PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 79-97.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Éthique, Philosophie, Consentement, Légitimité, Contrainte, Aristote, Kant (Emmanuel), Mill (John Stuart)
Cet article explore la question du consentement des personnes vulnérables et de la démarche éthique qui vise à favoriser son expression libre et éclairée. En présentant quelques considérations étymologiques et en se basant sur la pensée philosophique d’Aristote, de Kant et de Mill, il cherche à proposer un cadre conceptuel aux institutions désireuses de penser leurs pratiques.
Par cet étayage, il souhaite montrer que le consentement n’est que l’avers d’une pièce constituée d’un revers prenant la forme de l’assentiment. Consentir est une décision, assentir est l’implication personnelle sur le chemin singulier menant à celle-ci. Les deux doivent donc être abordés ensemble, ce qui peut être soutenu par la pensée aristotélicienne (l’acte en tant que tel), par la pensée kantienne (l’acte en tant qu’expression de la volonté), et enfin au travers des jalons de Mill au sujet de ce qui constitue la légitimité d’une contrainte.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3178, 2 octobre 2020, p. 11.
Mots clés : Travail social : Métiers, Secteur privé, Libéralisme, Économie, Commerce, Éthique, Valeur, Usure professionnelle, Institution, Contrainte
L’exercice libéral du travail social n’est pas massif mais significatif, selon Didier Dubasque, membre de la commission « éthique » du Haut Conseil du travail social, qui s’inquiète que certains, plus aisés que d’autres, puissent « s’offrir un professionnel ».
Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 50-56.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Protection juridique, Majeur protégé, Mandataire judiciaire, Autonomie, Contrainte, Accompagnement, Éthique, Information, Mandat judiciaire, Vulnérabilité, Consentement
La protection juridique des majeurs est un droit subtil qui s’éprouve sur le terrain et le mandataire judiciaire à la protection des majeurs est à la recherche constante d’un juste équilibre entre protection-autonomie et protection-contrainte. Ses fonctions, définies par la loi de 2007, sont en constante évolution, à la recherche des modalités les plus justes, respectueuses de la personne, de ses droits et de son autonomie. Cette protection est d’ordre juridique et ne doit pas définir des valeurs et des choix de vie à la place de la personne protégée.
Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 42-49.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation familiale, Régulation sociale, Droit de la famille, Famille, Contrainte, Conflit, Médiateur familial, Norme, Reconnaissance, Éthique, Modèle familial
Droit et médiation familiale font bon ménage. Ils vont de concert dans le champ du travail social en ouvrant des perspectives inédites dans le traitement de la question familiale qui, de la contrainte, glisse vers une reprise en main de leurs difficultés par les familles elles-mêmes. La médiation familiale est de plus en plus plébiscitée par les pouvoirs publics et par les professionnels du droit, assurant un travail de métamorphose de la régulation sociale.
Dans cette contribution, la question de la situation – et plus précisément de la contrainte à être situé – sera mise en regard de celle, majeure, de la liberté. Afin de clarifier les relations entre ces termes, le cas de la contention physique en psychiatrie constituera le fil conducteur de cette réflexion. L’analyse trouvera un appui théorique important dans l’œuvre d’Emmanuel Levinas, permettant d’aborder la notion de fait. Et, partant de cette détermination, s’ouvrira la possibilité du langage, comme une alternative à la seule dimension de l’être et du fait.
Au nom de la solidarité, le recours aux recommandations ou aux contraintes dans le champ de la santé publique, fait régulièrement débat comme entrave possible à l’autonomie des personnes et à la liberté de consentir ou de refuser. L’exemple de la vaccination est emblématique : le choix d’un individu peut entrer en conflit avec les impératifs de sa propre protection ou, plus grave, avec ceux de l’ensemble de la population.
L'isolement, et surtout la contention, font émerger de réelles questions éthiques, organisationnelles et cliniques. Ces mesures compromettent en effet souvent l'alliance thérapeutique et retardent le rétablissement. Mais, dans un contexte hospitalier "tendu", elles restent parfois nécessaires. Comment certaines équipes parviennent-elles à orienter leurs pratiques vers des alternatives plus humaines, pour les patients et les soignants ? Partage d'expériences.
Paru dans la revue Lien social, n° 1191, 15 au 28 septembre 2016, pp. 16-17.
Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation spécialisée, Violence, Contrainte, Éthique
Si la possibilité de contention en psychiatrie est depuis peu encadrée par la loi, il n'en va pas de même dans le secteur socio-éducatif qui doit se contenter de préconisations éthiques. État des lieux.