en situation de handicap en FAS ou en FAM. Pour quelles solutions ? Les neuroleptiques, les contentions... certains ne s'y résolvent pas et préfèrent tester des accompagnements spécifiques. Il leur faut alors trouver des partenaires, des financements, des autorisations... Mais au bout de ce chemin semé d'embûches, c'est la qualité de vie et celle du sommeil des résidents qui sont visées. En posant un cadre plus souple, plus à l'écoute des besoins des usagers, les professionnels se sentent mieux, plus valorisés, ayant enfin des outils et des moyens pour exercer dans de meilleures conditions. C'est ainsi l'occasion d'écouter les besoins qui émergent la nuit. A l'heure où les projets personnalisés ont gagné leur place la journée dans les établissements médico-sociaux, leur déclinaison nocturne n'est pas suffisamment prise en compte... C'est aux directions de se saisir de cette problématique en apportant des réponses concrètes...

Un accompagnement bienveillant au sommeil

Article de Faustine Gerbelot

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Sommeil, Trouble du sommeil, Nuit, Accompagnement, Anxiété, Peur

Les troubles du sommeil et l'insomnie sont des motifs d'entrée en établissement. Pourtant, l'institution n'est pas toujours un lieu idéal favorisant l'endormissement. Les inquiétudes institutionnelles se confrontent aux demandes et besoins individuels, tout comme le principe de liberté se confronte à celui de sécurité. Mais quelles sont les conséquences sur la qualité de vie ? Et comment accompagner les personnes souffrant de troubles du sommeil ? Quel comportement adopter ?