PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Le sport, « c’est le meilleur levier pour accompagner l’insertion sociale et professionnelle et l’accès à l’emploi », garantit le Conseil d’État. Sur le terrain, l’insertion par le sport s’est développée ces dernières années sous l’impulsion de nombreuses associations et d’une poignée de collectivités engagées. Depuis peu, des fédérations sportives proposent également des programmes, de plus en plus reconnus par l’État. Si le sport à lui seul n’intègre pas, il est en tout cas un bel outil.
Hocine Hadjab, directeur de service au centre éducatif fermé (CEF) de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), recense de nombreux avantages au jardinage et à l’éco-pâturage mis en place pour les jeunes placés âgés de 13 à 16 ans ainsi que pour leurs éducateurs.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 97-116.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Management, Jeune, Organisation du travail, Égalité, Risque, Valeur sociale
Quelle est la conception du travail partagée par la génération Z ? Plus précisément, comment les jeunes générations soulignent-elles l’importance des relations aux autres, dans le cadre du travail ? Chercher une réponse à cette question nécessite d’identifier une échelle de mesure du comportement organisationnel (O’Reilly et Chatman, 1991). 276 jeunes nés en 1995 et en 1996 ont répondu à une enquête durant le mois d’Avril 2017. Cette étude empirique quantitative a donné lieu à une analyse des données de type exploratoire sous SPSS 15. Des analyses en composantes principales ont permis d’identifier trois facteurs significatifs. De la part de la génération Z, il existerait donc une conception du travail reposant sur le respect attentif de l’équité dans les relations de travail ainsi que la recherche de professionnalisme. L’innovation et la prise de risque restent également des éléments essentiels pour la réussite professionnelle.
Paru dans la revue Futuribles, n° 429, mars-avril 2019, pp. 63-76.
Mots clés : Travail-Emploi, Formation professionnelle continue, Réforme, Formation initiale, Niveau de qualification, Jeune, Chômeur, Promotion sociale, Apprentissage professionnel
Début 2019 est entrée en vigueur, en France, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, votée à la fin de l’été 2018. Entre autres mesures en matière d’emploi, cette loi réforme l’apprentissage et la formation professionnelle, avec pour objectifs de simplifier les dispositifs et d’inciter les actifs, quelle que soit leur situation, à se former et entretenir leurs compétences tout au long de la vie.
Cette réforme de la formation professionnelle fait suite à plusieurs autres réformes dans ce domaine, mais qu’apporte-t-elle de plus et est-elle à la hauteur des besoins des actifs français ?
Paul Santelmann, spécialiste des questions d’emploi et de qualification, propose ici un éclairage sur les évolutions du système français de formation continue, dont il estime qu’il ne répond pas aux besoins de formation des jeunes et des actifs les moins qualifiés. Il propose divers éléments de comparaison avec d’autres pays européens et souligne le caractère encore insuffisant des mesures adoptées fin 2018. Malgré certaines avancées, notamment en matière d’apprentissage et de responsabilisation des acteurs (entreprises, actifs…), cette réforme risque de ne pas suffire pour rééquilibrer le poids de la formation professionnelle par rapport à la formation initiale, et pour entretenir l’employabilité des actifs les moins qualifiés ou les plus éloignés de l’emploi.
Cette publication aborde un questionnement essentiel, relatif aux parcours professionnels. Il s'agit des notions de transversalité et de transférabilité des compétences, qui permettent d'aider les personnes à se donner des perspectives d'évolution, de reconversion ou de développement de nouveaux savoirs.
Article de Sophie Beroud, Camille Dupuy, Marcus Kahmann, et al.
Paru dans la revue Agora, n° 82, 2019, pp. 7-25.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Travail-Emploi, Travail, Jeune, Salarié, Motivation, Syndicalisme
Les jeunes continuent à s’engager mais, parmi leurs engagements, le syndicalisme et la représentation du personnel sont peu répandus. À partir d’une enquête quantitative et qualitative sur les trajectoires d’engagement et d’apprentissage de l’activité syndicale des jeunes travailleurs, nous rendons compte des facteurs et des processus qui conduisent les jeunes à peu se rapprocher des syndicats. Nous remettons en cause l’idée reçue d’un désamour de la jeune génération envers les organisations syndicales pour montrer au contraire que les jeunes croient encore à l’action collective au travail mais sont pour partie « empêchés » d’y prendre part. Nous montrons alors quelles sont les conditions requises pour qu’un jeune travailleur franchisse ce cap en dessinant trois figures type du jeune engagé au travail.
L'Union nationale des missions locales (UNML) et le groupe Korian ont signé, jeudi 5 juillet, un partenariat de trois ans. L'objectif est de former et de recruter des jeunes éloignés de l'emploi dans un secteur en plein développement.
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 151, mai 2018, pp. 15-22.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeune, Jeune enfant, Niveau de qualification, Réforme, Jeune travailleur, Formation professionnelle, Insertion professionnelle, Formation alternée, Décrochage scolaire, Chômage, Apprentissage
Après deux décennies de chômage massif, et malgré un accès toujours plus important à l'enseignement supérieur, de plus en plus de jeunes parmi les moins qualifiés restent exclus du marché du travail. Pour y remédier, le gouvernement prévoit un investissement massif sur la formation. La réforme de l'apprentissage et de la formation professionnelle qui devrait être adoptée d'ici à l'été en fait partie. Mais Emmanuel Macron veut aussi s'attaquer aux racines au travers d'une stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes. La voie vers un système de solidarité renouvelé ? Les associations veulent y croire.